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Un monde qui doublera son age

Ses proches l’appellent Miro, quand d’autres n’hésitent pas à le surnommer « le pape de la biologie ».Miroslav Radman , l’un des meilleurs biologistes généticiens au monde, est l’homme qui a découvert les secrets de la longévité. Pour lui, tout est possible, « au-delà de nos limites biologiques ». Prolonger notre existence de cent ans, c’est le défi de Miroslav Radman, l’un des plus grands généticiens de la planète.

Vivre jusqu’à 150 ans, en pleine forme ? Ce sera bientôt possible, d’après le conférencier. Chaque jour, l’espérance de vie de l’espèce humaine rallonge de six heures. Pourquoi ne pas accélérer le processus ? C’est le sujet de recherche de Miroslav Radman et de son équipe.

C’est l’un des meilleurs biologistes généticiens au monde. 

Après trente ans de recherche au CNRS puis à l’Inserm, Miroslav Radman est convaincu d’avoir trouvé le chemin vers l’élixir de jouvence. « C’est en décortiquant une étrange bactérie que j’ai acquis la conviction qu’il devenait possible de prolonger la vie humaine, en bonne santé, bien au-delà de ce qui est imaginable aujourd’hui. » Il s’est intéressé aux bactéries et aux protéines réparatrices, à la recherche de la clef avec laquelle nous allons pouvoir remonter notre horloge biologique et ralentir le vieillissement des cellules.

La robustesse d’un être vivant tient au mécanisme du maintien de la vie, c’est-à-dire à la capacité de renouvellement permanent de nos cellules. C’est pourquoi il a consacré une grande partie de ses recherches aux mécanismes de réparation de l’ADN, avec des travaux de recherche en génétique et biologie moléculaire. 

Mais aujourd’hui, il défend l’idée que les véritables maîtres d’œuvre sont les protéines. C’est de leur bonne qualité que dépend le bon fonctionnement de l’organisme. 

Le code de l’immortalité revient sur 40 années de travaux. Cet essai dessine aussi le portrait d’un savant hors normes, auteur d’une théorie scientifique qui pourrait révolutionner la médecine.

Conan la bactérie

Ses admirateurs l’appellent  » Conan la bactérie « , en hommage à son époustouflante robustesse. Exposée aux rayons ultraviolets du soleil, complètement déshydratée,Deinococcus radiodurans peut ressusciter à la première petite goutte de pluie. Tout aussi coriace, le rotifère bdelloïde, un animal microscopique aquatique, résiste aux radiations les plus extrêmes. Leur secret ? Un kit de survie incluant un jeu de copies du génome, des protéines blindées et un mécanisme performant de réparation de l’ADN. La palourde, championne du monde 410 ans, record de longévité animale. La bactérie qui ne meurt jamais  » Deinococcus radiodurans  » est quasi immortelle parce qu’elle arrive à s’autoréparer. Voici la manière dont elle s’y prend pour rafistoler son ADN. :

  • 1. Elle possède un jeu de copies dont elle se sert comme d’un stock de pièces détachées.
  • 2. Après irradiation, les chromosomes de la bactérie sont brisés en fragments d’ADN. Les extrémités de chaque fragment se transforment en extrémités simple brin.
  • 3. Chaque segment s’acoquine avec sa séquence complémentaire qu’il pioche dans un fragment intact provenant d’une autre copie du génome conservée par la bactérie. Le fragment d’ADN abîmé s’insère dans le fragment double brin intact.
  • 4. Tous les morceaux sont utilisés comme modèles et amorces pour initier la synthèse d’ADN.
  • 5. Les segments simple brin ainsi synthétisés se dissocient.
  • 6. Puis s’assemblent et forment des fragments d’ADN double brin.
  • 7.Le chromosome circulaire de la cellule se reconstitue. La synthèse des protéines est à nouveau opérationnelle : la cellule  » cliniquement morte  » refonctionne.

sources : https://www.franceculture.fr/https://www.parismatch.com / https://laurepouliquen.fr/

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