Le Seasteading Institute milite et lève des fonds pour couvrir la planète de villes-nations flottantes échappant à la souveraineté des États. Modulaires et autonomes en énergie, ces cités laboratoires offriraient à leurs habitants le top des technologies numériques et génomiques pour vivre et travailler loin des taxes et des lois « terriennes ».

Ceci n’est pas de la science-fiction, mais un nouveau mode de vie auquel réfléchissent et travaillent depuis quelques années les adeptes du mouvement libertarien. Cette école de pensée qui veut se libérer de l’État et des impôts milite pour la pure loi capitaliste, la liberté complète des échanges et la coopération entre individus. Quoi de mieux alors que de mettre en pratique la méthode start-up, chère aux majors du web et d’investir dans la création des premiers prototypes de cités offshore.

Le Seasteading Institute a confié au BET néerlandais DeltaSync l’étude de faisabilité de la première ville flottante : financièrement abordable, confortable et modulaire. La première de ces cités laboratoires pourrait être établie dans le Golfe de Fonséca en Amérique centrale. Modulaire, elle serait constituée d’unités architecturales en béton renforcé qui, suivant le taux d’occupation, seraient agglomérées ou détachées. Le projet Blueseed est quant à lui un avant-goût de ces îles du futur, car il s’agit de créer au large de San Francisco une sorte de Silicon Valley flottante dans les eaux internationales. En bref, un navire géant pour start-up et geeks qui ne seraient ainsi pas soumis aux taxes et lois américaines.

sources : http://www.lemoniteur.fr/ / http://www.seasteading.org/