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Re équilibrage Climatique

Quand nous observons les courbes du CO2 en PPM des 500000 ans qui sont passées, nous notons une curieuse corrélation entre taux de CO2 très élevé et chute soudaine de ce même taux amenant à un très fort refroidissement terrestre.

Le graphique qui suit apporte un élément nouveau à la compréhension de l’effet de serre actuel et de l’envolée des gaz à effet de serre qui ont provoqué ce fort réchauffement. Ainsi un re équilibrage doit être attendu et serait probablement en court…

Ce graphique est très intéressant, car chaque fois que nous atteignons un taux de ppm CO2 très élevé, la chute semble soudaine est inéluctable.
On peut noter une corrélation entre les températures et le taux de CO2 ou de méthane. En période glaciaire, le CO2 atteignait 180 ppm, pendant les périodes interglaciaires il augmentait jusqu’à 280 ppm, aujourd’hui il est de 360 ppm. Alors que les variations climatiques étaient le fait d’une variation de l’énergie solaire en fonction de l’inclinaison de la terre sur son axe ou de sa trajectoire autour du soleil, aujourd’hui les variations sont dues aux activités humaines : agriculture, déforestation, industrialisation… Si l’on regarde les évolutions sur une échelle de temps différente on constate que depuis 1700 le CO2 est passé de 280 à 380 ppm soit une augmentation de 100 ppm (autant qu’en 10 000 ans à la fin de la glaciation). Le taux de méthane a été multiplié par 2 depuis 1700. Pourtant la pollution en CO2 ne représente que 7 milliards de tonnes par an contre 90 produits par les océans. Mais cela suffit à déséquilibrer le système. Le méthane qui est très peu important dans la composition de l’atmosphère joue un rôle non négligeable car il est 26 fois plus puissant que le CO2. Son augmentation est liée à l’accroissement de la population et au développement de l’agriculture (rizières, ruminants, gaz, pétrole…).

Les concentrations actuelles n’ont jamais été atteintes depuis 400 000 ans. Dans les périodes antérieures, le CO2 avait surtout un rôle d’amplification des variations climatiques (capacité d’absorption du CO2 par l’océan) ainsi que les courants marins.

La concentration de CO2 se situerait entre 540 et 970 ppm à la fin du XXIè siècle et la hausse de la température moyenne entre 1,4 et 5,8°C… Des variations brusques du climat ont eu lieu tous les 7000 à 10 000 ans en pleine période glaciaire, avec des hausses ou baisses de 10%.

Une telle hausse du CO2 nous prépare à quoi exactement ? Si l’on suit le graphique ci dessus, une chute semble inéluctable !

Le principal puit de carbone naturel existant est l’océan. Il est fort à parier qu’il a joué un rôle fondamental dans les re équilibrages passés. Mais quel en sera son rôle dans notre présent et futur. Les océans sont de vraies éponges à gaz carbonique. L’océan austral, en particulier, puisqu’il pompe à lui seul entre 30% et 50% de la quantité absorbée par l’ensemble des océans. Une aubaine pour la planète dont le réchauffement, accru par les rejets de gaz carbonique, est ainsi notoblement retardé.

Le problème actuel dû au réchauffement actuel, c’est que cela entraine un réchauffement des eaux de surface. Dans le même temps, les émissions de CO2 auront quadruplé d’ici 2050. Seul un refroidissement des eaux pourraient provoquer un choc climatique « inversé ». Ainsi le CO2 pourrait être englouti si les océans se mettaient à se refroidir. Il semble que cette hypothèse soit celle que l’on peut retenir actuellement pour le re équilibrage du passé.

Dans les modèles actuels, nos puits de carbone pourrait se saturer devenant des puits d’émission de carbone et l’effet inverse pourrait s’accentuer. Mais un nouvel élément insolite semble avoir été occulté, celui de la chute des températures des eaux profondes. Ainsi le re équilibrage climatique pourrait bien avoir commencé.

sources :  http://perso.wanadoo.fr/marxiens/sciences/climat.htm / http://echedeville.free.fr

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