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Dossier Refroidissement épisode 1

LE RECHAUFFEMENT GLOBAL ET LE GULF STREAM

INTRODUCTION :

Nous allons expliquer tout ce qui se rapporte au Gulf Stream, au réchauffement global et aux « prétendues mesures », comme celles préconisées dans le rapport de Kyoto, afin de diminuer les émanations de gaz à effet de serre dans l?atmosphère de 3 à 5 %. La plupart des pays respectent peu ces recommandations et au lieu de foncer dans un mur à 100 km/h et bien on n?y fonce qu?a 95 km/h, bon exemple de la mentalité humaine ramenée à l?ignorance d?un gamin de 5 ans !

 

I/ Le Réchauffement global

l) L?administration Bush

Lorsque les discussions traitaient de la fonte des Pôles Nord et Sud, le gouvernement Bush et les entités officielles ont déclaré que les scientifiques mondiaux étaient dans l’erreur à propos de leurs conclusions qui parlent d’un grand danger, et ils ont amené le public américain à croire qu’il n’y avait pas de réel problème.

Le gouvernement américain contribue au réchauffement global en polluant la planète avec 25% des émissions de CO2,

la discussion sur la politique de M. Bush à ce sujet est essentielle.

Etant donné la menace imminente de réchauffement global, l’administration Bush aurait dû lancer une Guerre contre la Chaleur. Après tout, lorsque Bush était candidat à la présidence en 2000, il jura « d’établir des objectifs de réduction » pour les émissions de dioxyde de carbone, disant qu’il en ferait une question prioritaire.

Cependant, une fois qu’il devint Président, la réduction des émissions de carbone a été la première promesse qu’il rompit, et il n’a pas cessé depuis. Deux mois après sa prise de mandat, l’administration se retira du Protocole de Kyoto, traité mondial que les Etats-Unis avaient signé en 1997 pour établir des limites strictes à ces émissions. Bush institua à sa place un plan volontaire d’émissions qui a été un échec cuisant : depuis, seulement onze sociétés ont accepté de diminuer leurs émissions de CO2.

Le président a aussi incorporé le groupe officiel qui contrôle les changements climatiques dans le Département du Commerce, dirigé par le Secrétaire Don Evans, un dirigeant de compagnie pétrolière. Et il demanda d’effectuer une recherche complémentaire qui pourrait reporter toute régulation significative pendant une dizaine d’années encore. « Nous ne savons pas combien notre climat pourrait se modifier dans le futur », a déclaré Bush dans un discours dans le Jardin Rose. De tels propos ont conduit une vingtaine de lauréats du Prix Nobel à signer une lettre ouverte qui blâme l’administration « d’avoir miné de manière conséquente » la compréhension du public sur le rôle de l’homme dans le réchauffement de la planète. (Le conseiller scientifique de Bush a refusé d’être interviewé pour cet article).

Alors la censure commença. En Septembre 2002, l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) émit un rapport sur la qualité de l’air, qui pour la première fois depuis 1996, ne mentionnait pas le réchauffement global. Sept mois plus tard, la Maison Blanche fit de grosses révisions au chapitre sur le changement de climat du rapport de l’EPA « Rapport sur l’Environnement» en invoquant l’influence humaine, effaçant les références de l’impact sur la santé du réchauffement et en insérant des données sur le climat provenant de l’Institut Américain du Pétrole. L’EPA retira le chapitre altéré, en indiquant sur une note interne « qu’il ne représente plus le consensus scientifique sur le changement climatique ».

Même quelques Républicains ont été étonnés de l’ingérence de Bush sur les affaires de l’EPA. « Ce qui semble évident, avec George W. Bush, c’est que l’EPA doit prendre ses ordres de la Maison Blanche concernant les affaires de régulation », dit Russel Train, qui a dirigé l’agence sous la présidence de Nixon et de Ford. « A mon époque, je n’ai jamais vu ceci se produire. Jamais ». M. Train, qui avait reçu la Médaille Présidentielle de la Liberté de M. Bush père, parle de l’approche du Réchauffement Global de cette administration comme étant « totalement erronée » et « irresponsable ».

M. Bush peut compter sur les principaux Républicains au Congrès pour bloquer tous les efforts pour infléchir la courbe de pollution et éviter le désastre. M. James Inhofe, Président du Comité de l’Environnement et des Travaux Publics, rejette la thèse du réchauffement global comme étant un « mensonge ». Dans un discours en Juillet dernier, Inhofe compara le IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change, Panel intergouvernemental sur les changements climatiques) aux soviétiques et exalta les vertus de ce qu’il appelle « un monde renforcé en CO2

». « C’est mon plus fervent désir » conclut-il, « que le Congrès rejettera les prophéties colportées par la propagande, masquée sous le nom de science, au nom du sauvetage de la planète d’un désastre catastrophique ».

D’un autre point de vue, sur le même article nous lisons : « L’Administration Bush n’a pas de plan crédible, soit pour le pays soit internationalement, pour contrer le problème (le réchauffement global) – indique Michel Oppenheimer, un climatologue de l’Université de Princeton. L’Administration soutient qu’ils ne peuvent pas faire face au réchauffement climatique « parce que la science est faible ». Et cette approche est indéfendable, car la science n’est pas faible ».

