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L’Hérault sous les eaux

pluie diluvienne

Hérault sous les eaux : des gens « choqués d’avoir vu un tel cataclysme »

Pour la troisième fois en moins d’un mois, le département fait face à des pluies diluviennes qui font des dégâts très impressionnants.

De précédents bilans faisaient état de 300 personnes placées en sécurité au cours de la nuit, notamment grâce à 32 hélitreuillages. Le 29 septembre, déjà, Montpellier et une soixantaine de communes avoisinantes avaient subi une inondation majeure, entraînant la prise en charge de 4 000 « naufragés ». Que se passe t-il ?

 

 

« La situation est maîtrisée », a indiqué mardi matin la préfecture, qui avait mis en place une cellule de crise inondation dans la nuit. L’épisode n’a pas fait de victime, contrairement à celui de la nuit du 17 au 18 septembre qui avait coûté la vie à quatre personnes dans un camping de Lamalou-les-Bains (Hérault) et à une septuagénaire dans l’Aveyron.

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La météo ne leur a laissé aucun répit. Les habitants de l’Hérault ont vécu une nouvelle soirée de cauchemar dans la nuit de lundi à mardi 7 octobre. Une semaine après les inondations à Montpellier, des trombes d’eau se sont abattues lundi soir dans la région de Montpellier, alors que Météo France avait placé les départements de l’Hérault et du Gard en vigilance orange aux orages.

Placé en vigilance orange, le Lez est à nouveau sorti de son lit, s’offrant une crue encore plus spectaculaire que la semaine dernière. À certains endroits, la Mosson a également débordé de plus de 3 mètres, emportant troncs d’arbres et voitures. D’une manière générale, il est tombé en 8 heures l’équivalent de deux mois de pluie. Très vite, des parkings ont été inondés. Dans les rues, les voitures se sont retrouvées avec de l’eau jusqu’aux rétroviseurs.

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Image radar du 29 septembre 2014

Le 29 septembre 2014, le Lez, le fleuve qui traverse Montpellier, a aussi été placé en « vigilance crue rouge » alors que l’Orb et l’Hérault étaient eux en vigilance orange.

Avec 91 mm d’eau tombés entre 15 heures et 16 heures, la ville de Montpellier a donc été excessivement touchée par cet épisode cévenol, le deuxième dans la région, dix jours après celui qui avait fait quatre morts à Lamalou-les-Bains et un dans l’Aveyron.

« Une telle situation, très préoccupante, ne s’est pas produite au moins depuis 2003 sur le grand Montpellier », a expliqué Alix Roumagnac, dirigeant de Predict, une filiale de Météo-France, à France Bleu Hérault.

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Au total, autour de Montpellier, 32 axes ont été bloqués, dont les accès à l’aéroport et aux communes limitrophes de Palavas-les-Flots, Lattes et Mauguio. Quant aux écoles, la mairie de Montpellier a annoncé avoir mis en place un service d’urgence et devait ouvrir un centre d’hébergement pour garder les enfants. Les cours ont également été interrompus dans les lycées mais les élèves n’étaient pas autorisés à sortir sans leurs parents.

Mais alors, que se passe t-il cette année ?

Ces épisodes Cevenols sont en rapport avec l’eau de la Méditerrannée qui est surchauffée après l’été. Cette année la Méditerranée est à 26°.

Les cévennes créent un barrage naturel qui bloquent l’avancée des nuages et des orages. Ainsi c’est tout le sud des Cevennes qui est régulièrement touché.

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Ce phénomène naturel est noté depuis des siècles. Il n’y a rien d’anormal dans ce phénomène.

Ainsi au Moyen Age, des rapports historiques rapportent des inondations dantesques. Ce qui est nouveau à notre époque, ce sont les constructions humaines qui se sont multipliées avec les populations.

Il est aujourd’hui admis qu’il n’y a pas d’augmentation des phénomènes violents. L’explication se tient ailleurs. Si il y a une augmentation des catastrophes, c’est principalement du fait de l’augmentation des structures humaines. La Nature n’est pas plus déchaînée aujourd’hui qu’il y a 100 ans. L’amélioration des bases des données et des calculs de l’impact des catastrophes nous fait dire qu’il y a une augmentation des catastrophes. Mais l’Homme s’étant installé partout a oublié une chose très simple, notre planète est un monde mouvant qui n’a jamais été stable. Nous avons construit partout sans prendre en compte les paramètres les plus simples, comme le phénomène de l’érosion naturelle, comme les lieux de passages de tempêtes, comme les lieux d’une terre propice aux séismes. Depuis 2012, le monde connaît une population humaine inédite de plus de 7 milliards d’habitants, tout ceci est unique dans l’histoire de l’humanité. Il faut que notre planète puisse habiter et nourrir cette population. Les infrastructures sont devenues toujours plus complexes et de plus en plus nombreuses. C’est nouveau, et cela aura un impact massif sur la Terre.

Pendant ce temps, la planète va continuer de bouger et ne prendra jamais en compte l’avis de l’humanité pour se mouvoir naturellement. Un simple orage est devenu une calamité car nous avons oublié qu’il existait des orages. Une simple secousse et un simple mouvement de terrain nous rappelle amèrement que nous sommes petits face à la nature.

Même Jean Jouzel responsable du Giec nous répond en disant que rien ne nous permet de dire que c’est le réchauffement climatique qui est en cause, car nous n’avons pas assez de recule pour en savoir plus.

Un suivi est en cours ICI sur les événements actuels, car un nouvel épisode Cevenol semble se profiler pour le 11 et 12 octobre 2014…

sources : http://www.lepoint.fr/ / http://www.rtl.fr/

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Reportage de I-TV du 29 septembre 2014 :


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