Crise du Pétrole et énergies alternatives
Face à la flambée du Pétrole qui marque une nouvelle crise pétrolière. Des solutions existent pour passer du pétrole qui est la principale cause du changement climatique actuel.
Le pétrole est en train de détuire la terre par sa combustion directe, mais aussi, indirectement par ses produits dérivés comme les sacs plastique composés de polyéthylène. Une raison de plus pour lutter contre le pétrole… Le pétrole est en train de détruire la terre : guerres et tensions au Moyen Orient, pollution, catastrophes climatiques. Dehors le pétrole ! Comment se fait-il que les morts autres que nucléaire ne suscitent que l’inertie de tous alors que les morts virtuelles du nucléaire suscitent tant d’émoi ? Mystère….. Mais voici l’alternative…
Hors Salon de l’Automobile, voici la voiture à air comprimé. Elle est déjà là, bien réelle et sera présentée au Salon Marjolaine. C’est un véhicule économique (5 F aux 100 km au lieu de 80 F aujourd’hui avec l’essence) mais aussi non polluant, et qui va dépolluer. Mais c’est surtout un véhicule qui est le fruit d’un concept technique tout à fait novateur, inventé par Guy NEGRE, un ingénieur qui a fait carrière dans l’industrie pétrolière puis automobile où il a travaillé en Formule 1, on n’a donc pas à faire à un farfelu mais à un vrai pro. D’ailleurs, tous les tests effectués sur cette voiture ont été probants et plusieurs centaines de personnes à ce jour, dans plusieurs pays, l’ont essayé et se sont montrés pleinement satisfaits. Les études et mises au points ont nécessité 7 années de travail d’une équipe de 15 personnes et le dépôt de plus de 20 brevets.
Il existe plusieurs versions de ce véhicule :
1) Le taxi type Londonien avec bagages à l’avant à côté du conducteur et qui transporte 4 passagers assis.
2) La camionnette monovolume avec porte coulissante de 450 kg de charge utile.
3) Un Pick-up à 2 portes avec coffre découvert.
Ces 3 modèles couvrent donc l’essentiel des besoins urbains.
Techniquement, le véhicule est prêt. En 2 mois, sans publicité, 200 clients fermes se sont fait inscrire en liste d’attente pour ce type de véhicule.
La pollution industrielle s’ajoute à celle de 6 milliards d’individus qui rejettent du gaz carbonique, à 5 milliards de voitures et de poids lourds qui crachent quotidiennement des oxydes de carbone ; et cette pollution s’accumule au fil des ans. Mais les pressions, les intérêts en jeu, les politiques pensent qu’il est urgent de ne rien faire.
Espérons que tous, rapidement, comprendront où est l’intérêt de l’humanité : sa survie dans de bonnes conditions.
L’Energie Solaire :
L’énergie solaire est à l’origine de toutes les énergies :
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éolienne: une partie du rayonnement incidant réchauffe inégalement l’atmosphère au-dessus des terres et des mers, crée ainsi des zones de basse et de haute pression qui mettent en mouvement des masses d’air.
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hydraulique: les étendues d’eau réchauffées par le soleil dégagent de la vapeur d’eau qui retombent sous forme de précipitations sur les reliefs. Les cours d’eau grossissant entraînent, par gravité, roues et turbines.
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biomasse: la photosynthèse en permet la croissance.
L’énergie solaire reçue par notre bonne vieille terre vaut, en chiffres ronds, environ 10.000 fois la quantité totale d’énergie consommée par l’ensemble de l’humanité. En d’autres termes, capter 0,01% de cette énergie nous permettrait de nous passer de pétrole, de gaz, de charbon et d’uranium : c’est dire que cela fait un certain temps déjà que l’homme caresse l’idée d’exploiter cette énergie de manière significative. Il y a pourtant loin de la coupe aux lèvres : en 2002 le solaire a représenté 0,01% de l’énergie consommée en France (et 0,04% dans le monde). Est-ce à dire que nous ne pourrons jamais en tirer mieux ? Pour que chacun puisse se forger son propre jugement, je vous propose quelques calculs d’ordre de grandeur.
Pourrait-on produire l’électricité en France uniquement avec des panneaux solaires photovoltaïques ?
La production française d’électricité a été de 550 TW.h en 2002 (1 TW.h = 1 milliard de kW.h).
La production annuelle d’un panneau solaire photovoltaïque est de 100 kWh par m2, au moins sur la majeure partie de l’Europe.
Si nous ne regardons que les productions brutes, il faudrait donc couvrir de panneaux solaires une surface de 5.000.000.000 m2 environ pour assurer la production française d’électricité, soit 5.000 km2 environ. C’est certes considérable en valeur absolue, mais rapportée à la surface du territoire métropolitain (qui est de 500.000 km2), cela n’en représente que 1% environ. Et surtout, la surface bâtie en France (hors routes, parkings, et surfaces artificielles non bâties) est désormais supérieure à 10.000 km2 (cette valeur a été atteinte en 1997.)
