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Un climat insoupçonné

stratopshère


« D’importants changements dans le rayonnement ultraviolet solaire peuvent affecter indirectement le climat en impliquant des changements atmosphériques. Plus précisément, il est suggéré que la variabilité du climat à l’échelle centenaire pendant l’époque holocène a été contrôlé par le Soleil. » source Nature

Le minimum homérique a été examiné par Landscheidt dans un article écrit en 1981 comme l’un des 5 plus grands minima depuis 1500 avant JC lié au changement climatique. Sa prédiction était la suivante  » Il faut s’attendre à ce que les conditions climatiques dans au moins trois décennies après 1990 soient les plus sévères qu’après 1811… « cela semble désormais prémonitoire :

Eddy a attiré l’attention sur la constatation que le dossier 14C-porte la signature unique de grands minima de l’activité solaire. Il y eut seulement cinq de ces minimums depuis 1500 avant JC. D’après la nomenclature d’Eddy c’étaient le minimum de Maunder (M), le minimum Spoerer (S), le minimum grecque (G), le minimum homérique (H), et le minimum égyptien (E).

Durant le dernier millénaire, le climat de la planète a connu des changements qui correspondent étroitement dans le temps avec la phase d’amplitude à long terme des variations en question du soleil (Gates et Mintz, 1975). Le minium de Spoerer et le minimum de Maunder correspondent au petit âge glacière (Eddy, 1977). En ce qui concerne ce lien, les prédictions exactes du cycle séculaire du soleil, y compris des évaluations quantitatives, constituent un moyen précieux de prévoir l’avenir de la production d’électricité par exemple. De façon caractéristique, la dernière grande avancée des glaciers alpins, bien qu’elle ne soit pas aussi prolongée qu’au cours du Grand minima, a eu lieu dans les décennies après 1810 (Rudloff, 1967). Il faut s’attendre à ce que les conditions climatiques dans au moins trois décennies après 1990 soient les plus sévère depuis 1811.

Le minimum de Dalton s’est étalé de 1790 à 1830 avec une année sans été 1816 (Tambora), et la station d’Oberlach en Allemagne a mesuré une baisse des températures moyennes de 2 °C durant plus de 20 ans, soit une baisse rapide a l’échelle régionale.

Cela n’invalide pas le rôle des « gaz à effet de serre » dans le bilan de l’atmosphère. Il n’est pas nouveau qu’il y ait aussi d’autres facteurs, à côté de GES mais les GES n’ont jamais été correctement quantifiés. De plus, il faut savoir qu’un grand minima entraîne une forte diminution du rayonnement UV :

– Les UV solaire module l’ozone dans la stratosphère de manière significative.

– La diminution de l’effet des émissions de GES (moins d’ozone dans la stratosphère) provoquera donc un refroidissement supplémentaire de l’atmosphère.

Ajoutons les rayons cosmiques, donc plus de nuages et nous avons notre rétroaction négative, laquelle nous mettons en avant sur la Terre du Futur depuis des années.

Les océans régulent le climat à l’échelle décennale mais ils sont à long terme conduits par le soleil dans un réchauffement ou un refroidissement comme c’est le cas depuis actuellement depuis 1870 environ.

http://scrippsnews.ucsd.edu/Releases/?releaseID=1258

“La signification de cette étude est que non seulement nous voyons une différence de température qui indique un réchauffement à l’échelle globale, mais que la grandeur de ce changement de température depuis 1870 est le double de celui qui a été observé lors des 50 dernières années. Ceci implique que l’échelle de temps pour le réchauffement de l’océan n’est pas seulement celle des cinquante dernières années mais au moins de celle des 100 dernières années.”

Le rôle du soleil à été amplement sous-estimé par le GIEC

http://www.global-warming-and-the-clima … orcing.htm

Ce qu’il à trouvé c’est que les effets à court terme des impacts solaires sont encore plus importants que ceux qui viennent de l’évolution du signal ENSO. En outre, il n’y a pas d’influence statistiquement significative du rayonnement cosmique galactique tel que suggéré par Henrik Svensmark, la théorie des nuages n’est pas encore validé.

L’effet provient directement de l’intensité du vent solaire, des rayons UV et des changements dans les propriétés magnétiques dans la haute atmosphère.

Autrement dit, ignorer l’influence du Soleil dans les modèles climatiques est maintenant insoutenable.

Et l’on en revient au fait que le soleil modifie la circulation atmosphérique notamment la circulation de Brewer-Dobson selon le régime de La QBO (Oscillation Quasi Bisannuelle), mais il influence également la NAO (L’Oscillation Nord Atlantique) et la MJO (L’oscillation Madden-Jullian).

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Ecrit par Julien dit Frosty

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