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Hawking : l’Humanité devra quitter le Système solaire si elle veut survivre

Notre Terre est notre berceau, et quoi qu’il arrive, il faudra tôt ou tard qu’elle puisse trouver une autre planète. Il semble que cela soit dans la destinée de l’Humanité de trouver un autre monde.

Au delà des moyens technologiques pour y parvenir, les solutions même extrèmement complexes fusionnent dans les esprits de certains romanciers, mais ici c’est Stephen Hawking qui nous dessine un avenir bien obligé. Certains l’appelle également l’oracle…

L’hypothèse d’une catastrophe majeure anéantissant l’humanité n’est pas nouvelle. Cependant, plus on étudie la protohistoire de notre planète ou même de notre Système solaire, et plus cette éventualité semble s’éloigner de la simple conjecture pour devenir plausible, voire probable dans un avenir plus ou moins éloigné.

C’est sur cette constatation que s’est basé le professeur Stephen Hawking, un des plus brillants physiciens de notre époque, pour estimer que si l’humanité veut survivre, elle devra un jour penser à émigrer sur au moins une autre planète compatible à la vie.

« La survie de la race humaine sera menacée tant qu’elle restera concentrée dans sa totalité sur une seule planète. Des catastrophes comme une collision avec un astéroïde sont parfaitement capables de nous détruire tous sans laisser un seul survivant. Lorsque nous aurons pu créer des colonies autonomes dans l’espace lointain, notre devenir sera assuré. Mais des conditions similaires à celles que nous connaissons sur Terre n’existant nulle part dans notre Système solaire, il nous faudra nécessairement rejoindre une planète extrasolaire », a-t-il récemment déclaré en substance dans les colonnes du Daily Telegraph.

Parfaitement conscient que les systèmes de propulsion chimiques actuels des vaisseaux spatiaux ne permettraient pas d’entreprendre un tel voyage sinon en acceptant d’y consacrer quelques dizaines de millénaires, Stephen Hawking propose de développer l’idée de la déformation de l’espace qui permettrait, en théorie du moins, de se déplacer instantanément au point de destination quelle qu’en soit la distance. Cette théorie, dont l’étude n’en est qu’à peine à ses balbutiements, postule qu’un objet pourrait franchir des distances énormes en empruntant un raccourci entre deux points d’un espace courbe replié sur lui-même, ou en passant par un « trou de ver », sorte de vortex spatio-temporel dont le concept reste actuellement confiné à la science-fiction… Mais n’a-t-on jamais constaté que si on laisse faire le temps, la réalité finit bien souvent par dépasser les concepts de science-fiction les plus débridés ?

Malheureusement, nos moyens de déplacement risquent de rester encore longtemps soumis à la limite de la vitesse de la lumière, approximativement 300.000 Km/seconde, ce qui nous place l’étoile la plus proche à 4 années de voyage en excluant les phases d’accélération et de ralentissement à l’arrivée. Encore faut-il atteindre cette vitesse.

« Nous pouvons approcher la vitesse de la lumière en utilisant l’énergie produite par l’annihilation de la matière et de l’antimatière », ajoute le professeur Hawking. « Ainsi, il sera possible de gagner l’astre le plus proche en six ans à peu près, mais pour l’équipage soumis aux effets de la théorie de la relativité, cette période paraîtra beaucoup plus courte ».

Tétraplégique depuis longtemps, s’exprimant au moyen d’un synthétiseur vocal spécialement construit pour lui, Stephen Hawking occupe le poste de « Lucasian professor of mathematics » à l’Université de Cambridge, celui-là même qui avait été occupé il y a trois siècles par Sir Isaac Newton. Spécialisé en Cosmologie, Relativité et en Gravitation quantique, il est souvent considéré comme un des plus grands esprits de notre époque, parfois même comme le plus grand, toutes époques confondues.

source : http://www.futura-sciences.com/

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