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D’El Nino à la Nina

La Niña signifie « La petite fille » en espagnol. Sa réputation est moins spectaculaire que son frère El Niño, surnommé l’« enfant terrible de la météo », mais ses impacts peuvent être tout aussi importants dans certaines régions du monde.

Un phénomène La Niña est caractérisé par une anomalie négative de l’eau de surface inférieure ou égale à -0,5 °C dans la zone équatoriale du Pacifique. Un phénomène El Niño est à l’inverse, c’est-à-dire qu’il est caractérisé par une anomalie positive de l’eau de surface d’au moins 0,5 °C dans la zone équatoriale du Pacifique.

L’intensité de ces écarts est classée et enregistrée sur une période de trois mois. Par exemple, pour qu’un El Niño soit considéré comme étant de forte intensité, l’écart positif de température doit égaler ou dépasser 1,5 °C durant un trimestre.

Si cet écart est de 2 °C, il sera considéré comme de très forte intensité. La Niña respecte ces critères à l’inverse (écart de -1,5 °C (fort) et -2,0 °C (très fort).

El Niño est une anomalie de température positive (zone rouge sur la carte) tandis que La Niña est une anomalie négative de température de l’eau de surface dans le Pacifique (zone en bleu). Source : NOAA

Les épisodes La Niña surviennent tous les 4 à 5 ans et durent en général 1 à 2 ans. La Niña suit souvent un épisode de El Niño, qui est l’effet inverse, en une sur-réaction de l’atmosphère afin de revenir à son état d’équilibre. Cependant, après un El Niño, le climat ne bascule pas toujours à une phase La Niña. Au xxe siècle, il n’y a eu que 17 épisodes La Niña modérés à forts, contre 25 El Niño modérés à forts.

Les anomalies climatiques mondiales liées à La Niña sont moins prononcées que celles associées à El Niño et, dans certaines régions, ont tendance à être inverses. Cependant, les effets de La Niña ne sont pas toujours le contraire de ceux d’El Niño. Les anomalies thermiques des eaux de surface ont des répercussions sur les phénomènes climatiques dans le bassin Pacifique avec la recrudescence de typhons dans l’océan Pacifique Ouest (Asie tropicale, Insulinde et Ouest de l’Océanie). En revanche, les eaux riches en nutriments dans l’océan Pacifique Est sont propices à la pêche1.

Ces modifications touchent aussi d’autres océans et donc d’autres régions du globe comme dans l’océan Atlantique où les ouragans sont plus nombreux, où des conditions climatiques plus sèches que la normale apparaissent dans l’Est de l’Amérique du Sud et dans l’Est de l’Afrique et où l’Afrique australe subit des conditions climatiques plus humides.

Actuellement on peut noter un retour de la Nina et c’est officiel.

La_Nina_impact

Un suivi est en cours dans les forums de TDF

sources : http://www.meteomedia.com/https://fr.wikipedia.org/

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