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Un virus inquiétant a déjà touché 59 personnes en Chine

En l’espace de quelques jours, une pneumonie a touché 59 personnes dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine, dont 7 sont dans un état critique. La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et pourrait s’avérer hautement contagieuse. Les autorités redoutent une nouvelle épidémie type SRAS qui avait causé près de 800 morts dans le sud-est asiatique en 2002 et 2003.

Une mystérieuse épidémie de pneumonie encore inconnue semble se propager comme une traînée de poudre en Chine depuis la semaine dernière. Lundi 6 janvier, 59 cas de cette maladie ont été confirmés par la Commission locale de la santé chinoise ; ils sont tous situés à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine. Sept personnes sont dans un état critique, mais « les 59 patients sont tous en vie et traités dans des hôpitaux », a rassuré la commission sur son site Internet.

Pour l’instant, un seul cas a été enregistré hors de Chine à Singapour, en l’occurrence une fillette de 3 ans qui avait voyagé à Wuhan, 21 cas « suspects » ont également été signalés à Hong Kong, même si le lien avec le virus n’a pas encore été établi. Les symptômes incluent une forte fièvre, des difficultés à respirer et des lésions invasives pulmonaires.

Menace sur l’Asie
Pour tenter de comprendre un peu plus ce virus mystérieux, la commission de la santé de Wuhan recherche la cause probable de contamination. Plusieurs patients sont des employés d’un marché de fruits de mer de la ville. Un marché qui a vendu aussi des animaux vivants comme des oiseaux et des lapins. Il est actuellement fermé pour décontamination. « La préoccupation est maintenant de savoir si le gibier (vendu au marché) est l’une des raisons de l’épidémie », a déclaré à CNN le professeur David Shu-Cheong Hui, de l’université chinoise de Hongkong.

Si les autorités craignent une contamination venue de l’animal, comme ça l’a été avec le Sras, la contamination entre deux humains n’a pas encore eu lieu. En effet, aucun agent du service où sont hospitalisés les patients n’a été infecté et aucune preuve de transmission entre deux humains n’a été identifiée sur les 160 personnes qui ont été en contact avec les personnes infectées.

Cependant, la menace est prise très au sérieux dans toute l’Asie, alors que le Nouvel An lunaire chinois, qui aura lieu le 25 janvier, sera l’occasion pour des centaines de millions de Chinois de voyager pour retrouver leur famille. À Singapour, les voyageurs devront passer un contrôle de température et, à Hongkong, les passagers en provenance de Wuhan seront filtrés.

sources : https://www.futura-sciences.com / https://www.lepoint.fr/

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