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Un monde qui dérape du nucléaire à une super éruption ?

Pour faire suite : Corée du Nord: un des volcans les plus dangereux au monde pourrait entrer en éruption si un nouvel essai nucléaire se produisait !

La réaction inquiétante d’un sismologue au dernier essai nucléaire nord-coréen. «Oh fuck»

La Corée du Nord a donc conduit un nouvel essai nucléaire dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre. Cette fois-ci, c’est une bombe H, que le pays dit avoir testé avec «une réussite totale». Cet essai, indique Le Monde, a été «relevé par les agences géologiques voisines du Japon et de Corée du Sud, qui ont enregistré une “explosion” de magnitude 6,3 près du principal site de tests atomiques du régime».

Mais ces agences géologiques ne sont pas les seules à avoir enregistré cette explosion. Et comme le souligne le Huffington Post, «la réaction de Steven J. Gibbons, un sismologue qui surveille les essais nucléaires souterrains, a reflété les pensées de beaucoup d’autres personnes».

À 6h23, soit bien après les premiers rapports qui placent l’événement à 3h30 GMT, et les premières dépêches des agences de presse, le sismologue anglais tweete les deux mots suivants: oh fuck

«Oh putain»

Pas vraiment le genre de déclarations qu’aiment entendre les personnes qui suivent un homme dont la spécialité est la surveillance des essais nucléaires souterrains, souligne le Belfast Telegraph.

 

«Est-ce bon signe quand un sismologue spécialiste des tests nucléaires tweete “oh putain” au milieu de la nuit?» – Selon les sismologues, des explosions nucléaires souterraines de magnitude de 5,0 à 7,6 sur l’échelle de Richter pourraient occasionner une surpression dans la chambre magmatique et causer une éruption. 

Une secousse d’une magnitude 4,6 due à « un affaissement ». L’institut géologique américain USGS avait fait état précédemment d’une secousse tellurique de magnitude 6,3 survenue à 03 h 30 GMT. Le Centre chinois de surveillance sismique avait lui aussi rapporté pour la même heure une secousse tellurique de 6,3.

«Bonjour tout le monde! Faisons comme tous les matins et regardons ce que les sismologues qui surveillent les explosions nucléaires ont à dire!»

Steven Gibbons a ensuite publié un graphe montrant les relevés de différents essais nucléaires souterrains mesurés par le réseau Norsar. On mesure d’autant plus la puissance de ce dernier essai. Il l’a ensuite accompagné d’un communiqué dans lequel il est estimé que l’énergie dégagée par le dernier essai nucléaire nord-coréen serait de 120 kilotonnes. Séoul estime à 50 kilotonnes la puissance de l’essai nucléaire nord-coréen. En comparaison, les énergies dégagées par les bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki au Japon en 1945 étaient de 15 et 20 kilotonnes.

 
«La Corée du Nord assure que c’était un test de bombe à hydrogène, comme pour les précédents essais. Il est impossible de le confirmer à partir des seules données sismiques, mais on peut dire que la crédibilité de cette annonce grandit avec l’augmentation de la puissance des explosions. Les éventuelles fuites de radionucléides peuvent être enregistrées plus tard et indiquer le type de bombe. Ces données seront peut-être disponibles d’ici quelques semaines, s’il y a des fuites sur le site de test.»
 
La Corée du Nord pourrait accidentellement déclencher une éruption sur un volcan nommé Mont Paektu, selon un volcanologue et journaliste scientifique qui a écrit à Forbes mercredi 23 août 2017. Tout ceci bien avant ce nouvel essai du 2 septembre 2017 !
« Selon une étude distincte menée au cours des deux dernières années, les tests d’armes souterrains du pays envoient de puissantes ondes de pression vers la gigantesque chambre magmatique du mont Paektu », écrit Robin Andrews. « Cette pression est essentiellement transférée au magma, et à un certain point, cela pourrait provoquer la fissuration de la roche entourant la matière partiellement liquide et déclencher ainsi une éruption ».
 
Mais la Corée du Nord aurait besoin de faire exploser une bombe à hydrogène pour «envoyer du magma dans la chambre en surpression», écrit Paektu Andrews. « Ce dispositif en deux étapes plus complexe, qui utilise une réaction de fission (fractionnement) dans un composant de la bombe primaire pour comprimer un noyau d’hydrogène lourd (fusion) dans un composant secondaire ». 

Ces écrits datant du 23 août 2017 pourraient être malheureusement prophétiques. Si c’était le cas, la dernière éruption de Paektu, en 946, était « encore plus importante » qu’attendue et a donc été rebaptisée « l’éruption du millénaire ». L’explosion a propulsé 45 mégatonnes de dioxyde de soufre dans l’atmosphère, indiquent les chercheurs. Un gaz qui peut réfléchir les rayons du soleil et engendrer une chute brutale des températures de la planète. 

À titre de comparaison, l’éruption du Tambora, en 1815 en Indonésie, avait relâché environ 28 mégatonnes du même gaz. Ce qui avait provoqué, en 1816, « l’année sans été », connue pour ses famines meurtrières, l’explosion du prix des céréales -notamment en France- ou encore ses tempêtes de neige en plein mois de juin à New York. 

Adaptation et résumé de la Terre du Futur

sources : http://www.slate.fr/ / https://www.newsmax.com/ http://sciencepost.fr/  http://www.lexpress.fr/ 

http://www.ouest-france.fr/

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