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Pendant la COP21, deux navires partent du Japon pour chasser la baleine en Antarctique

Deux baleiniers japonais ont quitté Shimonoseki, un des principaux points de départ de la pêche à la baleine, mardi 1er décembre, à destination de l’Antarctique, selon l’agence gouvernementale japonaise chargée de la pêche.

Le Japon avait été contraint de renoncer à la pêche aux cétacés après une décision en mars 2014 de la Cour internationale de justice (CIJ), qui, saisie par l’Australie, a jugé que le Japon détournait à des fins commerciales une activité présentée comme étant destinée à la recherche animale.

En 2013, au nom de la recherche, les baleiniers japonais ont ainsi harponné 417 cétacés en Antarctique et 115 dans le Pacifique Nord-Ouest. Après la décision, les baleiniers japonais avaient repris la mer, mais sans harpons.

Depuis, le Japon a soumis un nouveau programme à la Commission baleinière internationale (CBI), lequel prévoit de capturer 3 996 petits rorquals en Antarctique dans les douze prochaines années, soit 333 par saison, contre environ 900 dans le cadre du précédent programme condamné.

baleines

Des associations de défense de l’environnement sont vent debout après la décision de l’archipel nippon de reprendre la chasse « scientifique » à la baleine dans l’Antarctique. Un bras de fer s’engage.

« Ce n’est pas de la recherche scientifique mais bien du commerce, et cela a été déclaré illégal par la Cour internationale de justice », a déclaré mardi Nathaniel Pelle, de Greenpeace en Australie.
L’archipel avait été contraint de renoncer à la saison 2014-2015 après une décision en mars 2014 de la CIJ. Saisie par l’Australie, celle-ci avait jugé que le Japon détournait à des fins commerciales une activité présentée comme étant destinée à la recherche animale.

Sea-Shepherd

Dans les assiettes
De son côté, l’association écologique Sea Shepherd a d’ores et déjà annoncé que son bateau, le Steve Irwin, qui est amarré à Melbourne, prendrait la mer dans la semaine pour empêcher « toute activité illégale », même s’il lui faudra avant localiser la mission japonaise dans le vaste océan. Le Japon chasse les baleines en divers lieux en exploitant une faille dans le moratoire mondial de 1986, qui tolère la recherche létale sur les mammifères. Mais Tokyo n’a jamais fait un secret du fait que la viande de l’animal marin finissait souvent dans les assiettes.

L’Argentine a exprimé mardi son opposition et son indignation à l’égard de la décision du Japon de reprendre la chasse à la baleine.

Suite à un reportage sur le site Internet du quotidien argentin, La Nacion, les lecteurs ont exprimé leur colère à l’égard de la reprise de la chasse à la baleine par le Japon.

« Ils commencent par les manger puis ils font leur recherche scientifique sur les restes », s’exclame un lecteur dénommé « Detodounpocomas ».

Des commentaires similaires ont été publiés sur le site Internet du Clarin, le plus grand journal argentin.

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extraits et sources http://www.lemonde.fr/http://www.lnc.nc/ / http://french.xinhuanet.com/

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