La Chine développe une prouesse technologique : Recyclage de son propre uranium
La Chine révolutionne le paysage énergétique mondial avec ses réacteurs nucléaires à neutrons rapides, promettant une énergie plus propre et plus sûre. La Chine continue de surprendre le monde avec ses avancées spectaculaires dans le domaine de l’énergie nucléaire. Le pays a récemment annoncé des progrès notables dans le développement de réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium. Ces réacteurs, capables de recycler le combustible usé et de produire une quantité d’énergie considérablement supérieure aux centrales nucléaires traditionnelles, représentent une avancée technologique majeure. Alors que la Chine avance à grands pas dans ce domaine, d’autres nations, notamment la France, doivent reconsidérer leur position stratégique.
La technologie révolutionnaire des réacteurs chinois
La Chine a fait un pas de géant avec ses réacteurs à neutrons rapides, en particulier le modèle CFR-1000. Ce type de réacteur est conçu pour utiliser le combustible nucléaire usé, transformant un problème en ressource. Contrairement aux centrales traditionnelles, ces réacteurs peuvent « brûler » l’uranium 238 et recycler le plutonium. Cela permet d’extraire jusqu’à 100 fois plus d’énergie du même matériau, tout en réduisant considérablement la quantité de déchets radioactifs à long terme.
Cette avancée technologique est cruciale dans la quête d’un cycle nucléaire fermé, où le recyclage du combustible devient la norme. Avec moins de déchets et une utilisation plus efficace des ressources, la Chine pourrait bien redéfinir la production d’énergie nucléaire pour les décennies à venir.
La sécurité renforcée des nouveaux réacteurs
Un des aspects les plus impressionnants des nouveaux réacteurs chinois est leur capacité à rester sûrs même en cas de coupure d’électricité. Contrairement à l’accident de Fukushima, où la perte de l’alimentation électrique a conduit à une catastrophe, les réacteurs à neutrons rapides chinois utilisent un système de refroidissement passif. Ce système repose sur la circulation naturelle du sodium liquide, éliminant ainsi le besoin de pompes ou de générateurs pour dissiper la chaleur.
Testé avec succès, ce système de refroidissement passif augmente considérablement la sécurité des réacteurs, rendant les accidents beaucoup moins probables. Cette innovation pourrait bien devenir un standard dans l’industrie nucléaire mondiale, renforçant la confiance du public dans l’énergie nucléaire.
extrait et source : https://www.innovant.fr/
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