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Un jour le thorium sera l’énergie la plus utilisée 2

Thorium, la face gâchée du nucléaire [ Documentaire ] – Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse des partisans du thorium, une particule présente à la surface de la Terre. Mais, c’est sans compter l’opposition des lobbies de l’énergie et de la défense qui saboteraient le développement de ce combustible alternatif.

Le film documentaire de Myriam Tonelotto sur Arte lève le voile sur le thorium.

Un film documentaire de Myriam Tonelotto, diffusé sur ARTE le mardi 20 septembre 2016 à 20h55 s’intéresse au thorium: une potentielle énergie nucléaire “verte” découverte en 1829 sur la minuscule île de Løvøya dans un fjord du sud de la Norvège. Il ne rencontre le succès qu’une cinquantaine d’années plus tard lorsque le chimiste et industriel autrichien Auer von Welshbach met au point un nouveau manchon de lampe à gaz incandescent (une gaine de tissu combustible en coton qu’on le trempe dans un sel de Thorium, puis qu’on le durcit par une succession de procédés chimiques et thermiques). Le développement de l’électricité dans les années 20 relègue le thorium au rang de curiosité académique.

Une piste écartée par les lobbies

Répandu sur toute la planète, le thorium représenterait une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Quatre fois plus abondant que l’uranium, il produirait cent fois moins de déchets. Une sphère de thorium de la taille d’une boule de pétanque suffirait à produire assez d’énergie pour la vie entière d’un individu.

Mais c’est sans compter les lobbys de l’énergie et de la défense qui écarteraient une alternative qui pourrait faire de l’ombre à l’uranium et à ses centrales polluantes et explosives. Bien que très prometteuses, les recherches sur le thorium n’ont reçu aucun soutien ni intérêt. Aiguillé par des enjeux économiques et politiques, le nucléaire s’est développé au détriment de notre sécurité et de la préservation de l’environnement. S’il n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des villes anonymes sur la carte du monde.

Un avenir encore possible
Tout comme les énergies renouvelables (éolien et solaire) ont été longtemps étouffés par les États soutenant le nucléaire, le thorium rencontre les mêmes détracteurs. Pourtant, l’idée d’un recours à des réacteurs à sels fondus refait surface aujourd’hui. Et, bonne nouvelle, il reçoit le soutien des scientifiques et des écologistes.

En orient, l’Inde l’exploite déjà et la Chine l’étudie activement. Le gouvernement chinois a même décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. Des start-ups américaines et même la Fondation de Bill Gates s’y intéressent également. À quand un intérêt naissant en Europe ?

source : http://www.bioalaune.com/

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