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Dossier N°3 : Les Courants Marins

Voici un dossier, en 4 parties qui seront publiées sur la Terre du Futur, transmis par Fifi321fth (Thomas), passé au lycée Sacré-Coeur à Reims.

Thomas L., Enguerran D., Juliette M.

Dossier Exclusif sur les Courants Marins et de ce qui en résulte.

Ici 3 eme partie.

Des mesures satellitaires ont révélé l’existence d’un réseau de lacs sous la calotte antarctique, plus vaste et dynamique que prévu, qui pourrait jouer un rôle-clé dans le rythme et le volume des déversements de glace dans l’océan. Cette recherche montre pour la première fois que les eaux se trouvant sous les glaces de l’Antarctique sont stockées dans des réservoirs reliés entre eux dont elles peuvent sortir ou entrer rapidement, expliquent des glaciologues dont les travaux paraissent dans la revue Science, datée du 15 février 2006. Ces mouvements pourraient peut-être jouer un rôle majeur pour déterminer le rythme auquel les glaces antarctiques se détachent du continent, souligne Helen Fricker, glaciologue. « Nous ne nous rendions pas compte que l’eau sous les glaces antarctiques se déplaçait en d’aussi grands volumes et aussi rapidement», ajoute-t-elle. Depuis que le satellite de la Nasa a commencé ses mesures en 2003, les chercheurs ont observé qu’un lac de 10 km sur 30 km sous les glaces antarctiques avait déversé 2.000 milliards de litres d’eau dans l’océan sous le glacier flottant de Ross, le plus grand de l’Antarctique d’une superficie égale à celle de la France.

Cette découverte va alimenter le débat sur la stabilité des glaciers de l’Antarctique et leur effondrement qui pourrait faire monter les océans en raison du réchauffement. Il en est de même pour l’Arctique, qui ne possède qu’unebanquise et aucune calotte continentale.

Il possèderait des eaux de fonte souterraines équivalentes à un volume représentant deux fois celui de la banquise.

Des bulles d’eau douce d’un volume de 58000 km3 seraient tapies au fond de l’Arctique (Note du groupe : confirmation de la part d’un climatologue sur ces bulles d’eau douce). Visiblement, celles-ci se situent de part et d’autre de la chaîne de montagne sous-marine (culminant à 1000 m sous le niveau de la mer) du nom de Lomonossov, cette chaîne de montagne coupe l’ocean Arctique en deux , elle s’étire des îles de nouvelle Sibérie jusqu’au Groenland en passant par le Pôle de chaque coté deux plaines abyssales , coté europe le bassin d’Amundsen et de Nansen (5400 m) et de l’autre coté le bassin de makarov (profondeur presque identique).

Il n’existe qu’un seul passage où les eaux profondes peuvent s’échapper, une sorte de grand canyon se situant entre le Groënland et les îles du Sptizberg … Or, lors de la dernière grande glaciation, un énorme islandis recouvrait l’océan arctique ( 2000 m d’épaisseur ) dont la base reposait sur ces fameuses montagnes de Lomonossov (témoin de la taille de cet islandis, cette chaîne de montagne a eu les sommets rabotés par celui-ci), or, pendant la grande débacle,cette eau douce très lourde , est descendue au fond de ces grandes plaines abyssales, elle y est maintenant prisonnière.

La faille du système thermohalin est l’eau douce. On sait que la mer est salée à 35g/L en moyenne. Les eaux du Gulf Stream sont plus salées et sont poussées par différents facteurs vers les contrées nord de l’Atlantique.

Or un apport d’eau douce trop important risquerait de mettre à mal les colonnes de plongée des eaux de la DNA (Dérive Nord Atlantique). En effet, l’eau salée est plus dense donc elle plonge et se refroidit encore plus en plongeant, le sytème s’autoalimente par cette boucle en circuit très fermé. Il suffit que ces cheminées de plongée des eaux soient perturbées pour qu’il n’y ait plus d’autoalimentation, le système s’épuise, il se coupe plus au Sud. Il ne faut pas oublier que le Gulf Stream existera toujours, puisque la Terre est parcouru par les westerlies (vents d’Est en Ouest situés entre les cellules de Hadley et de Ferrel) qui permettent de pousser le Gulf Stream vers l’Europe.

D’après le reportage Coup de froid sur la planète diffusé sur France5, il suffirait de 2% de chute de la sanilité pour provoquer un détournement du Gulf Stream et un arrêt de la Dérive Nord Atlantique.

Le risque qu’il y aurait, d’après nous, serait que le Gulf Stream stoppe sa route au niveau de la Mer Méditerranée et n’en remonte plus par la DNA, le courant de Norvège et d’”Irminger”.

Schéma des courants marins au niveau de l’Atlantique Nord

Ainsi on pourrait supposer que le Gulf Stream se limiterait au seul courant des Canaries, et des Açores ensuite. Ces courants composent ce qu’on appelle le tourbillon de Mann que l’on peut voir sur le schéma de la circulation océanique générale ci-dessous.

Schéma global de la circulation des courants marins.

3°) Des signes avant-coureurs ?

On assiste depuis plusieurs années à une baisse sensible et exponentielle de la salinité dans l’Atlantique Nord, lieu où les glaces ont le plus reculé dans l’océan Arctique, au niveau de la Mer de Barents (cette débacle est due au réchauffement climatique).

Le retrait assez conséquent en Mer d’Okhotsk joue certainement un rôle dans la circulation thermohaline également, mais nous ne l’étudierons pas, nous ferons surtout attention au Gulf Stream et à son prolongement nord qu’est la DNA : c’est surtout ce courant qui a une très grande influence, le plus au Nord, jusqu’au 70e parallèle.

On rappelle qu’un changement de salinité ne serait-ce que de 2% serait catastrophique. Or d’après les schémas suivants sur la salinité en différents lieux “stratégiques”. On a choisi ces lieux pour leur placement intéressant.

Schématisation de l’état de la banquise le 15 Février 1979 et 2004

La suite dans la partie 4…

sources :

> http://flynetweb.free.fr/index.htm

> http://fr.wikipedia.org/wiki/courant-marin.

> http://fr.wikipedia.org/wiki/force-de-coriolis

> http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Climats/Dynam-atmos/courscoriolis

> http://www.ifremer.fr/aei2006/presentation/T1S3/aei2006_16_58.pdf

> http://www.mercator-ocean.fr/html/

> http://la.climatologie.free.fr/sommaire.htm

> http://laterredufutur.com/html

LIVRES :

> Petit atlas du climat, Laure Chémery

> Planète océane (pp 47-55)

Dictionnaires :

> Le Petit Larousse illustré, édition 2007

> Le Robert, édition 2007

> Encyclopédie Universalis, édition 2000

 

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