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Découverte d’une nouvelle planète naine dans notre système solaire

Des scientifiques ont repéré, bien au-delà de Pluton, une planète naine qu’ils ont baptisée « The goblin » (le gobelin). Sa découverte relance les théories sur l’existence d’une neuvième planète dans notre système solaire.

Le « gobelin », ou 2015 TG387, est le troisième objet transneptunien extrême avec Sedna et 2012 VP113 à avoir été découvert au sein du système solaire externe, région où règnent les géantes gazeuses. Longtemps perçue comme étant froide et vide, cette zone étendue au-delà de la ceinture d’astéroïdes intrigue de plus en plus les astronomes.

UNE CARTOGRAPHIE INCOMPLÈTE
« Nous commençons à peine à découvrir ce à quoi ressemble la zone externe de notre système solaire, et ce qui pourrait s’y trouver » affirme Scott Sheppard, de la Carnegie Institution for Science à Washington DC. « Nous croyons qu’il existe des milliers de planètes naines dans le système solaire. »

Observer directement ces corps relève en effet d’une mission complexe. Dans le cas du « gobelin » et ses 300 km de diamètre, son orbite elliptique peut l’emmener jusqu’à 2 300 unités astronomiques (UA) du Soleil. Sachant qu’1 UA équivaut la distance séparant la Terre et le Soleil (environ 150 millions de kilomètres), c’est 60 fois la distance entre le Soleil et Pluton. De plus, il lui faut 40 000 années pour faire une révolution complète autour de notre étoile.

La découverte a été faite grâce au télescope japonais Subaru-8, installé à Hawaï.

Les chercheurs estiment que l’orbite en forme d’ellipse très aplatie de la planète naine indique l’influence gravitationnelle d’un corps massif. Sedna et 2012 VP113 semblent eux aussi influencés par la gravité d’un corps qui doit encore être découvert. « Ces objets lointains sont des miettes sur la piste de la Planète Neuf. Plus on en trouve, mieux on comprend la frontière du système solaire et l’influence d’une éventuelle planète qui, on le pense, façonne leur orbite » affirme Scott Sheppard. Ces planètes ne semblent pas influencées par les plus grands corps connus de notre système solaire, comme Jupiter ou Saturne. Il se pourrait donc, même il ne s’agit encore que de suppositions, que la Planète Neuf soit à l’origine de ces interactions dans la région du Nuage d’Oört.

Cette découverte constitue une avancée vers la découverte ou la démystification de l’hypothétique Planète Neuf. L’équipe de recherche commencera une nouvelle série d’observations en novembre dans l’espoir de trouver d’autres indices de son existence et ainsi réduire le terrain de chasse. La quête continue.

source : https://www.nationalgeographic.fr/

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