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Vers un El Niño d’une intensité exceptionnelle ?

Un El Niño à la puissance record est-il en train de se mettre en place dans l’océan pacifique ? C’est en tout cas ce que prévoit le Bureau de la Météorologie en Australie, un organisme connu pour la fiabilité de ses prévisions concernant le phénomène climatique El Niño.

Il n’y a plus aucun doute que le phénomène El Niño va largement influencer la météo mondiale de cette année 2023, et probablement celle de 2024 également. Mais avec quelle intensité ? Depuis plus d’un mois, tous les signaux tendent vers un El Niño assez fort et certains modèles météo prévoient même, depuis le printemps, la possibilité d’un « super El Niño ».

Le seuil du super El Niño serait pulvérisé dès la fin de l’été
Le BOM, Bureau of Meteorology australien, est l’une deux grandes références mondiales pour la prévision d’El Niño, avec la NOAA, l’organisme américain. Et dans leurs dernières prévisions réactualisées le 20 juin, les scientifiques australiens n’envisagent pas seulement un super El Niño, mais un super El Niño d’une intensité absolument exceptionnelle qui va s’additionner au réchauffement climatique.

Sachant que l’on parle d’un super El Niño à partir d’une température de +2 °C comparée à la normale, dans une zone précise du Pacifique équatorial, voilà les prévisions du BOM pour les prochains mois :

juillet : +1,8 °C,
août : + 2,6 °C,
septembre : + 2,9 °C,
octobre : +3 °C,
novembre : +3,2 °C.
Un niveau de chaleur totalement inédit dans le Pacifique selon le bureau australien
La précédente anomalie de chaleur record de cette zone du Pacifique était de +2,6 °C fin 2015, laquelle a mené à l’année la plus chaude enregistrée au niveau mondial : 2016.

Depuis le printemps, le BOM ne fait que revoir à la hausse ses prévisions de températures. Si les prévisions des australiens se confirment, cela voudrait dire que le El Niño 2023 serait record en terme d’intensité. Une telle chaleur dans l’est du Pacifique aura alors des conséquences majeures, non seulement sur la température mondiale, mais aussi sur la météo régionale du continent américain, de l’Australie, de l’Afrique et de l’Asie.

source : https://www.futura-sciences.com/

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