2) La fonte du pôle nord

A présent regardons les faits. Il y a deux étés, le Pôle Nord a fondu complètement pour la première fois de l’histoire que nous connaissons. Des navires privés et militaires ont réussi à traverser le Pôle Nord ! Cette zone n’avait jamais présenté cet aspect: elle avait auparavant au moins 300 m d’épaisseur de glace solide.

« Greenpeace » avait annoncé il y a quelques années que, entre l’hiver et l’été, le Pôle Nord avait reculé d’environ 500 m, mais personne n’en avait pris note.

Mais finalement, grâce à Andrew Marshall, le Pentagone, a dit la vérité à la revue « Fortune » le 9 Février. Il a montré une photo satellite du Pôle Nord en 1970, et ensuite, une photo prise en 2003: d’après le Pentagone, ce dernier cliché révèle que 40% du Pôle Nord a fondu en seulement 33 ans. Et, actuellement, il fond de plus en plus rapidement. Le Pentagone a prouvé maintenant que toutes ces affirmations officielles qui niaient la fonte des pôles étaient simplement un mensonge. Et ce mensonge est encore plus préjudiciable que toute l’attitude de Bush dans la guerre en Irak.

3) La fonte du pôle sud

La plateforme Larsen A du Pôle Sud s’est détachée il y deux ans, ce qui a surpris bien de scientifiques. A cette époque, le personnel scientifique qui étudiait cet événement nous indiqua que ce n’était pas une grande affaire, car cette plateforme n’était connectée au Pôle Sud que depuis 10.000 ans.

Et ces mêmes scientifiques ont ajouté que la plateforme Larsen B (qui se trouvait derrière la Larsen A) ne fondrait jamais, car elle s’y trouvait depuis des milliers d’années. Pourtant, l’année dernière, la plateforme Larsen B se détacha et s’échoua dans la mer.

Ces mêmes scientifiques indiquèrent qu’elle mettrait au moins six mois à fondre étant donné sa taille énorme, mais à nouveau ils se sont trompés. Elle a fondu en seulement 35 jours et, encore plus frappant, elle a élevé le niveau des océans de presque 2,5 cm.

Maintenant que la plateforme Larsen B a disparu, un gigantesque iceberg (appelé la plateforme Ross) est menacé et la seule chose qui empêchait celui-ci d’aller dans la mer, c’était la Larsen B.

Si la plateforme Ross dérivait dans l’océan, il a été estimé qu’elle ferait remonter le niveau des océans de 4,8 m à 6 m. Et ceci, changerait le monde, car 80% de la population vit sur la côte. Elle commence déjà à se fissurer et à fondre d?après les informations trouvées dans le Quid 2005 et un site Internet (voir sources) dans le dernier volet de ce dossier.

II) Le Réchauffement Global et ses conséquences.

1) La disparition d?espèces et apparition de maladies

« Nos projections indiquent que de 6 à 14% ou de 700 à 2.500 de toutes les espèces d?oiseaux pourraient avoir disparu d’ici 2100, -selon les différents scénarios informatiques- et une espèce sur quatre risque aussi d’être sérieusement menacée d’extinction », a expliqué dans un communiqué Cagan H. Sekercioglu, principal responsable de l’équipe de scientifiques du Centre de conservation biologique de Stanford (CCB) ayant conduit cette recherche.

Les résultats de cette étude interviennent après la publication en novembre du rapport de l’Union Mondiale de Conservation des Espèces (World Conservation Union/WCU), selon lequel 12% des espèces d’oiseaux de la planète sont déjà menacées d’extinction. Le WCU a également conclu dans ce même rapport que près d’un quart des mammifères, un tiers des amphibiens et 42% de toutes les tortues pourraient aussi disparaître d’ici la fin du siècle.

« Bien que seulement 1,3% des espèces d’oiseaux aient disparu depuis 1500, le nombre total d’oiseaux a diminué de 20 à 25% durant cette même période », a également relevé Cagan Sekercioglu?

La disparition d’espèces d’oiseaux peut aussi entraîner une recrudescence d’infections chez les humains comme la maladie de Lyme. C’est ainsi que la forte diminution des pigeons voyageurs s’est accompagnée d’un accroissement des cas de cette maladie dont est surtout porteuse la souris sylvestre et qui était la proie favorite de ces oiseaux, ont expliqué ces chercheurs.

En Inde, la forte baisse du nombre des vautours dans les années 90 a entraîné une explosion de la population de rats et de chiens sauvages dont un grand nombre avaient la rage. Plus de 30.000 Indiens sont morts de cette maladie en 1997, soit la moitié du total mondial pour cette année là, ont souligné ces scientifiques.

Le rapport cite aussi le rôle crucial joué par les oiseaux pour contrôler la population des moustiques et autres pestes destructrices des cultures et aussi porteurs de maladies humaines dont celle de Lyme.

suite dans le dossier Episode 2… Les liens seront affichés dans la dossier N°3

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