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Refroidissement du Groenland

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Entre 1958 et 2001, le Groenland s’est refroidi de 1,29 °C alors que, sur la même période, la Terre s’est réchauffée en moyenne de 0,53 °C. C’est ce que montre l’analyse des températures relevées durant quatorze années dans huit stations réparties sur la côte sud du pays. Un coup de froid qui serait lié à un renforcement de l’oscillation nord-atlantique (NAO), sorte de balancier atmosphérique qui gouverne le régime des vents au-dessus de l’Atlantique et de l’Europe du Nord.

Le terme pôle Nord appelé aussi le abusivement uniquement Groenland, est le point le plus au nord de la Terre. Le pôle Nord se situe au milieu de l’océan Arctique dans une zone en permanence couverte par la banquise.

 

 

Etudes climatiques

Les précipitations neigeuses qui s’accumulent au centre de l’île Artique se transforment progressivement en glace et assurent théoriquement la pérennité de cette calotte.

Les scientifiques mais aussi des organismes comme le GIEC s’intéressent de près à l’évolution de l’épaisseur de la glace et aux courants marins froids générés par la fonte (circulation thermo haline) dans le cadre du changement climatique.

Selon une étude et les rapports de sénateurs français, il est constaté qu’au Groenland,  il y a des pertes conséquentes au Sud-est mais des gains importants au centre. Ces accumulations sont le fait d’importantes chutes de neige. Au total, sur la décennie étudiée, le Groenland aurait vu sa masse de glace légèrement augmenter du fait de l’augmentation des précipitations. Cette donnée est évidemment très controversée puisqu’elle contredit plusieurs études antérieures ou sur des périodes plus récentes. Il semble que le cœur du débat soit de savoir « si la vitesse d’écoulement des glaciers qui serait de plus en plus rapide a un impact supérieur à l’augmentation des précipitations ».

Néanmoins le groenland perd 100 milliards de tonnes de glaces par an.

En octobre 2006, la revue Science proposent une nouvelle estimation de la vitesse de réduction des glaces du Groenland. Entre 2003 et 2005, elles auraient subi une perte nette d’environ 100 milliards de tonnes par an (100 Gt/an).

Pour ce travail, Scott Luthcke, chercheur au Goddard Space Flight Center de la NASA, a exploité les données de mesure gravimétrique fournies par les satellites jumeaux américains Grace (Gravity Recovery and Climate Experiment), lancés en mars 2002.

« Pas moins de quatre autres études ont récemment exploité ces données et sont parvenues à des pertes nettes comprises entre 80 et 230 Gt/an, rappelle Anny Cazenave, chercheur au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (Legos). L’originalité des travaux qui viennent d’être publiés, ajoute-t-elle, repose sur le traitement qui a été appliqué aux données pour affiner leur résolution spatiale et obtenir les variations de masse de six zones du Groenland. »

Signe de leur qualité, poursuit-elle, « ces résultats indiquent un gain de masse dans les zones situées à l’intérieur de la calotte et une perte, plus importante, sur ses marges méridionales. Cela recoupe les mesures altimétriques et interférométriques précédentes ». Les chercheurs remarquent en effet que, sous l’effet de précipitations neigeuses en augmentation au centre du Groenland, la calotte gagne en épaisseur. Tandis que sur ses bords, elle fond ou s’effondre dans la mer.

sources : http://www.larecherche.fr/ Ü E. Hanna et J. Cappelin, Geophys. Res. Lett., 30, 1132, 2003. / http://www.terre-finance.frhttp://www.lemonde.fr/

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