Le traitement à la chloroquine contre le Coronavirus testé à Marseille serait efficace
À l’Institut hospitalo-universitaire à Marseille, le Professeur Raoult annonce que les premiers essais de la chloroquine sont spectaculaires contre le coronavirus. Ce médicament est déjà utilisé contre le paludisme.
Le Pr Raoult ne cache pas sa satisfaction. Concrètement, 24 patients atteints par le coronavirus ont accepté de prendre du Plaquenil, l’un des noms commerciaux de la chloroquine. Six jours plus tard, seulement 25 % sont encore porteurs du virus. Alors que 90 % de ceux qui n’ont pas reçu ce traitement sont toujours positifs.
Devant la présentation de ces résultats, les étudiants applaudissent le professeur. « C’est spectaculaire, leur dit le directeur de l’IHU. La charge virale moyenne avec ce virus est normalement de 20 jours. Et tous les gens qui meurent à cause du corona ont encore le virus. Ne plus l’avoir, ça change le pronostic. »
Les États-Unis viennent d’approuver ce traitement. Le président Donald Trump estime que cet antipaludéen pourrait « changer la donne » dans la lutte contre la pandémie.
Les Etats-Unis ont approuvé le recours, contre le coronavirus, à la chloroquine, annonce l’AFP. « Ce traitement antipaludéen qui a montré des résultats préliminaires très très encourageants, a annoncé ce jeudi le président américain Donald Trump. Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement », a-t-il assuré, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, estimant que cela pourrait « changer la donne face à la pandémie ».
« Donc nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible sur ordonnance» , a-t-il ajouté. Selon lui, ce traitement aurait déjà été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA), l’organisme fédéral qui supervise la commercialisation des médicaments aux États-Unis, grâce à un processus très raccourci.
Des propos tempérés par Stéphan Hahn, à la tête de la FDA. La chloroquine a bien été approuvée, mais pour le paludisme et l’arthrite. Elle doit aujourd’hui se pencher sur les effets du médicament pour soigner le coronavirus par des essais cliniques « étendus et pragmatiques », afin de « recueillir ces informations et répondre à toutes les questions qui se posent ». Si l’organisation s’est dit prête à abattre des barrières pour accélérer l’innovation, elle doit également garantir des produits sûrs et efficaces.
Pendant ce temps
Cependant confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés. La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée : dépistages massifs et prescription de chloroquine en traitement.
Alors que la France entière est confinée depuis maintenant trois jours, l’avis du professeur Didier Raoult est dissonant. Cet infectiologue, membre du conseil scientifique Covid-19 mandaté par le gouvernement, refuse de céder à la panique. Dans une vidéo, celui qui est directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille explique d’ailleurs que les dernières mesures prises par le gouvernement français, mais également par les gouvernements espagnols et italiens, ne règlera pas le problème immédiat du coronavirus. Pour lui, un constat s’impose : « Il faut garder raison et faire comme pour les maladies infectieuses en général : du diagnostic ».
Concrètement, le scientifique a testé sur 24 patients un traitement baptisé Plaquenil, l’un des noms commerciaux donné à la chloroquine. Six jours plus tard, seulement 25% des testés étaient encore porteurs du virus. Alors que 90% de ceux qui n’ont pas bénéficié du traitement sont toujours positifs. « C’est spectaculaire. La charge virale moyenne avec ce virus est normalement de 20 jours. Et tous les gens qui meurent à cause du coronavirus ont encore le virus. Ne plus l’avoir, ça change le pronostic », s’est félicité le professeur. Pour lui, il est donc essentiel de « revenir à des choses simples ». « Les maladies infectieuses et contagieuses c’est : quand il y a un microbe on est contagieux, si on ne l’a pas on n’est pas contagieux, quand il y a un médicament, on utilise le médicament, pour que les gens ne soient pas malades. Ça, c’est de la médecine ».
Le maire de Nice, testé positif au Covid-19, lance un appel au ministre de la Santé et demande aux Niçois, trop nombreux dans les rues, à avoir un comportement plus responsable.
En conseillant aux Niçois de « tous rester à la maison », Christian Estrosi sait de quoi il parle. Confiné chez lui depuis lundi avec son épouse Laura, également touchée, et ses enfants, il nous a accordé mercredi soir une longue interview.
« Des jours rudes »
« Je vais pour le mieux. J’ai vécu des premiers jours un peu rudes, mais je sens que le traitement qui m’a été conseillé et que je prends est en train de porter ses fruits. Il y a eu des moments où il a fallu serrer les poings, mais je sens que je suis rentré dans une phase d’amélioration. La maladie est telle qu’il faut rester prudent pendant quelques jours. »
sources : https://www.francebleu.fr/ / https://madeinmarseille.net/ / https://blogs.mediapart.fr/ / https://www.valeursactuelles.com/
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