L’or noir sous la glace
L’Arctique recèle 90 milliards de barils de pétrole.
Une étude américaine a révélé mercredi 23 juillet 2008 que l’arctique recèlerait un cinquième des ressources en hydrocarbures encore inexplorées à la surface du globe. Une lutte acharnée s’annonce autour des frontières de la Russie, des États-Unis, de la Norvège, du Danemark et du Canada. 90 milliards de barils de pétrole et 47 milliards de mètres cubes de gaz naturel sont en jeu. Si pour le commun des mortels la beauté des pôles est synonyme de vastes étendues saupoudrés d’un confortable manteau neigeux, d’autres, plus matérialistes, y ont trouvé une mine d’or. D’or noir. Selon la plus grande étude jamais menée par le United States Geological Survey (USGS), une prestigieuse agence chargée de l’étude des ressource naturelles de notre planète, l’Arctique regorgerait de réserves impressionnantes en hydrocarbures.
WASHINGTON, 23 juillet (Xinhua) — Le cercle du Pôle nord Arctique renfermerait des réserves inexploitées de quelques 90 milliards de barils de pétrole, du pétrole techniquement récupérable, selon une estimation de l’agence gouvernementale américaine de recherche géologique, publiée mercredi 23 juillet 2008.
Mais l’Arctique recèle également 1.670 billions de pieds cube de gaz naturel techniquement récupérable, et 44 millions de barils de gaz naturel liquide également récupérable, selon l’US Geological Survey (USGS).
Ces ressources naturelles sont réparties dans 25 régions définies géologiquement considérées commes potentiellement receleuses de pétrole, selon l’estimation qui constitue la première évaluation publique des ressources de pétrole de la zone nord du cercle Arctique.
Ces ressources représentent environ 22% des ressources inexplorées récupérables du monde. Les richesses énergétiques de l’Arctique représentent ainsi 13% du pétrole non-découvert, 30% du gaz naturel non-découvert et 20% du gaz naturel liquide non-découvert. Et l’exploitation de ces énergies devrait se faire pour 84% offshore.
« Avant que nous ne puissions prendre des décisions sur notre prochaine utilisation du pétrole et du gaz et des décisions sur la protection des espèces en danger, des communautés indigènes et de la santé de notre planète, nous avons besoin de savoir ce qui reste », a déclaré le directeur de l’USGS Mark Myers.
« Avec cette estimation, nous allons fournir la même information à toutes les personnes dans le monde pour que la communauté mondiale puisse prendre ces décisions difficiles », a-t-il dit.
Selon ces estimations totales, plus de la moitié des ressources de pétrole non découvert est justement dans les trois provinces géologiques, l’Alaska arctique, les bassins de l’Amerasia et les bassins de l’est du Groenland. Sur une base équivalente du pétrole, le gaz naturel non découvert est trois fois plus abondant que le pétrole en Arctique.
Plus de 70% du gaz naturel non découvert se trouverait dans trois régions, le bassin de l’ouest de la Sibérie, les bassins de Barents et l’Alaska arctique, montrent les estimations de l’agence américaine.
Jusqu’à présent, l’exploration destinée à la recherche de pétrole a conduit à la découverte de plus de 400 champs de pétrole et de gaz dans le cercle du Pôle nord arctique. Et ces champs recèlent quelque 40 milliards de barils de pétrole et 1.100 billions de pieds cubes de gaz, ainsi que 8,5 milliards de barils de gaz naturel liquide.
sources : http://www.french.xinhuanet.com/ / http://www.lesechos.fr/
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