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La Chine submergée par une vague de pollution

Le nord-est de la Chine suffoque une nouvelle fois. Plusieurs métropoles et régions enregistrent, lundi 9 novembre, de redoutables pics de pollution atmosphérique. La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM2,5) atteint les 860 microgrammes par mètre cube à Changchun. Or l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes par mètre cube et par vingt-quatre heures, avec par endroits une densité de particules nocives 50 fois supérieure au plafond recommandé par l’OMS.

Ces microparticules sont accusées d’être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d' »airpocalypse » sont fréquents.

La municipalité de Shenyang a expliqué, sur un compte de microblogs officiel, que ce «smog» d’une densité extrême était provoqué par le démarrage du système de chauffage de la ville, principalement alimenté au charbon, à l’orée de l’hiver, ainsi que par la sévère pollution venant des provinces voisines.

A woman wearing a mask walk through a street covered by dense smog in Harbin, northern China, Monday, Oct. 21, 2013. Visibility shrank to less than half a football field and small-particle pollution soared to a record 40 times higher than an international safety standard in one northern Chinese city as the region entered its high-smog season. (AP Photo/Kyodo News) JAPAN OUT, MANDATORY CREDIT

«Le simple contact avec l’air vous brûle les yeux, votre gorge s’écorche»

Les autorités de Changchun, de leur côté, ont engagé une «procédure d’urgence», en enjoignant les établissements scolaires à cesser toute activité à l’extérieur et en appelant les résidents à ne pas sortir de chez eux tout en prenant des «mesures de protection pour leur santé», non précisées.

De tels dispositifs d’urgence s’avèrent «inutiles» face à «la gravité d’un pareil brouillard et d’un tel niveau de pollution», déplorait cependant l’agence Chine nouvelle. «Quand vous sortez, le simple contact avec l’air vous brûle les yeux, votre gorge s’écorche, il vous faut acheter un masque mais personne ne nous dit spécifiquement ce qu’il faut faire d’autre», témoignait un habitant de Shenyang, dans des propos rapportés par le média étatique.
La pollution de l’air, endémique dans le pays, est devenue l’un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d’assister à l’explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.

TDF

sources : http://www.francetvinfo.fr/ / http://www.20minutes.fr/

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