En nous contentant de couvrir la moitié de la surface de toits existante de panneaux solaires, nous pouvons donc disposer d’une productionbrute qui est du même ordre de grandeur que notre consommation électrique annuelle, c’est-à-dire quelque chose qui est de l’ordre de 20 à 40% de notre consommation d’énergie totale, selon la manière de compter l’électricité.
En outre, la consommation finale d’électricité en France en 2002 n’a pas été de 550 TWh, mais plutôt de 420 TWh : 10% de la production est perdue dans le réseau électrique pendant le transport et la distribution, et 15% de notre électricité est exportée. Comme la production solaire est généralement faite sur le lieu de consommation, nous n’avons pas à tenir compte des pertes de réseau pour la production photovoltaïque si celle-ci devient très répandue. Par ailleurs il semblerait curieux de faire de l’électricité de cette manière pour l’exporter, donc c’est plutôt sur les 420 TWh de consommation domestique qu’il faut raisonner, et la surface à mobiliser est un peu moins importante : 0,8% du territoire plutôt que 1%.
En outre, la production des panneaux solaires va encore connaître des sauts technologiques. Par exemple, avec les technologies dites des couches minces (parce que cela consiste à déposer de très minces couches de semi-conducteur sur un substrat en plastique), la durée de production du panneau qui compense l’énergie dépensée pour sa fabrication pourrait être ramenée à moins de 2 ans, voire à moins d’un an. Cela lèverait un premier obstacle pour envisager un déploiement significatif de cette forme de production (rappelons que la consommation de filière des hydrocarbures est de 20% : cela signifie que pour chaque litre de pétrole consommé au final nous avons brûlé 20 cl en plus pour l’extraction, le transport et le raffinage).
L’énergie éolienne :
Outre les nombreux avantages qu’elle partage avec les autres sources renouvelables d’énergie, l’exploitation de l’énergie du vent présente une série d’avantages propres.
- L’énergie éolienne est modulable et peut être parfaitement adaptée au capital disponible ainsi qu’aux besoins en énergie. Il n’y a donc pas d’investissements superflus. Cette modularité permet aussi de maintenir en fonctionnement la plus grande partie de l’installation lorsqu’une pièce est défectueuse.
- Les frais de fonctionnement sont assez limités étant donné le haut niveau de fiabilité et la relative simplicité des technologies mises en oeuvre.
- Le prix de revient d’une éolienne va probablement diminuer dans les années à venir suite aux économies d’échelle qui pourront être réalisées sur leur fabrication.
- Techniquement au point, les éoliennes sont rentables dans les régions bien ventées.
- La période de haute productivité, située souvent en hiver où les vents sont plus forts, correspond à la période de l’année où la demande d’énergie est la plus importante.
Nous l’aurons donc compris avec ces 3 exemples, il existe des solutions alternatives et efficaces au pétrole qui n’est autre que le plus grand fléau que la planète ait connu. Le niveau actuel du Baril prouve simplement que la demande est fortement en hausse. Depuis la révolution industrielle, la consommation d’énergie n’a cessé d’augmenter. Cette évolution est différente suivant les régions : la croissance de la demande énergétique est très importante aux Etats-Unis et en Chine alors qu’elle est relativement faible pour les pays d’Europe de l’Ouest et en régression pour la Russie. La modération de la demande de pétrole en Europe est due aux crises de 1973 et 1979, suite auxquelles les gouvernements ont engagé des politiques de réduction de la dépendance au pétrole.
Les Etats-Unis sont particulièrement vulnérables à la pénurie de pétrole. Avec 4,6 % de la population mondiale, ce pays représente pourtant plus de 25 % de la consommation d’énergie mondiale. Bien qu’ils soient eux-mêmes gros producteur de pétrole et de gaz, les Etats-Unis doivent ainsi importer chaque jour plus de 16 % de leurs approvisionnements en pétrole. Cette dépendance risque de s’accroître dans les prochaines années, car ils prévoient une augmentation de 33 % de la consommation de pétrole.
sources : http://www.monde-solidaire.org/spip/article.php3?id_article=841 / http://www.aci-multimedia.net/bio/voiture_air_comprime.htm /http://www.inti.be/ecotopie/sol.html / http://www.manicore.com/documentation/solaire.html /http://www.fnh.org/naturoscope/Energie/Eolienne/Eole1.htm / http://www.inti.be/ecotopie/eolcrit.html /http://www.linternaute.com/savoir/petrole/consommation.shtml
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