Le ciel vu du pôle Sud
Un nouveau télescope installé au pôle Sud, en Antarctique, sera consacré à l’étude des composantes de l’Univers dans son ensemble. Premier objectif : traquer l’énergie noire qui se cacherait derrière l’expansion de l’Univers.
Un nouveau télescope, équipé d’un miroir de 10 mètres de diamètre, a ouvert ses yeux au pôle Sud de la Terre au moment où des centaines de chercheurs entrent dans la quatrième année polaire internationale (API).
Fruit de la collaboration entre plusieurs universités américaines, financé en grande partie par la National Science Fondation Foundation (NSF), le télescope du pôle Sud (SPT) va se consacrer à la cartographie du rayonnement fossile de l’univers.
L’Antarctique est l’un des pires endroits de la planète pour installer un télescope mais l’un de meilleurs pour observer le ciel. Le pôle Sud est perché à 2.800 mètres d’altitude sur cet immense plateau blanc. L’atmosphère y est sèche, réduisant au minimum les interférences de la lumière avec la vapeur d’eau. Construit au Texas, aux Etats-Unis, le SPT a été transporté par bateau en Nouvelle-Zélande puis acheminé par avion, bout par bout, à la station américaine Amundsen-Scott du pôle Sud. Après plus de trois mois d’assemblage et de construction, le télescope a pris sa première lumière le 15 février.
Depuis sa position privilégiée, le SPT va cartographier le fond cosmologique diffus, considéré comme le vestige de l’époque très chaude qu’a connue l’Univers primordial il y a environ 13 milliards d’années. L’un des premiers objectifs est de confirmer l’existence de l’énergie noire, cette mystérieuse force qui s’oppose à la gravité à serait à l’origine de l’expansion de l’univers. et de percer ses secrets.
C.D.
Sciences et Avenir.com
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