On a marché sur la Lune
On a marché sur la Lune, c’était il y a 40 ans aujourd’hui.
Houston, 20 juillet 1969. L’atmosphère est oppressante dans la salle de contrôle de la Nasa. Le souffle court, le coeur battant, ingénieurs et techniciens ont les yeux rivés sur leurs ordinateurs.
D’il y a 40 ans à notre futur…
La voix de Buzz Aldrin grésille dans les haut-parleurs, égrenant les chiffres de la descente : » Altitude 300 pieds … 75 pieds … 40 pieds, nous ramassons un peu de poussière. » Sur le grand écran qui surplombe les têtes, on voit s’approcher la surface grise de la Lune. » 30 pieds, une ombre … 20 pieds … Contact, lumière. » Quelques mots encore. Puis la voix d’Armstrong : » Moteurs coupés. [Pause] Houston, ici base de la Tranquillité. L’Aigle s’est posé. » Concert de soupirs et d’applaudissements à Houston. Durant quelques minutes encore, des millions de téléviseurs retransmettent les échanges grésillant entre Houston, Buzz Aldrin et Neil Armstrong, les deux occupants du minuscule module qui vient de se poser sur la Lune. Puis la communication est interrompue et les écrans redeviennent noirs.
Et dans le futur qu’adviendra t-il de nos futures missions sur la Lune ?
On fêtera cet été les quarante ans du “grand pas pour l’humanité” de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin. Jeudi à 17h32 (23h32, heure de Paris), les Américains ont fait un premier pas vers la (re)conquête de l’espace en lançant une fusée Atlas V chargée d’un précieux chargement : les sondes LRO et LCROSS.
La NASA reprend le même chemin en envoyant deux sondes qui recueilleront des informations indispensables aux futures missions habitées.
La mission – suicide – du Lunar crater observation and sensing satellite (LCROSS) consiste à apporter la preuve de la présence d’eau. Présence indispensable à toute idée de base lunaire. La NASA estime à 50 000 $ le coût d’acheminement d’un litre d’eau sur place…
Selon le calendrier établi en 2004, cette première étape devrait mener à un retour de l’homme sur la Lune vers 2020. En ces temps de rigueur budgétaire, Barack Obama a récemment demandé à un groupe d’experts de réfléchir à l’utilité et aux modalités de la (re)conquête de l’espace. Nommé le mois dernier, ce panel devra rendre ses conclusions à la fin du mois d’aôut.
En attendant nous pouvons rêver d’un retour vers la Lune, mais Karl Sagan n’avait il pas dit que la Terre est le Berceau de l’Humanité. Nous pouvons toujours dire aujourd’hui que l’Homme n’a pas quitté son berceau même si il a envoyé des sondes au plus loin dans le système solaire.
les futures missions :
Le Soleil
Solar orbiter (2015 – …), une future mission de l’ESA, devant amener ses télescopes près du Soleil pour l’étudier en haute résolution.
Mercure
La mission de l’ESA prévue pour 2013 – 2019 : BepiColombo
Venus
La future mission de la NASA Venus In-Situ Explorer VISE (2013 – …).
Le futur atterriseur russe devant rester entre 2 mois et 1 an sur Vénus : Venera D (2013 – …).
La lune
La mission double de la NASA : Le Lunar Reconnaissance Orbiter et l’impacteur Lunar CRater Observation and Sensing Satellite (2009).
La mission russe Luna-Glob (2012).
Les futures missions automatiques américaines : Pour un retour des astronautes de la NASA à la surface de la Lune en 2018, le futur système ressemblant aux missions Apollo : Le vaisseau Orion (Crew Exploration Vehicle) et le module lunaire Altaïr (ex Lunar Surface Access Module) associé.
La future mission double de la NASA GRAIL d’étude en orbite de la Lune (2011).
La future mission de l’Allemagne vers la Lune LEO.
Mars
Les futures missions de la NASA dont en 2009, le Mars Telecommunications Orbiter (projet abandonné) et en 2011 le rover lourd Mars Science Laboratory.
La mission conjointe russe Phobos-Grunt, un atterrisseur sur Phobos et chinoise Yinghuo-1, un orbiteur martien (2009).
Les missions envisagées : Le programme Aurora de l’ESA avec ExoMars (2013) et la mission de la NASA de retours d’échantillons Mars Sample Return (201?).
Les astéroides :
Une possible mission de l’ESA appelée mission Don Quijote (Don Quichotte), deux sondes pour aller dévier un astéroïde (2010 / 2015).
Objectif Lune :
Alors que l’on fête les quarante ans du premier pas de l’homme sur la Lune, une nouvelle ère de la conquête spatiale est programmée. Objectifs : l’installation d’une base lunaire, puis le voyage le plus audacieux jamais entrepris. Celui de la Terre vers Mars.
Le présentateur de CNN est formel : plus de six milliards de personnes, soit les deux tiers de la population mondiale, retiennent leur souffle devant leur téléviseur. Nous sommes en juin 2025 et l’image est parfaite. Beaucoup plus nette, en tout cas, que le 21 juillet 1969 lorsque Neil Armstrong a posé le premier le pied sur la Lune.
A Paris, un écran géant a été installé sur le Champ-de-Mars. C’est aussi le cas à Marseille et Lyon, Lille ou Toulouse. En fait, dans toutes les grandes métropoles de la planète, des millions de personnes sont réunies dans les parcs et les stades pour mieux profiter de l’événement.
Il n’y a pas de spationaute français dans Altaïr, le module d’alunissage de la première mission lunaire Orion. Peu importe. Des équipes scientifiques du monde entier ont collaboré au projet depuis qu’en janvier 2004 George W. Bush a relancé dans un discours fondateur l’idée des vols habités vers la Lune puis vers Mars. Comme il fallait s’y attendre, ce programme baptiséConstellation a pris du retard. Fixé pour 2020 au plus tard, l’événement historique a été victime de la crise économique de 2008 et des problèmes inhérents à tout projet scientifique exceptionnel.
sources : http://sciences.blog.lemonde.fr / http://jmm45.free.fr/ / http://www.lefigaro.fr/
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