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Le CO2 est innocent

rayons cosmiques

rayons cosmiquesLa nouvelle la plus importante de ces derniers jours pour l’économie du monde de ces 20 prochaines années n’est peut-être pas le sordide fait divers qui met toute la presse en ébullition en ce moment, dont la dimension spectaculaire s’effacera vite. Par contre, une toute petite information passée jusqu’ici inaperçue pourrait, d’ici quelques mois, changer le cours des politiques les plus coûteuses conduites par la plupart des pays Européens. Bon, soyons réalistes, il se peut aussi que la classe politique affecte de l’ignorer comme elle a ignoré les informations du même type depuis quelques années. Mais cette fois-ci, c’est le coeur même des justifications d’une politique devenue très importante au fil des années qui est remis en cause.

 

 

Climat : déterminé par le CO2 ou par le Soleil ?

C’est bien sûr de changement climatique dont on veux parler. En effet, une confirmation empirique très convaincante de la principale théorie contredisant la thèse climatique dominante vient d’être publiée et une seconde devrait suivre très vite.

Des multinationales se livrent  à un lobbying effréné pour pousser les gouvernements à toujours plus de subventions vers l’économie dite verte, au nom de cette prétendue pré-éminence du CO2 qui nous amènerait tout droit à une catastrophe climatique.

Il existe certes des théories alternatives, induisant que le principal déterminant des variations de court et moyen terme (*) du climat à l’échelle mondiale serait à chercher du côté du soleil. Cette thèse était vigoureusement combattue par l’establishment carbocentriste, représenté principalement par le GIEC (IPCC en anglais), organisme émanant de l’ONU publiant tous les 6 ans un rapport très alarmiste, vertement critiqué pour son manque de rigueur scientifique, les errements déontologiques de certains de ses membres et de son président, et sa propension à ignorer sans autre forme de procès tous les travaux scientifiques n’allant pas dans le sens de ses conclusions catastrophistes. Le GIEC affirme que « les variations du rayonnement énergétique solaire vers la terre sont bien trop faibles pour justifier des variations de température observées ». Ce qui semble parfaitement exact.

La théorie solariste « Cosmique »

La théorie solariste, défendue entre autres par le scientifique danois Svensmark et l’Israélien Shaviv, postule cependant que ce n’est pas l’activité énergétique du soleil qui est à prendre en considération mais son activité magnétique.

En effet, selon Svensmark, Shaviv et quelques autres, les orages magnétiques solaires, qui se matérialisent par de nombreuses taches sombres sur notre astre lumineux, perturberaient les flux de particules cosmiques sub-atomiques arrivant en permanence sur la planète, réduisant la formation nuageuse, et donc favorisant notre ensoleillement.

Autrement dit, plus les orages solaires seraient intenses, plus le globe serait ensoleillé et donc réchauffé. Au contraire, quand le soleil serait calme (peu de taches observables), les rayonnements cosmiques arriveraient bien plus nombreux, augmentant la formation nuageuse et empêchant une plus grande part du rayonnement solaire de parvenir au sol.

cycle solaire et température terrestre

Vers une confirmation expérimentale des thèses cosmiques

Mais cette thèse avait un tout petit défaut : certes, l’influence des orages magnétiques sur le rayonnement cosmique a bel et bien été mesurée, plus personne ne le conteste. Mais bien que très fortement étayé par de nombreuses corrélations issues d’observations incontestables, et par quelques premiers résultats expérimentaux, le processus de formation des nuages imputé aux rayonnements cosmiques manquait encore d’une confirmation expérimentale solide.

Pour confirmer ou infirmer cette thèse, divers chercheurs de plus de 17 pays se sont associés au sein d’un programme de recherche appelé CLOUD utilisant les ressources du CERN de Genève, visant à reproduire en vase clos des mélanges gazeux proches des différentes couches atmosphériques, de les bombarder par un rayonnement de particules ionisantes présentant les mêmes caractéristiques que le rayonnement cosmique, et d’observer si le processus de formation des nuages varie selon l’intensité du rayonnement. En parallèle au programme CLOUD, Svensmark a bâti un protocole expérimental moins coûteux, basé à Ahrrus, dénommé SKY, visant également à simuler la rencontre entre couches atmosphériques et phénomènes initiaux de la formation nuageuse.

Les résultats de ces expérimentations commencent à tomber. Le programme SKY, tout d’abord, a fait l’objet d’un article publié le 12 mai dernier par la Geophysical Research Letter, rédigé par Svensmark et al. Ceux-ci confirment la relation entre intensité des rayonnements ionisants et formation de noyaux nuageux.  Certes, en bon scientifique prudent, Svensmark ne crie pas encore victoire. Il y a plein d’autres paramètres qui peuvent influencer la quantité de nuages sur Terre. Mais il ne parait pas possible aujourd’hui d’écarter d’un simple revers de manche l’hypothèse cosmique dans la formation de la couche nuageuse.

Les résultats du programme CLOUD, conduit par le CERN de Genève, ne sont quant à eux pas encore publiés sur papier. Ils devraient l’être sous trois mois.

Une variation de quelques pourcents de la couverture nuageuse a potentiellement bien plus d’impact sur le bilan énergétique de la planète que la variation du taux de CO2. Que l’on puisse prouver une cause exogène importante de formation nuageuse et toute la théorie « carbocentrée » du climat vendue par le GIEC depuis 20 ans est à mettre à la poubelle.

Les résultats de CLOUD et SKY, sont à confirmer par une deuxième vague d’expérimentations (les bons scientifiques sont toujours prudents et tentent de reproduire plusieurs fois leurs résultats ou de les recouper avant de les graver dans le marbre…) à venir, qui devrait permettre d’aller au delà de la formation de noyaux nuageux de très petite taille. Mais d’ores et déjà, ils remettent lourdement en cause la « monomanie » carbocentrée du GIEC, qui a toujours rejeté sans réel examen la thèse solariste.

Extrait et source http://www.contrepoints.org/

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