Wanted : l’Amerique traque ses criminels environnementaux
Depuis la création du site de la Terre du Futur en 2003, le site prônait pour la création de poursuites contre les criminels pollueurs environnementaux. Il semble que nous y sommes arrivés aujourd’hui.
La solution ne pouvait venir que des USA, grandement responsable de situations à travers le monde. L’exemple devait également venir de ce pays, étant donné, qu’ils sont la première puissance économique mondiale.
Depuis décembre 2008, le ministère de l’Environnement américain a dévoilé la liste des plus grands criminels contre l’environnement du pays, désormais recherchés.
Après les terroristes et les meurtriers, les chasseurs de prime americains poursuivent une nouvelle espece de brigands. Fin 2008, le site de l’Environnemental Protection Agency (EPA) a exposé les portraits des criminels de l’environnement les plus recherchés du pays. Un procedé qui peut faire sourire, mais qui est pris très au serieux par l’institution, lancée dans la lutte contre les pollutions et fraudes en Amerique. Car les contaminations des eaux et des sols, l’utilisation de produits toxiques interdits, les fraudes fiscales, le blanchiment d’argent, le détournement de fonds et la conspiration se multiplient sur le front environnemental.
Age de 48 ans, Raul Chavez-Beltran est l’un des 23 « most wanted » de la liste. Cet ancien responsable du district d’El Paso, au Texas est accusé par le gouvernement d’avoir profité de son poste pour importer illegalement et répandre du mercure sur le sol americain. Larkin Baggett, chimiste de l’Utah est, quant a lui, coupable de traitement et d’élimination illégaux de déchets dangereux, ainsi que du rejet dans les égouts d’acides de dechets chimiques. Décrit comme dangereux et armé, l’homme est en cavale depuis 2007, depuis qu’il a fui son procés. Parmi ces criminels de l’environnement, deux ont été capturés en 2008 et remis aux autorités.
En France, Nice a debuté l’application stricte de sanctions, en juin 2008
D’un « ridicule achevé », selon certains écologistes americains, cette initiative serait la derniere de George Bush en faveur de la protection de l’environnement. Mais ces fugitifs, pour la plupart hors du territoire, seraient desormais introuvables, ce qui en ferait des boucs émissaires tout trouvés. « Tandis que de grosses multinationales polluent, 23 personnes sont recherchées pour toutes les exactions commises aux Etats-Unis, c’est une blague », s’indigne un blogueur sur Plenty, the world in green.
En France, la ville de Nice a inauguré la premiere police verte du pays. La « brigade verte » traite les atteintes a l’environnement et au cadre de vie. Educative et répressive, cette police peut verbaliser les habitants à hauteur de 1 500 euros. Pour un jet de papier ou de mégot au sol, la loi a prévu une amende allant de 35 a 150 euros. Les déjections canines, affichages sauvages, dépassements des terrasses ou ventes à la sauvette ne sont pas plus épargnes. Apres une phase d’information et de prévention, la Mairie de Nice a débuté l’application stricte des sanctions, en juin 2008.
Tandis que la gouvernance environnementale est une des grandes problématiques de reflexion de l’annee 2009, chaque pays conçoit sa méthode de repression des pollueurs. Restent des vides juridiques qu’il faut combler, pour que les criminels de l’environnement soient passibles de sanctions réelles.
Ecolife,
Marie Varasson
Pour en savoir plus :
Site de l’US Environmental Protection Agency
http://www.ecolife.fr/wanted_l_amerique_traque_ses_criminels_environnementaux.php
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