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Préventions contre le Froid 2

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Les températures basses sont synonymes de risques pour la santé : hypothermie, engelures, aggravation de troubles cardio-vasculaires. Comment s’en protéger ? Les problèmes de chauffage sont risques d’intoxications ! Les problèmes de santé sont accrus. Comment bien s’alimenter par des températures froides ?

Enfin quels sont les services à contacter à cas d’urgence ? Le froid est dangereux pour la santé.

Commencez par limiter vos efforts physiques à l’extérieur pour éviter une perte trop importante en calories.

Couvrez-vous convenablement : pensez aux gants, à de bonnes chaussettes, à des chaussures bien chaudes, à une écharpe pour couvrir nez et bouche et respirer de l’air moins froid. Enfin, n’oubliez pas chapeau ou bonnet : une perte importante de chaleur se fait par la tête. Il faut s’équiper dans un esprit coupe-vent, avec plusieurs épaisseurs. (Le 1er pays au monde où on meurt de froid est l’Angleterre. Il a été démontré que le seul fait de ne pas se couvrir la tête en était principalement le responsable).

Si vous êtes bien couvert et en bonne santé, votre organisme dispose en théorie de toutes les armes pour lutter contre le froid et éviter l’hypothermie. Quels sont les mécanismes en jeu ? Comment notre corps répond-il au froid ? Pourquoi est-il important de mettre un bonnet en hiver ?
Notre centrale thermique est au fin fond du cerveau. C’est le thalamus. Il a pour fonction notamment, de maintenir la température de nos organes vitaux – cœur, reins, foie… – aux alentours de 37°C.
En période de grands froids et pour maintenir cette température de 37°C, le thalamus provoque une diminution de l’afflux de sang vers la périphérie du corps. C’est-à-dire vers la peau. Une action qui entraîne une perte de sensations et un engourdissement aux extrémités : mains, pieds, nez, lobes d’oreilles.
Seulement voilà, ce mécanisme n’existe pas au niveau de la tête. Et pour cause, puisqu’il risquerait de réduire l’apport de sang au cerveau, ce qui lui serait gravement préjudiciable ! Pour le protéger, notre organisme accepte donc que la tête soit une source importante de déperditions caloriques. Voilà pourquoi pour la limiter, il est particulièrement recommandé de porter un bonnet ou tout autre couvre-chef, en période de froid intense.
Lorsque la température du corps s’abaisse malgré tout, un mécanisme de protection prend le relais : la contraction involontaire des muscles. Elle vise à produire de la chaleur, et se traduit par le frisson puis le grelottement. A ce stade, il est impératif de se réchauffer grâce à un environnement plus chaud ou en bougeant ! Brrr…

Restez autant que possible chez vous, en chauffant normalement, et en prenant garde au risque d’intoxication au monoxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone :

En hiver, les intoxications au monoxyde de carbone se multiplient. Des gestes pourtant simples, recommandés par la Direction générale de la santé, permettent d’éviter des catastrophes.

La Direction générale de la santé (DGS) met en garde contre les intoxications au monoxyde de carbone, dont 54 personnes ont été victimes ces derniers jours au cours de 11 accidents. Si aucun décès n’est à signaler, 42 personnes ont toutefois dû être hospitalisées.

Gaz incolore et inodore s’échappant de chauffages à combustion, le monoxyde de carbone est indétectable avant l’apparition des premiers symptômes (nausée, maux de tête…). Pour éviter tout accident, qui peut s’avérer mortel, il est important de suivre les recommandations de la DGS en ce qui concerne les appareils de chauffage :

ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, etc ;
ne pas utiliser les chauffages d’appoint en continu. Ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence ;
installer impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments et jamais dans des lieux clos, ils ne doivent jamais être utilisés à l’intérieur ;
si vous venez d’acquérir ou d’installer un nouvel appareil de chauffage, veillez à vous assurer auprès d’un professionnel qualifié de la bonne installation et du bon fonctionnement de l’appareil avant sa mise en service.
Sachez que des détecteurs automatiques de monoxyde de carbone sont en vente et peuvent être installés dans les logements, à l’image des détecteurs de fumée.

