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Les principaux volcans du monde

volcanisme islandais

Sur Terre, il existe environ 600 volcans en activité sur les continents, 1300 si l’on y ajoute ceux du fond des mers. Le plus grand volcan du système solaire est l’Olympus Mons sur Mars. Certains volcans sont considérés comme éteints, d’autres dorment et peuvent voir leur activité reprendre.

On distingue traditionnellement différents types de volcans selon leur forme :

 

– les volcans hawaïens (de Hawaï), très plats, d’où s’échappent, seulement par effusion, des laves très fluides ;

– les volcans stromboliens (de Stromboli, en Italie), à cônes pointus, formés par accumulation de débris et par des coulées de lave ;

– les volcans vulcaniens (de Vulcano, en Italie), formés par accumulation de débris explosifs ;

– les volcans peléens (de la Montagne Pelée en Martinique), à lave très visqueuse, qui tend à former des aiguilles en s’élevant au travers des fissures des extrusions précédentes. Leur éruption sous l’effet de la poussée des gaz donne lieu au phénomène de nuée ardente, ou éjection de poussières en fusion ;

– les volcans formés par des fissures.


La lave n’a pas partout la même nature (composition chimique, température, quantité de gaz dissous), ce qui conditionne le type du volcan. Un même volcan peut présenter des formes d’éruption différentes au cours de son histoire.

Si la lave est visqueuse et riche en gaz, la pression nécessaire pour l’éjecter est importante : l’éruption est explosive.

Si la lave est fluide et pauvre en gaz, elle s’épanche calmement : l’éruption est effusive.

On distingue plusieurs types de volcan par ordre de viscosité croissante de la lave et donc de dangerosité.


TYPE HAWAÏEN

Les laves sont fluides et s’écoulent sur de longues distances. Le volcan est plat.

TYPE STROMBOLIEN

Alternance d’éruptions explosives et effusives (projections incandescences et coulées de lave).

TYPE VULCANIEN

Le volcan rejette une lave pâteuse de façon explosive et violente.

TYPE PLINIEN

Eruptions explosives le volcan éjecte gaz et magma à grande vitesse. Le nom de ce type de volcan vient de Pline le jeune, premier écrivain et qui ait décrit une éruption, celle du Vésuve, qui enseveli Pompéi en 79 apr. J.-C.

TYPE PELEEN

Les volcans péléens (du nom de la montagne Pelée) libèrent une lave très visqueuse de manière extrêmement violente. Les éruptions s’accompagnent de nuées ardentes. Les types péléen et plinien sont les plus dangereux : ils émettent des cendres, des débris et des gaz (nuées ardentes, panaches) et des bombes volcaniques (projections de morceaux de lave incandescence).

La morphologie de l’appareil volcanique (taille et pentes du cône, du cratère) résulte de l’accumulation de matériaux émis lors des éruptions, et dépend notamment des propriétés de la lave, et des conditions internes de pression, qui peuvent du reste évoluer au cours de l’activité du volcan. De faibles variations de la composition de la lave peuvent se traduire par des propriétés très différentes, notamment pour la viscosité. Les éruptions volcaniques peuvent être explosives, lorsque la pression exercée par les gaz éjecte des fragments de magma plus ou moins solidifié avec des cendres et des scories.

L’activité volcanique est extrêmement difficile à prévoir; leur étude ne dispose du reste que de peu de données à cause de la disproportion entre la durée moyenne qui sépare deux éruptions et la durée de vie humaine. Les recherches portent notamment sur l’évaluation des réserves de magma retenues en profondeur (à 10 km sous la surface environ) et qui s’écoulent par divers fissures, filons, conduits. Les conséquences d’une explosion sont liés à l’importance des réservoirs de magma. Des émissions de gaz et d’autres signes avant-coureurs de la remontée du magma peuvent être exploités par des réseaux de surveillance des volcans actifs.

L’étude des affleurements d’anciens systèmes volcaniques éteints et érodés renseigne également sur les mécanismes en jeu lors de la période d’activité.

L’indice VEI :

On a proposé l’Index Volcanique d’Explosivité, ou VEI, en 1982 comme manière de décrire la taille ou l’importance relative d’éruptions volcaniques explosives.

C’est un index allant de 0-à-8 d’explosivité croissant. Chaque augmentation représente en nombre une augmentation autour d’un facteur de dix.

Le VEI emploie plusieurs facteurs pour assigner un nombre, y compris le volume de matériel pyroclastique éclaté (par exemple, ashfall, écoulements pyroclastiques, et tout autre ejecta), la taille de la colonne d’éruption, la durée en heures, et les limites descriptives qualitatives.


sources : http://www.futura-sciences.com/ / http://www.ac-nancy-metz.fr

http://volcanoes.usgs.gov/ / http://pagesperso-orange.fr/meteoclimato/

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