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Un monde où les femmes pourraient être remplacés par des Utérus artificiels

credit https://www.youtube.com/watch?v=3bP64x6ivkI&ab_channel=HashemAl-Ghaili

D’ici un siècle, le développement de l’embryon – puis du fœtus – dans un bocal rempli de liquide amniotique pourrait être une réalité. Objet de peurs et de fantasmes, l’utérus artificiel est la prochaine étape de la procréation médicalement assistée. Émancipation féminine, explosion du cadre familial, fin des normes sexuelles, etc., « l’U.A. » s’annonce comme une révolution sociétale. Autant se poser dès aujourd’hui les bonnes questions.

Le monde de demain arrive à grands pas avec son lot d’horreur sous couvert d’avancée scientifique et d’aide bienveillante aux prématurés. Alors que le nombre de femmes stériles ne cesse d’augmenter — et dont on taira la cause pour ne pas être taxé de complotisme —, les milliardaires ne perdent pas le nord et voient la manne financière gigantesque que vaudra l’achat de votre futur enfant, qui aujourd’hui, ne rapporte rien.

L’utérus artificiel, c’est pour quand ?
Pas pour demain, mais presque. Loin d’être un délire futuriste, l’utérus artificiel pourrait être une réalité sur le plan technique d’ici 50 à 100 ans. Depuis 1978, la gestation hors du corps est possible jusqu’au cinquième jour de grossesse, grâce à la fécondation in vitro. On sait également « finir le travail » à partir de la vingt- quatrième semaine, avec les couveuses pour grands prématurés. L’utérus artificiel, c’est le chaînon manquant entre le cinquième jour et la vingt-quatrième semaine.

L’utérus artificiel devrait être la prochaine étape de la procréation médicalement assistée.

Plusieurs laboratoires dans le monde ont aujourd’hui un programme de recherches sur l’ectogenèse. La découverte récente la plus spectaculaire en la matière est l’œuvre d’Helen Hung-Ching Liu, de l’université Cornell, aux États-Unis. Elle est parvenue à implanter et faire survivre durant six jours un embryon humain dans un réceptacle en silicone tapissé de cellules utérines.

L’utérus artificiel, pour quoi faire ?
Ses partisans y voient un outil indispensable pour sauver des embryons et libérer les femmes des contraintes de la grossesse. Ses détracteurs dénoncent une barbarie contemporaine aux conséquences imprévisibles, dans la lignée du clonage reproductif. Aucun des deux camps ne fait totalement fausse route. L’utérus artificiel devrait être la prochaine étape de la procréation médicalement assistée, après l’insémination artificielle et la fécondation in vitro. Mais le recours à cette technique pose un certain nombre de questions éthiques, du statut juridique de l’embryon à une possible « chosification » de l’enfant. Pour Henri Atlan, auteur de l’ouvrage de référence sur le sujet, l’utérus artificiel est surtout « une formidable machine à poser des questions ».

La loi interdisait le développement d’embryons humains en dehors du corps pendant plus de 14 jours. Mais tout va changer demain.

L’expérimentation dans ce domaine se poursuit avec des chèvres et des souris depuis les années 1980. Le terme « ectogénèse » existe depuis les années 1920.

sources : https://usbeketrica.com/ / https://lemediaen442.fr/ / https://www.apar.tv/

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