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Pékin vers un record Olympique !

Pékin sera-t-elle en mesure de proposer un air respirable pour les JO de 2008 ?

A 2 ans des Jo, pékin est en train de vivre son année la plus catastrophique au niveau de la pollution atmosphérique. Alors que la côte d’alerte est fixée en Europe à 50 micro grammes de particules polluantes par m3 et par jours, au mois de Janvier, la capitale chinoise enregistrait un taux trois fois supérieur à la norme fixée par l’OMS.

Ces derniers jours, la pollution a atteint un pic de pollution record de 300 micro grammes de particules polluantes non plus par jours, mais par HEURE ! Une catastrophe sanitaire amplifiée par une tempête de sable venu du désert de gobie voisin qui se trouve à peine à 80 kms.
L’objectif « ciel bleu » que comptait proposer pékin aux athlètes en 2008 n’est donc pas près d’être atteint. Les chantiers qui sont chargés de faire face au développement croissant mais aussi à l’accueil des délégations sont une source supplémentaire de pollution dans la ville qui ne prend toujours pas de mesures sérieuses en matière d’environnement.
Le parc automobile n’a cessé de s’agrandir depuis 10 ans et se compose maintenant les 2 millions de véhicules qui ne font l’objet d’aucune directive sur l’utilisation de carburants propres et le charbon qui est la principale source d’énergie du pays est loin d’être abandonnée. Les seules mesures qui ont été prises se résument à l’introduction de 1600 bus fonctionnant au gaz et des allègements de taxes pour les usines qui s’équipent de procédés de combustion du charbon moins polluants. Les mesures de reboisement qui ont été prévues passent encore inaperçues.

A ce rythme là, les athlètes devront concourir avec des masques à oxygène.

Objectif :

Le plan  » Pékin ciel bleu  » (Beiging Blue Sky), appelé en chinois  » mesures urgentes contre la pollution atmosphérique « , a planifié sur cinq ans de nouveaux objectifs dans la continuité de ceux lancés par la ville en 1998 : modernisation des fourneaux et des chaudières, retrait de la circulation de véhicules polluants, reboisement de milliers d’hectares, conversion d’une partie des bus de la ville au gaz, mise aux normes ou arrêt de production des industries polluantes en zone urbaine. Des rapports quotidiens sur la pollution de l’air sont effectués. L’INRA a prêté main forte aux équipes chinoises dans ce domaine sur  des techniques de prélèvement sur les végétaux. Mais les instruments de mesure manquent pour les polluants complexes émis par l’industrie chimique dont d’importants complexes sont situés à proximité immédiate de Pékin.

Si la pollution est encore très forte, les avancées sont prometteuses, dans cette cité qui abriteraient entre 13,5 et 16 millions d’habitants qui étaient à peu près tous en core récemment dans l’inconscience totale des enjeux environnementaux. Sera-t-il possible, en 2008, d’avoir une qualité de l’air qui n’handicapent pas les athlètes ? Repenser une ville en 5 ans est un défi gigantesque. Si les constructions resteront après les Jeux, pour le meilleur et malheureusement pour le pire, mais la prise de conscience du citoyen pékinois des enjeux environnementaux devrait, elle aussi, rester.

source : http://www.frequenceterre.com / http://www.novethic.fr/

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