Le choc des Titans
Il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun. Gandhi
L’important n’est pas d’être optimiste ou pessimiste, c’est d’être déterminé. Jean Monnet.
Nous sommes tous responsables, personnellement, de l’avenir de notre Terre. Chacun a un rôle à jouer, chacun a le pouvoir et le devoir d’agir et de se mobiliser. Maintenant. L’Equipe de la Terre vue du Ciel aux éditions Montparnasse.
Il est inconcevable de penser que la mondialisation ne créera pas une mondialisation d’un procès des pollueurs sans vergogne. Ainsi un choc des titans doit être attendu et nous avons le devoir de dire NON…
La question écologique, encore aujourd’hui, réservée à quelques spécialistes, demeure éloignée de notre paysage mental… Or, l’urgence est là et nous ne pourrons plus poursuivre durablement le voyage de l’humanité, sans changer nos comportements, immédiatement. Pourtant, les indicateurs existent et sont connus : pour simplifier, si nous restons sur les mêmes modes de fonctionnement, et sans même considérer les pays émergents, il nous faudra plus de trois planètes pour répondre à nos besoins, à terme. Au delà de ses progrès, la modernité a ainsi « chosifié » notre rapport à la nature, dans une logique de possession.
Les mutations géopolitiques – effondrement de l’empire soviétique et transformation des rapports bipolaires-, les mutations informationnelles qui ont construit un territoire planétaire virtuel et accru la proximité, bouleversent notre rapport au territoire et nos équilibres politiques et économiques antérieurs. Nous connaissons une transformation plus radicale encore qui est celle de la révolution du vivant, puisque l’humanité est en train d’acquérir la maîtrise de sa « propre production »… plus que jamais, la formule de Rabelais « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » est d’une acuité sensible. Plus que jamais, nous sommes comptables de nos propres actions. Avec ces transformations majeures, on comprend mieux pourquoi il faut donner aux collectivités humaines le moyen d’accompagner ces mutations pour éviter des replis mécanistes et régressifs.
Notre espèce est jeune mais elle risque, sans transformation radicale, au mieux une régression majeure et au pire, la « mortalité infantile ». Elle peut aussi ouvrir une nouvelle époque par « une qualité de conscience et une qualité de confiance ». L’amour, dans son sens le plus large –rapports à nous-même, à autrui, à l’univers- devient l’un des enjeux majeurs à notre capacité à répondre aux mutations évoquées. Nous n’avons plus de vie intérieure, spirituelle; autrui est un rival menaçant; nous avons coupé les liens avec la nature. Le changement de posture va consister à rétablir cette triple communication. De tout temps, le politique s’est occupé de la violence interhumaine sur une modalité d’externalisation des passions agressives : la pacification ou civilisation de communautés à l’intérieur passe par la décharge de l’agressivité, à l’extérieur, sur des personnes jugées dangereuses. C’est le rapport d’adversité à l’extérieur, qui a construit pendant des millénaires, la communauté politique. La mondialité change complètement la donne. La barbarie reste toujours le problème à résoudre pour le politique. Mais cette barbarie est intérieure à l’humanité elle-même et elle peut prendre des formes multiples. Si on occulte cette barbarie intérieure, elle revient comme un boomerang. Construire la mondialité comme un sujet positif de sa propre histoire, c’est s’attaquer à la question de sa propre inhumanité, à sa barbarie intérieure. Cela bouleverse complètement la nature du champ d’intervention politique.
source : http://www.groupehec.asso.fr/
Depuis 60 ans, l’Histoire nous a appris que chacun est responsable. Chacun a le devoir de dire NON, s’il considère qu’il y a un danger pour des innocents. Le principe de précaution où en est il ? Lors de conflits ou guerres, ceux qui n’agissent pas pour défendre les innocents, alors qu’ils savent, encours le tribunal de la Haye actuellement. Même si tous les responsables ne sont pas derrière les barreaux et même si certains pays se croient au dessus des lois, il y a une chose indéniable : dans l’Histoire de l’Humanité, jamais un tel tribunal n’avait vu le jour. Un jour un tribunal de cette envergure ouvrira grand les portes à ceux qui n’auront rien fait et qui auront pollué sans regarder les conséquences. Car les conséquences sont gigantismes mais cela demande un autre article. Cela sera le choc des Titans comme fut le choc de Nuremberg. TDF
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