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L’agriculture sans labour

Des cultures plus rentables, un temps de travail réduit de plus de moitié, une qualité des sols et de l’eau améliorés durablement, voici quelques-uns des avantages dont bénéficient les agriculteurs qui ont adopté la technique du sol vivant. Trop beau pour être vrai ?

En agriculture, les techniques culturales simplifiées (TCS) ou encore Technique de Conservation des Sols sont des méthodes de travail limitant le travail du sol. Les TCS ont été initialement développées en Amérique du Sud où les méthodes classiques, importées par les colons européens, n’étaient pas adaptées aux conditions pédoclimatiques (interaction entre le climat et le sol). En effet, du fait de la chaleur et des pluies abondantes et fortes, le sol subit une minéralisation importante des éléments nutritifs qui sont ensuite lessivés. Les TCS ont été d’abord inventées pour remédier à cela. (Wikipedia).

L’impact négatif que le travail du sol peut avoir sur les processus biologiques du sol, et par conséquent sur la productivité, est de plus en plus reconnu. C’est ainsi que l’agriculture sans labour (ASL) a été développée. Cette forme d’agriculture peut maintenir et améliorer les rendements des cultures en assurant une plus grande tolérance de la sécheresse et autres contraintes.

Tout comme l’agriculture biologique, l’agriculture sans labour respecte la biodiversité et permet d’économiser les ressources.

Perturbation minime du sol. Le sol n’est pas travaillé et les cultures sont plantées directement à travers la couverture du sol. Non seulement la perte de substances nutritives dans l’atmosphère s’en trouve réduite, mais ceci entretient la structure du sol et l’écologie.

Maintien d’une couverture permanente de plantes vivantes ou mortes. Ceci protège le sol contre l’érosion et le compactage par la pluie, et entrave la pousse des mauvaises herbes.

Rotation des cultures. Différentes cultures sont plantées sur plusieurs saisons de manière à éviter le développement des ravageurs et des maladies et à optimiser l’utilisation des éléments fertilisants.

L’agriculture sans labour peut augmenter les rendements de 20 à 50 pour cent. Les rendements varient moins d’une année à l’autre, et les coûts de main d’oeuvre et de carburant sont moindres. Une fois qu’elle a été démontrée à des exploitants dans un endroit donné, ASL tend à se répandre spontanément sur une plus grande superficie. Les principaux obstacles à son expansion sont la complexité de gestion de la rotation des cultures, les coûts de la transition vers de nouvelles pratiques et, dans une certaine mesure, le conservatisme des services de vulgarisation agricole. Il est possible que des stages de recyclage, parfois associés à des incitations financières accrues, soient nécessaires pour accélérer l’adoption de ce mode d’agriculture.

sources : http://www.fao.org/ /

http://www.agrovideo.fr/

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