Intoxication Terrestre
L’intoxication est tellement vaste sur notre belle planète, que tous les éléments semblent touchés.
Voici quelques points à rappeler, des pollutions maritimes, des exploitations industrielles, des industries minières, des pesticides aux déchets nucléaires, la toxicité menace sérieusement l’équilibre du vivant…
Pollution maritimes
Chaque année, la pollution dûe aux dégazages en mer correspond à 200 fois la pollution causée par le naufrage de l’Erika. (France 2, 5 avril 2001)
Sécurité maritime du transport pétrolier (Paquet Erika I) (Union Européenne, 2000)
Un autre développement récent est la « société en cellules isolées ». La législation originellement développée pour les sociétés de location de compagnie « captive » (dans lesquelles une société loue l’utilisation de sa compagnie captive à d’autres sociétés) autorise l’isolation entre elles de différentes composantes d’affaire au sein d’une même société. Même si l’une des composantes devient insolvable, la société dans son ensemble peut aller de l’avant. Les créanciers ne peuvent poursuivre que les capitaux détenus par une composante individuelle. Les avantages pour certaines sociétés telles que les compagnies de transport maritime sont significatifs. Dans le cas où chaque navire est mis dans sa propre cellule, s’il advient qu’un navire coule en entraînant des dommages pour l’environnement, les seuls capitaux disponibles pour payer le nettoyage sont ceux de sa propre composante et non ceux de la société toute entière. (Attac Irlande, Mai 2001)
Les pesticides :
Les faux-semblants de l’agrochimie (UFC-Que Choisir, Février 2001)
Côté cour, les industriels producteurs de pesticides s’affirment comme les meilleurs défenseurs des cultures et de l’environnement. Ils participent à toutes les opérations visant à protéger les rivières et les nappes phréatiques de leurs propres produits, financent forums et congrès sur la question. Dans un bel ensemble, ils adhèrent à une charte de l’environnement qui définit « la protection de l’environnement et la préservation de la santé comme un devoir permanent ».
Les pays du Sud rongés par les pesticides (Le Monde Diplomatique, Avril 1999)
Aussi dangereux dans leur production que dans leur utilisation, les pesticides constituent un exemple de l’exportation, vers les pays en voie de développement, de technologies et de produits interdits par les législations de certains pays industrialisés. Le plus souvent dans une connivence intéressée entre les dirigeants politiques locaux et les multinationales implantées sur leur territoire, et dans le total mépris de la santé des populations intéressées.
LES multiples procès intentés contre Du Pont de Nemours aux Etats-Unis mettent en évidence le souverain mépris de cette multinationale de la chimie pour la santé publique. Forte de ses gigantesques moyens financiers, la firme de Wilmington mobilise des bataillons d’avocats, ainsi que les scientifiques et les institutions bénéficiant de ses largesses, pour peser sur les décisions des tribunaux et imposer la loi du silence aux victimes de certains des pesticides qu’elle commercialise.
Interdit au Nord, exportés au Sud
Le fléau des pesticides toxiques (Le Monde Diplomatique, Avril 1993)
Sans vergogne, les grandes firmes multinationales de la chimie continuent à déverser sur les pays du Sud des dizaines de milliers de tonnes de pesticides dont l’usage est interdit ou sévèrement réglementé dans les pays occidentaux.
les industries minières :
Freeport McMoran rejette chaque jour 300 000 tonnes de déchets hautement toxiques dans les rivières indonésiennes d’Irian Jaya pour exploiter ses mines de cuivre et d’or, détruisant 30 km2 de forêts aquatiques.
Freeport McMoran a bénéficié d’une assurance contre les risques politiques de la Banque Mondiale pour protéger son investissement. En 1995, l’OPIC, une agence fédérale américaine, a annulé l’assurance de Freeport McMoran contre le risque politique: la mine aurait « créé et continuerait à poser des dangers inacceptables ou excessifs en matière d’environnement, de santé et sécurité aux rivières recevant les déchets de la mine, à l’écosystème proche et aux habitants. »
Cambior et Golden Star ont déversés 3 milliards 200 millions de litres de déchets cyanurés dans les rivières Omai et Essequibo en Guyane en 1995. L’investissement était assuré par la Banque Mondiale (Canadian Center for Policy Alternatives, Juin 2000)
Doñana le poison et la colère (Courrier International, 1999)
Le 25 avril dernier, plus de 5 millions de tonnes de boues hautement toxiques se déversaient dans le Rio Guadiamar, en Andalousie. L’émotion est intense en Espagne, car non seulement la pollution compromet le plus important pèlerinage de la Péninsule, celui du Rocio, mais elle menace gravement un site inscrit au patrimoine de l’humanité.
les Déchets
100 milliards d’emballages ménagers et assimilés sont utilisés chaque année en France. Ils représentent 4,7 millions de tonnes de déchets. (Déchets d’emballage : les GMS partie prenante, Les Echos, 04/06/2002 )
Près de 13 000 tonnes de déchets issus des médicaments ont été collectés en 2001 en France, soit 9 % de plus qu’en 2000. 12 151 tonnes a été incinérés. Les médicaments doivent être traités à part des autres déchets car ils renferment certaines substances nocives pour l’environnement. (Quotimed, association de pharmaciens, distributeurs et industriels du médicament, 11/4/2002)
La Suisse produit 110 000 tonnes de déchets électriques et électroniques par an. L’Union européenne, elle, annonce que ses quinze pays membres en rejettent tous les ans 60 fois plus. (Le Temps, 8 avril 2002)
Où sont les déchets radioactifs en France ? (ANDRA, 2000)
1111 sites géographiques sont à compter.
Le Centre de stockage TFA (CSTFA) accueille depuis l’été 2004 les déchets dits « de très faible activité ». Il couvre une superficie de 45 hectares, située essentiellement sur la commune de Morvilliers. Il est composé de quatre zones distinctes : l’aire de stockage, l’aire de dépôt des terres, le bassin d’orage et la zone industrielle.
Le CSTFA est destiné à accueillir au cours des trente prochaines années 650 000 m3 de déchets provenant pour l’essentiel du démantèlement des installations nucléaires françaises arrêtées.
Les colis de déchets, contrôlés à leur arrivée sur le site, sont stockés dans des alvéoles creusées dans l’argile, protégées par des toits démontables en forme de tunnel et équipées de dispositifs de surveillance. Ce Centre est le premier au monde : jusqu’à présent, seule la France a fait le choix de créer une filière spécifique à ces déchets. L’Andra exploite le Centre d’après des concepts originaux mis au point pour protéger l’homme et l’environnement des déchets radioactifs.
Les premiers colis de déchets accueillis sur le site proviennent des installations nucléaires en cours de déconstruction de Saint-Laurent-des-Eaux et de Brennilis. Il s’agit de big-bags de gravats et de fûts métalliques.
Ici, nous avons à faire à quelques principaux points toxiques, mais nous ne devons pas nous leurrer, les autres points sont aussi majeurs, et le nouveau que nous pourrions retenir est celui des champs de culture génétiquement modifiés. Bienvenue sur Terre.
sources : http://www.planetecologie.org / Andra
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