La France inaugure la plus grande centrale solaire d’Europe
La PME française contrôlée par Impala, le holding de Jacques Veyrat, a inauguré le 1er décembre 2015 à Cestas, près de Bordeaux, la plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Europe. L’installation est immense.
Composée d’un million de panneaux solaires accolés les uns aux autres, elle s’étend sur 260 hectares -l’équivalent de 350 terrains de football. Sa puissance installée, 300 mégawatts crête (MWc), lui permettra de produire en moyenne 350 gigawattheures (GWh) par an, l’équivalent de la consommation moyenne de 50.000 foyers. C’est gigantesque. La centrale est directement reliée au réseau de transport de l’électricité.
L’une des centrales les plus rentables dans l’Hexagone
Conçue il y a deux ans et demie, cette centrale géante fait figure de vitrine aux yeux du monde entier. « Elle a été visitée par des délégations du Mozambique, de l’Australie, de chine, d’Égypte, etc », affirme Xavier Barbaro. Avec un tarif de vente de son électricité à EDF de 105 euros le MWh pendant 20 ans, elle figure parmi les centrales les plus rentables en fonctionnement dans l’Hexagone. Ce tarif reste supérieur au prix de l’électricité sur le marché en France (moins de 40 euros/MWh), mais il est emblématique de la forte baisse des prix du solaire ces dernières années.
« Dans une première version du projet, en 2010, nous arrivions à un prix de 300 euros », indique Xavier Barbaro. Le groupe a bénéficié de la chute du prix des panneaux, qui ont été divisés par trois en cinq ans, mais pas seulement. « Nous avons revu le design du parc pour optimiser l’occupation de l’espace et augmenter sa densité, réorganiser le chantier, etc », explique-t-il.
Celui-ci a démarré il y a à peine un an. Neoen a utilisé des panneaux construits par des groupes chinois (Yingli, Trina Solar et Canadian Solar), mais il a choisi des groupes français pour l’installation et les systèmes électriques : c’est Clemessy, une filiale d’Eiffage, qui a piloté le génie civil.
Eiffage a fourni le câblage et Schneider Electric les onduleurs. « Les acteurs français ont un vrai savoir-faire et sont très compétitifs », dit-il. « Dans des centrales au sol de cette taille, le panneau représente environ 45 % du coût final ». Pour financer l’investissement, de 360 millions d’euros au total, Neoen a réuni autour de lui huit partenaires : des fonds d’infrastructures comme Acofi, Morova, Omnes, ou le suisse KKB.
extrait et source de http://www.lesechos.fr/
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