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L’OPEP en tremble déjà: voici le pétrole renouvelable

Depuis 5 ans, des chercheurs français et espagnols travaillent à l’élaboration du pétrole synthétique. Ils y sont parvenu et la production industrielle est sur le point de débuter. À partir d’algues microscopiques, de lumière et de CO2 recyclé des usines polluantes, on peut faire en 48 heures ce que la nature a mis des dizaines de millions d’années à fabriquer; du pétrole. Voici le cauchemar de l’OPEP!

La première usine au monde de biocarburant à base d’algues

Un grand pas en avant vient d’être franchi selon le journal Le Monde, et c’est une très bonne nouvelle pour tous les amateurs de sauts technologiques de haute volée.

La première usine au monde de biocarburant vient de voir le jour à Alicante en Espagne, avec la start-up Bio Fuel Systems (BFS). L’installation est située à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication.

On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel  rendement, ne devienne un serpent de mer, tel le Loch Ness écossais, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique.

Le doute est donc levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication, ce qui est tout à fait considérable.Trois éléments sont nécessaires:

Du phytoplancton
Du CO2
Un bon ensoleillement

Les biocarburants à base d’algue enfin rentables

En dehors de l’intérêt qui consiste à créer du pétrole synthétique qui est ensuite être raffiné pour produire les produits classiques: essence, kérosène, etc., l’intérêt est double :

–        Du CO2 produit en grande quantité qui est nécessaire à l’élaboration des biocarburants, ce qui va dans le sens inverse des émissions, ce qui n’est pas banal.–        La mise en concurrence des pétroles extra-lourds très polluants du Canada et du Venezuela. Ce qui pourrait constituer une amusante mise à mort de la filière sacrifiée sur l’autel de la rentabilité.

Car l’astuce qui rend le dispositif  rentable, et qui est une des clés de la réussite d’une innovation quelle quelle soit, est que cette biomasse algale produit des acides gras de type oméga 3, qui se vend 100 000 euros la tonne, permettant un prix de revient de 30 € par baril.

Mais le talon d’Achille du procédé réside aussi là : si le marché s’effondre, car il n’est plus essentiel, à l’aulne d’une société qui se recentre sur ses besoins fondamentaux avec l’arrivée du pétrole cher, c’est tout le dispositif qui pourrait être remis en cause.

Les deux questions à se poser sont :

Le rythme de développement effectif de la filière avec cette technique dans les 10 ans à venir.
L’ordre de grandeur des 230 000 barils par an de l’usine d’Alicante, face aux quelques 88 millions de baril/ jour produits dans le monde.

sources : http://www.majorblog.net/ / http://www.transition-energie.com/

 

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