En période de grands froids, certaines personnes n’ayant pas les moyens de chauffer peuvent lésiner ce le chauffage. Les personnes qui ont des problèmes d’insuffisance cardiaque ou des problèmes coronaires doivent être « extrêmement prudentes » en période de grand froid. Les personnes qui ont des problèmes d’insuffisance cardiaque ou des problèmes coronaires sont particulièrement exposées et doivent être extrêmement prudentes concernant les efforts physiques dans ces conditions. Une étude britannique menée dans 15 villes d’Angleterre et du Pays de Galles entre 2003 et 2006, a confirmé la chose. A chaque degré perdu est associée une augmentation du risque d’infarctus du myocarde de 2% durant les 28 jours suivants.
L’hypothermie est l’un des principaux risques liés au grand froid. Elle se manifeste par une chute de la température corporelle en dessous des 35 °C. Les fonctions vitales sont alors altérées, mais des signes doivent vous alerter avant cela : une élocution ralentie, une altération du jugement ou une confusion mentale peuvent en effet apparaître progressivement. La victime peut également présenter une perte de coordination neuromusculaire ou se plaindre de fatigue, d’une frilosité intense ou d’une sensation de tension musculaire. Dès les premiers signes, appelez les secours en composant le 15 ou le 112.

Comment s’alimenter ?

On a coutume de dire que lorsqu’il fait froid, il faut manger plus gras : Tartiflette, raclette et fondue sont inscrites d’office au menu. En réalité, il faut nuancer cette idée-reçue de manger plus et surtout de manger gras l’hiver au risque de stocker des kilos bien inutiles et de se retrouver rapidement en surpoids à la sortie de l’hiver.
Des calories pour quelles températures négatives ?
Qu’en est-il exactement ? Jusqu’à des températures comprises entre 0 et -5 °C voire jusqu’à – 10 °C, il n’est pas indiqué en effet de modifier spécifiquement son alimentation pour se protéger du froid.

En revanche, pour des températures inférieures à -10 °C – 15 °C comme on peut les rencontrer dans certaines régions de France (Jura, Vosges, Centre par exemple), l’adaptation au froid peut effectivement se faire par une légère augmentation de la ration calorique si le besoin est réel, c’est à dire si la dépense énergétique le justifie (profession exercée à l’extérieur en tenant compte de la pénibilité liée au travail, sport ou activité physique maintenus l’hiver…).

Comptez dès lors avec une augmentation de 5 % de la ration calorique par pertes de 5 degrés à partir de -10 à 15 °c. 5 % en plus dans la ration, cela donne quoi ? 90 à 100 kcal supplémentaires pour une ration de 1 800 à 2 000 kcal, soit l’équivalent d’un morceau de pain de 50 g à ajouter au repas ou bien une barre raisin/céréales à prendre en pause au travail (rappel : en conditions extrêmes).

Et l’hydratation ?
L’hydratation doit être particulièrement accentuée. Si l’être humain s’adapte au froid et même au grand froid, il peut également transpirer par températures négatives. L’hiver, c’est vivre au quotidien dans des environnements surchauffés (bureau, domicile), une tenue vestimentaire adaptée au froid – avec bonnet, écharpe et gants pour éviter une déperdition de la chaleur par les extrémités : tête et mains –  certes, mais non prévue pour les transports en commun.

Boire de l’alcool réchauffe-t-il ?
L’alcool, contrairement à ce que l’on a coutume de dire, est contre-indiquée et ne réchauffe pas : boire de l’alcool a pour effet une déperdition supplémentaire de chaleur par vasodilatation des vaisseaux sanguins et amplifie en outre le phénomène de polyurie (augmentation des urines) déjà déclenchée par grand froid, ce qui accroît en fin de compte la déshydratation.

Les services d’Urgence :

Par exemple le 1er décembre l’Alsace est passé au niveau 2 du plan grand froid. La mise en œuvre de ce niveau 2 entraîne l’ouverture de places supplémentaires d’hébergement pour les sans abris.  Ces places sont gérées par le 115, service d’appel d’urgence gratuit. Les citoyens sont appelés à utiliser ce numéro pour signaler les personnes vulnérables dans la rue. Les maraudes et les actions de restauration sont par ailleurs intensifiées pendant ces périodes de froid. Les trois personnes SDF qui sont décédées en France lors de la vague de froid de la fin novembre 2010, 1 était sur Paris, 2 autres étaient dans le sud de la France. Il n’y a pas de département qui ne peuvent pas être concernés. En tout, plus de 16000 centres d’accueil sont prêts à fonctionner. Les services publics peuvent aussi décider de mobiliser d’autres lieux, en fonction des besoins, comme des casernes, des gymnases voire des stations de métro de manière ponctuelle.
Des nuitées d’hôtel sont également financées pour s’adapter à la diversité des demandes d’accueil : femmes seules, familles avec enfants, demandeurs d’asile…

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Sur tous ces thèmes, la Terre du Futur propose de visiter ce site internet : http://www.infograndfroid.fr/

sources : http://www.futura-sciences.com / http://www.destinationsante.com/ / INPES / http://bienmanger-vivremieux.fr /http://www.lalsace.fr/ / http://www.infograndfroid.fr/ / http://www.7sur7.be/ / http://www.letelegramme.com/

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