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Un Monde de scientifiques

La science et le monde où nous vivons demandent de plus en plus de scientifiques pour résoudrent les problèmes de société. Ainsi d’un monde de mathématiciens, nous passons à un monde de scientifiques.

Le xx eme siècle a révolutionné le monde, quand sera t-il du XXI eme siècle ?

Demain sera donc scientifique ou pas du tout..

La bataille de la Recherche se fait depuis plusieurs années :

Le monde entier constate actuellement que les Etats-Unis ont assumé au fil des années le rôle d’une hyper-puissance hégémonique. La guerre qu’ils ont menée en Irak a montré à tous ceux qui en doutaient encore les années d’avance qu’ils possèdent sur le plan technologique. Mais cette avance ne concerne pas seulement les armements classiques. Elle s’exprime dans tous les domaines, sans exception, des sciences émergentes comme des sciences traditionnelles. En ce qui concerne les premières, la National Science Foundation, dans un rapport fameux de Juillet 2002 (Converging Technologies for Improving Human Performances), a fixé les objectifs : un leadership ne tolérant pas de rivaux en matière d’informatique et d’intelligence artificielle, de biotechnologies, de nanotechnologies et de sciences cognitives. Parmi ces dernières, la NSF met en priorité les méthodes d’acquisition et de réutilisation des connaissances. Mais ces nouvelles sciences n’éclipsent pas l’intérêt porté aux sciences et technologies plus traditionnelles, dans les domaines de l’énergie, l’aérospatial, l’environnement, les sciences sociales, l’économie… L’objectif est clairement défini. Il ne doit pas y avoir de domaines scientifiques où les Etats-Unis laisseraient à d’autres pays le leadership.

Les Etats européens et l’Union Européenne ont tous un rôle à jouer dans ces politiques scientifiques, le cas échéant en compétition interne. Les grandes collectivités locales y participeront aussi. Pour trouver les financements et les ressources humaines et intellectuelles nécessaires, il faudra découpler (détacher) les investissements de recherche des dépenses budgétaires annuelles. Les investissements de recherche, comme d’ailleurs d’autres grands équipements publics, ne peuvent s’amortir en 1 an, ni même parfois en 10 ans. Il faut limiter l’application des critères du Pacte de Stabilité à la gestion des dépenses courantes et trouver pour la science des modalités de financement et retour sur investissement à long terme.

Pour éviter la trop grande dispersion des efforts, il faudra multiplier les grands programmes européens, générateurs de ce que l’on appelait il y a quelques années des filières de retombées et de croissance. De tels programmes, par exemple aller sur Mars, développer l’énergie de fusion nucléaire, réaliser l' »ordinateur quantique », créer des machines conscientes, sont obligatoirement tenus à des résultats. Les organismes et les hommes y participant s’adaptent alors d’eux-mêmes aux exigences de la performance et de la qualité. Point ne sera besoin, en ce qui nous concerne, de « réformer le CNRS » pour cela.

Rappelons enfin ce qui devrait être une évidence mais ne l’est guère encore aujourd’hui, y compris dans l’esprit de beaucoup de scientifiques: la science ne peut reposer sur des bases socialement et politiquement solides que si ses objectifs, ses résultats et ses moyens font l’objet d’un dialogue citoyen permanent. Celui-ci doit s’organiser dès le niveau de l’école primaire.

Voici une page où de nombreux liens scientifiques ont été donnés et autant de thèmes très précieux : Liens

Les Etats pour rivaliser avec leurs concurrents n’auront pas d’autres choix que de pousser leurs étudiants vers un monde de scientifiques. Les rivalités financières énormes poussent les industries à innover, les multinationales à inventer. Sans révolutions technologiques, l’économie est portée à un effondrement économique et de nouvelles performances qu’elles auraient pu avoir.

Le dernier siècle a été profondément marqué par une quantité phénoménale d’inventions et la rapidité de l’expansion de celles-ci. On peut croire que le siècle qui vient tout juste de commencer continuera dans cette ligne directrice, ce qui conduit à poser beaucoup de questions : Qui seront les scientifiques de demains et qu’elles seront leurs idées? Je vous convie donc à cette analyse faite de l’intérieur de la communauté scientifique.

Il est indéniable que la science jouera un rôle majeur sur presque tous les aspects de la vie au 21ième siècle. On pense d’abord à la santé avec tous les médicaments, vaccins et techniques qui prolongeront nos vies et notre confort, ou encore avec l’informatisation qui change nos moyens de communiquer et nos manières de travailler. Mais ne sous-estimons pas non plus les recherches des sciences sociales qui permettent aux travailleurs sociaux de mieux nous aider. Par contre, les effets pervers de la science sont à redouter, que dire de cette théorie très difficile à rejeter qui dit que le VIH aurait été crée avec un vaccin contre la polio. On connaît tous des exemples où l’informatique a servi de moyen de propagation à des discours haineux ou encore à des actes carrément criminels (ex : pornographie infantile). Et d’une façon plus subtile, comment la publicité devient de plus en plus un art de la manipulation qui utilise les connaissances des failles de notre esprit. Les valeurs des générations émergentes de scientifiques auront un impact majeur sur la société de demain puisqu’ils choisiront la direction que prendront les futures innovations.

La diversité sexuelle est facile à observer, mais qu’en est-il de la diversité des valeurs chez nos futurs scientifiques? Le monde scientifique est maintenant très lié à l’industrie, très exigeante sur la performance et la rapidité. Même dans les applications plus personnelles de la science comme la psychologie ou la santé, le monde exige beaucoup des scientifiques, créant ainsi des contraintes qui limite la diversité de la communauté scientifique. Par exemple, un scientifique voulant prendre le temps de « survérifier » les impacts de sa découverte ne pourra pas continuer ses recherches très longtemps, ne répondant pas aux critères de rapidité de la société. Pourtant, il est indéniable qu’une attitude de ce genre est positive à long terme.

Le futur n’est pas encore écrit sur ce que deviendront les scientifiques, une chose est certaine c’est que les choses vont continuer de changer. Mais ce n’est pas seulement aux universitaires et futurs génies d’être conscientisés, la société tout entière est responsable de leur transmettre les valeurs qui leur tiennent à cœur, C’est à nous de soutenir le talent des jeunes en donnant une image positive des belles choses qui peuvent êtres réalisés avec la science.

sources : http://www.admiroutes.asso.fr/europepuissancescientifique/declar.htm / http://homepage.mac.com/misstick/iblog/C817904757/E1795296533/

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