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Un monde de Robots-Sapiens

Voici une interface cerveau machine, on la distingue difficilement car elle n’est pas plus grosse qu’une molécule. Elle se constitue de nano tube auto assemblée qui n’a pas encore été inventée. Une fois implantée, elle vous permettra de contrôler votre ordinateur directement avec votre cerveau.

Plus intelligent, vous raisonnerez plus vite et votre mémoire sera décuplée. Vous serez capables de réciter l’œuvre complète de Molière ou bien même de calculer de tête la valeur de Pie. Tel sera le futur.

On croirait de la science fiction, mais il en n’est rien. Depuis plus d’un siècle, les neuro-scientifiques étudient le cerveau et en révèlent peu à peu les secrets. Ils s’apprêtent à faire d’incroyables avancées et permettront de restituer la parole à ceux qui l’auront perdue. De remplacer l’utilisation des membres manquants et même faire de ceux qui le souhaitent des sur hommes.

Après le séquençage du génome humain, le déchiffrage du code neural est sans conteste le défit le plus important de la science. Si on parvient à créer cette interface, le cerveau sera comme prolongé et l’humain sera transformé, réinventé. Une nouvelle espèce verra le jour. L’Homme et la machine ne feront plus qu’un. Voici venir le Robot-Sapiens…

Une interface cerveau-machine (ICM) désigne un système de liaison directe entre un cerveau et un ordinateur, permettant à un individu de communiquer avec son environnement sans passer par l’action des nerfs périphériques et des muscles. L’idée est déjà ancienne, puisque le concept a été proposé en 1973 dans un article de Jacques J. Vidal et que les premiers essais cliniques sur l’homme ont été menés en 1980 par l’équipe de Thomas Elbert.

La médecine est bien sûr une des applications majeures des ICM et de nombreux patients sont concernés. Par exemple, certains accidents vasculaires cérébraux dans le tronc cérébral provoquent une paralysie complète, à la seule exception des paupières, alors même que le sujet est parfaitement conscient (locked-in syndrom). Les scléroses latérales amyotrophiques (maladie de Lou Gehrig ou de Charcot) se caractérisent, quant à elles, par une paralysie et une amyotrophie progressives, privant les patients de leur capacité à communiquer et se mouvoir. Les lésions de la moelle épinière privent pareillement certaines victimes de l’usage de leurs membres supérieurs et inférieurs.

La structure d’une ICM comprend un système d’acquisition et de traitement des signaux cérébraux, un système de classification et traduction de ces signaux dans un ordinateur, un système de commande mécanique d’un élément de l’environnement (un clavier sur écran, un fauteuil roulant, une prothèse, etc.), et une boucle finale d’apprentissage par rétroaction, permettant à l’utilisateur de progresser dans la maîtrise de l’ICM et à l’ICM d’affiner l’interprétation des activités cérébrales du patient (biofeedback).

Les signaux proviennent de l’activité électrique des neurones. Leur acquisition peut être invasive : une électrode unique ou une grille d’électrodes est alors implantée dans le cortex, avec une excellente résolution spatiale (sensibilité au neurone ou au microréseau de neurones). Une grille d’électrodes est parfois posée sous ou sur la dure-mère, permettant de produire un électrocorticogramme. Les techniques non invasives consistent à placer les électrodes sur le cuir chevelu, afin de produire un électroencéphalogramme. Mais la résolution spatiale est alors faible et la durée d’enregistrement est limitée à quelques jours.

Les signaux de l’activité cérébrale du patient sont plus ou moins complexes à traiter, selon qu’il s’agit du potentiel d’action d’un seul neurone ou de l’activité de plusieurs millions d’entre eux. La difficulté réside aussi dans le processus d’apprentissage réciproque entre l’individu et le système.

La commercialisation ?

Les progrès sur le front de l’interfaçage des machines avec le cerveau se notent quasiment chaque mois. Cependant, une étape importante a peut être été franchie en ce mois de novembre: Hitachi envisagerait en effet de commercialiser un tel système d’ici 2011-2012.

Le nouvel appareil utilise une technique de “topographie optique”. Cette méthode mesure la circulation du sang dans le cerveau grâce à une lumière proche de l’infrarouge: on peut donc savoir quelles sont les zones cérébrales activées. Ainsi, il a été possible aux expérimentateurs de faire fonctionner l’interrupteur marche/arrêt d’un train électrique en activant diverses régions de leur cerveau, par exemple en effectuant du calcul mental ou en s’imaginant chanter.

La topographie spatiale est non-intrusive: elle ne nécessite pas d’intervention chirurgicale. De plus, contrairement à l’IRM (Imagerie à Résonance Magnétique), par exemple, elle n’exige pas l’immobilité totale de la part du patient. Elle est sans danger et n’implique pas l’absorption de molécules radioactives, comme dans le cas de la TEP (Tomographie par émission de positons). Enfin, l’appareillage est compact et peut être déplacé. Autant d’avantages qui jouent certainement en faveur d’une possible commercialisation.

A moins que la commercialisation ait déjà commencé :

Basé sur les dernier développement en neuro-technologie, Emotiv a mis au point une nouvelle interface pour l‘interaction homme-machine : le casque EPOC qui utilise un ensemble de capteurs pour convertir en signaux électriques vos pensées, sentiments ou expressions. Le casque EPOC est bien sûr sans fil pour une grande liberté de mouvement et dispose de 14 capteurs salins avec une position bien présice sur le crane. Un gyroscope est aussi intégré afin de pouvoir affiner au mieux un curseur, ou un contrôle de caméra. La batterie Lithium offre 12 heures d’autonomie. L’Emotiv EPOC semble déjà en vente à 299$.

Cependant le vrai Robot-Sapiens verra probablement le jour en 2029 :

Grâce à cette fusion entre l’homme et la machine, on veut atteindre ce qu’on appelle «La singularité», cet exploit est prévu pour l’an 2029. Pour découvrir le fonctionnement du cerveau humain, les scientifique ont recours à des méthodes de plus en plus radicales. On étudie d’abord les rats car leur espèce existe depuis des milliers d’années et a survécu à tout. Le résultat des expériences : des rats télécommandés. On peut les guider et les faire marcher en stimulant des zones particulières de leurs cerveaux.

Hugo de Garis est un scientifique qui fabrique des cerveaux artificiels. Il est donc conscient des fantastiques possibilités qu’offrent ces méthodes. On peut créer de faux hommes ; c’est une idées qui plaît à certains et en révolte d’autres. Une telle révolution peut créer la guerre du XXIe siècle, si cela se produit, on pourra parler de Gigamortalité.

La peur de la technologie et de son impact sur l’homme est justifiée car on ne maîtrise pas l’ampleur que ces effets pourraient avoir sur la vie et l’humanité… Mais à ce rythme, la technologie ne nous demande plus notre avis, on évolue beaucoup trop rapidement… jusqu’où ira-t-on ?

sources : http://www.inserm.fr / http://www.techno-science.net/ / Les Robots-Sapiens – La 5 / http://www.semageek.com/ / http://www.mystere-tv.com/

Robots Sapiens

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