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Vers un minimum de Maunder

Pour les scientifiques russes nous allons vers une période glaciaire
Voilà encore un article parlant des constatations des scientifiques russes un peu plus précise que les autres. Pour eux, le réchauffement climatique est essentiellement dû à l’intensification de l’activité solaire. Ce réchauffement est d’ailleurs le prélude à une période de glaciation. Et, tenez vous bien, ils prédisent de gros changements en 2010-2011 pour nous… Un minimum de Maunder à l’Horizon ?

Des scientifiques russes contestent le réchauffement climatique

« La Terre n’est pas en train de se réchauffer; en réalité, elle est en passe de connaître un refroidissement global. »
C’est ce qu’affirme Habibullo Abdussamatov, directeur de l’observatoire de Poulkovo, à Saint Pétersbourg. Selon leurs recherches, le soleil varierait d’une manière cyclique, ce qui entraînerait des changements d’intensité dans les radiations qu’il produit. « La régularité établie de ces variations nous permet de tirer des conclusions quant aux conséquences observées sur le climat de la Terre lors des derniers siècles, et même millénaires. Il est ainsi possible de prévoir ces manifestations dans l’avenir. »

Le phénomène le plus remarquable dans la vie du soleil au cours du XXè siècle a été l’augmentation graduelle et extraordinaire du niveau de radiations, conditionné par la croissance de son rayon. Cela a eu pour conséquence l’augmentation de la température globale. Selon les scientifiques de Poulkovo, nous serions au maximum d’une période d’activité intense du soleil. Le plus haut maximum de l’activité solaire observé au cours du dernier millénaire a eu lieu durant le Moyen Âge, alors que le Groenland était caractérisé par le nom de « Terre verte » et peuplé par les Normands, qui avaient avancé vers le nord après leur conquête de l’Angleterre. Puis la Terre avait connu une baisse globale des températures d’un à deux degrés, ce qui avait provoqué la glaciation du Groenland durant la période appelée « minimum de Maunder » (1645-1715).

Selon les scientifiques de Poulkovo, la température globale a commencé à diminuer, ce qui ne se ressent pas encore puisque la Terre a la capacité de stocker la chaleur emmagasinée et de la redistribuer. Cependant, un nouveau « minimum » devrait se produire. Sur la période des derniers 7500 ans, ce serait la 19è fois que la Terre est confronté à ce phénomène climatique. « Nous estimons, à titre indicatif, que les radiations atteindront un minimum semblable à celui de Maunder en 2040. Comptant le retard des répercussions sur le climat, le refroidissement profond de la Terre arrivera vers 2055-2060. Les régions principalement du nord et du sud se verront alors couvertes de neige. La réflexion de la lumière solaire y provoquera une baisse encore plus nette des températures. Ce refroidissement suffira à augmenter la masse glacière du Groenland. Ailleurs, les hivers seront sévères et les étés plutôt froids. Enfin, la température de l’océan mondial [ndlr : terme réunissant les cinq océans] devrait baisser d’1.2 à 1.3°C. » Les scientifiques prévoient une réaugmentation de la température globale pour le début du XXIIè siècle, à l’occasion d’un renouvellement du cycle solaire. Cependant, Habibullo Abdussamatov met en garde : « ce refroidissement aura de graves conséquences, il est nécessaire de commencer à s’y préparer sérieusement. »

Mais les recherches du laboratoire entraînent une autre théorie :
« L’élévation de la température globale n’est en aucun cas liée à l’effet de serre. Elle est due à des manifestations astronomiques et non à l’activité humaine », affirme le docteur Abdussamatov. Il justifie sa théorie grâce à l’argument selon lequel la Terre a connu des périodes d’élévation globale de la température en l’absence complète d’activité industrielle. De plus, ils ont établi grâce à leurs observations, que l’« accumulation considérable de gaz carbonique dans l’atmosphère n’avait jamais précédé une augmentation de la température, mais qu’au contraire, était une conséquence de l’élévation de cette dernière. » Les recherches de l’observatoire vont donc à l’encontre des conclusions du Groupe intergouvernemental d’étude du climat (GIEC), parrainé par l’ONU et l’Organisation météorologique mondiale, qui dans son dernier rapport suggère « qu’il y a une influence perceptible de l’homme sur le climat », et selon qui « une augmentation de la température d’entre 1 et 3,5°C est prévisible d’ici à la fin du XXIe siècle ».

En réponse à cela, Habibullo Abdussamatov précise que des études de savants chinois publiées en janvier 2007 prédisent également une baisse naturelle de la température de la Terre au cours des 20 années à venir. De plus, les spécialistes de la NASA ont découvert une augmentation de la température globale de la planète Mars depuis 1995, « sans que cela puisse être imputé aux martiens ». Ce phénomène parallèle serait alors la conséquence directe d’un même facteur, l’augmentation à long terme des radiations solaires.

Enfin, dans le but de prévoir l’importance exacte des changements climatiques, l’observatoire de Poulkovo, associé à des scientifiques ukrainiens ont lancé le projet Astrometria, qui consiste en la construction d’un équipement scientifique destiné à mesurer précisément la forme et le diamètre du soleil. Il devrait être installé fin 2008 à bord du segment russe de la station spatiale internationale, et permettra des observations régulières dès 2009. « La vie sur Terre et ses conditions futures dépendant totalement de la stabilité de l’intensité de l’irradiation solaire », déclare Habibullo Abdussamatov. Les scientifiques espèrent pouvoir déterminer le scénario exact des changements climatiques à venir vers l’année 2016.

source : http://www.lecourrierderussie.ru/fr/

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