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L’humidité liée à la fonte de la banquise se transformerait en neige dans l’hémisphère Nord.

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neige usaPourquoi l’hémisphère Nord a-t-il connu ces vingt dernières années d’importantes vagues de froid et de fortes chutes de neige durant l’hiver alors même que les températures de la planète augmentent? Dans Environmental Research Letters, une équipe de chercheurs pense avoir trouvé une explication.


Les relevés de température montrent un très fort réchauffement en Arctique de juillet à septembre qui perdure durant l’automne. Cet air plus chaud provoque une fonte de la banquise et se traduit par une atmosphère beaucoup plus humide. Cette humidité à son tour entraîne de fortes précipitations plus au sud. Toutefois, dans les régions suffisamment froides ces précipitations prennent la forme de neige. Les chercheurs relèvent ainsi que la couverture neigeuse a augmenté depuis le début des années 1990 sur le continent eurasien mais aussi dans l’est des États-Unis et le sud du Canada.

L’impact solaire est toujours occulté dans ces études.

Le Soleil est l’astre qui nous donne la chaleur nécessaire à la vie pour notre bonne vieille planète bleu! Depuis des années, le Soleil est scruté 24 heures sur 24 par deux satellites afin d’étudier l’astre et nous avertir d’éruption solaire. Des astronomes américains ont observé une diminution des tâches solaires et une diminution de l’activité près des pôles. Serait-ce des indices qui amèneraient le Soleil à une période prolongée de calme plat ?

Modèle imprévisible

«Il n’y a aucun doute sur le fait que le Globe se réchauffe et que cela va favoriser des températures plus chaudes partout et en toute saison, explique Judah Cohen, du Centre de recherche sur l’environnement et l’atmosphère de Lexington (États-Unis). Mais je pense que pour le moment l’augmentation de la couverture neigeuse ces dernières années conduit à des refroidissements régionaux.» Cela pourrait par exemple expliquer l’hiver très rigoureux qui s’est abattu l’an dernier en Floride, tout comme le chaos provoqué par la neige en France et en Grande-Bretagne en décembre 2010. Des épisodes rigoureux que, selon les chercheurs, les modèles climatiques n’arrivent pas à prévoir.

L’étude toutefois n’emporte pas l’adhésion de tous les climatologues. «L’hypothèse de travail est intéressante, mais la démonstration n’est pas totalement convaincante», estime Pascal Yiou, chercheur au LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, CEA-CNRS et université Versailles-Saint-Quentin). «En climatologie, se baser sur une période vingt ans est beaucoup trop court. On ne peut pas s’appuyer sur des variations décennales et en tirer des conclusions générales. En outre, l’équipe aurait dû confronter ses résultats à chaque modèle pris isolément et non pas sur une tendance moyenne, car tous les modèles n’aboutissent pas aux mêmes conclusions.»

En effet, et de plus, les spécialistes qui étudient l’activité intérieur du Soleil, de sa surface visible de sa couronne, commencent à penser que le prochain cycle pourrait être très calme, voire inexistant, selon les scientifiques du « National Solar Observatory » (NSO) et de l’Air Force Research Laboratory.

« Si nous ne nous sommes pas trompés, le cycle actuel pourrait être le dernier d’activité solaire maximum que nous verrons avant plusieurs décennies », souligne Frank Hill, directeur adjoint du NSO, en commentant les résultats de ces recherches. Il est le principal auteur de l’une d’elles.

Qualifiant ce phénomène de « très inhabituel et d’inattendu », l’astronome a estimé que cela « affecterait un grand nombre de choses, de l’exploration spatiale au climat terrestre ».

Dans le passé une faible activité magnétique solaire prolongée a coïncidé avec le Petit Age Glaciaire sur notre planète. Pendant ces périodes l’atmosphère terrestre se refroidit et se contracte, ce qui amène la raréfaction des aurores boréales. Entre 1645 et 1715 l’Europe a vécu un petit âge glaciaire, que les spécialistes nomment le « minimum de Maunder », soit une période de 70 ans que le Soleil n’a eu aucune tache solaire.

« Le fait que trois observations totalement différentes du Soleil pointent dans la même direction est une solide indication que le cycle des taches solaires pourrait s’acheminer vers une hibernation », ajoute Frank Hill. Une tendance à long terme d’affaiblissement des taches solaires est à prévoir ainsi que les éruptions dans le champ magnétique du Soleil du prochain cycle seront si faibles que très peu de taches se formeront, voir aucune,  annonce Matt Penn et William Livington de l’Université Cornell (New York).

Malgré ce contexte les médias reprennent et ajoutent : « Quoi qu’il en soit, si la hausse globale des températures se poursuit «les chutes de neige se transformeront en chute de pluie», conclut Judah Cohen, éliminant définitivement toute possibilité de refroidissement des périodes hivernales. »

La conclusion de tout ceci devient édifiante : Mais où est passé le Soleil dans ces études ? Qu’attendent ils en faisant cette impasse ? Un scientifique ne doit-il pas se poser les bonnes questions ?

Adaptation de la Terre du Futur

sources : http://www.lefigaro.frhttp://www.leblogdeletrange.com /

http://www.laterredufutur.com

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