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L’histoire de la fin des mondes

Depuis que l’Hommo Sapiens Sapiens existe, il a toujours voulu savoir ce que serait son lendemain. Sa peur de lui même et de sa propre existence a fait qu’il a créé un avenir qui pourrait lui être fatale. Ainsi la disparition de l’espèce Humaine allait vite devenir une de ses préocupations.

Préocupé par son propre avenir, il a créé des légendes, des religions, des croyances dont certaines apportent comme avenir des supposées révélations. Les siècles passent avec les millénaires et la Fin du Monde est toujours omni présente. Ainsi avec l’an 1000, l’Homme et sa peur du devenir : Aux alentours de l’An Mil, sous l’impulsion du clergé, les guerriers se constituent en ordre chrétien de chevalerie et en noblesse. Des États nationaux commencent à germer sur les décombres des empires et des royaumes barbares.


Les guerres privées se font plus rares et avec la paix arrive la prospérité. Les moines défrichent les forêts ; les paysans, sous l’impulsion du clergé et des seigneurs, se constituent en paroisses, resserrées autour de leur église ; les bourgeois fondent des cités dotées de franchises ; les us et coutumes acquièrent force de loi et limitent l’arbitraire des seigneurs,… Un nouveau monde émerge, le nôtre…

Au début du XIe siècle, cédant à une peur panique suscitée par la prolifération de signes et de prophéties annonciateurs de la fin des temps, les paysans d’Europe occidentale abandonnent leurs labours et quittent leurs foyers, pour faire pénitence à l’ombre de la Croix, en implorant la grâce du Tout-Puissant. « La croyance en la fin du monde, croyance qui semblait justifiée par les pestes, les famines, les calamités de tout genre dont l’Europe était désolée, répandait une atonie universelle. Tout était glacé d’effroi à l’attente du jour fatal, toute entreprise avait cessé, tout mouvement était arrêté ; il n’y avait plus ni espoir, ni avenir. On redoublait de ferveur religieuse, on se pressait dans les couvents, on donnait ses biens à l’Eglise et de toutes parts on entendait ce cri lugubre : « La fin du monde approche ! » ». Voilà ce qu’écrivait naguère Théophile Lavallée, disciple du grand Michelet.

et pourtant :

En l’An Mil, mille ans étaient écoulés, le châtiment annoncé devait avoir lieu. Et alors quelle panique, dans la Chrétienté ! Depuis plus d’un demi-siècle, les recherches (notamment celles d’Edmond Pognon) ont pourtant démontré que ces scènes de terreurs collectives à l’approche du millénium n’ont jamais existé. Georges Duby parlait à leur propos de « mirage historique ». Leurs comptes rendus en termes mélodramatiques, où se bousculent prédicateurs fous et masses humaines hurlant à la mort, ne sont fondés que sur des supputations gratuites. Supputations des rédacteurs de certains documents, d’abord ; supputations des historiens qui ont lu ces documents, ensuite.

Les croyances perdues dans les méandres de l’Histoire allaient continuer dans l’imaginaire de l’Humanité.

C’est souvent sur des déductions abusives que se développa, au fil du temps, le mythe des terreurs de l’An Mil. A chaque période, son motif. Tout d’abord propagé par les réformateurs catholiques, puis repris par les humanistes qui s’inventèrent un Moyen Age cousu main et repoussant à souhait, le filon fut exploité par les Lumières et les révolutionnaires de 1791.

Dans l’Apocalypse, on pouvait lire que lorsque mille ans se seraient écoulés, Satan serait libéré de ses chaînes, et viendrait alors l’Antéchrist.

L’Apocalypse provoquait donc à juste titre la crainte, mais aussi dans le même temps l’espérance. En effet après cette terrible période de troubles s’ouvrirait une période de paix, celle qui précéderait le Jugement dernier, une ère moins difficile à vivre que ne l’était alors le quotidien, ce serait une longue période où les hommes vivraient enfin heureux, dans la paix et dans l’égalité. C’est sur cette base que s’est développé ce que l’on appelle le millénarisme. L’homme médiéval était dans un état de faiblesse extrême face aux forces de la nature, il vivait dans un dénuement matériel complet. Les gens avaient donc l’espoir que, passé une période de troubles terribles, l’humanité irait soit vers le paradis, soit vers ce monde, délivré du mal.

Les historiens du XIXe siècle ont imaginé que l’approche du millénaire avait suscité une sorte de panique collective, que les gens mouraient littéralement de peur, qu’ils se débarrassaient à vil prix de tout ce qu’ils possédaient.

Un moine de l’abbaye de Saint-Benoît-sur- Loire écrit :

 » On m’a appris que, dans l’année 994, des prêtres dans Paris annonçaient la fin du monde.  » Mais le moine dont nous parlons écrit aussi  » Ce sont des fous, ajoute-t-il. Il n’y a qu’à ouvrir le texte sacré, la Bible, pour voir, Jésus l’a dit, qu’on ne saura jamais le jour ni l’heure. Prédire l’avenir, prétendre que cet évènement terrifiant que tout le monde attend va se produire à tel moment, c’est aller contre la foi. « 

Ces questions ont été élucidées à la fin du XIX eme siècle.

Les différentes époques et mondes :


Ici la Chronologie des Mondes

Mais à la proche de l’An 2000, une certaine peur se sentait dans les esprits. Le Bloc URSS contre USA faisait peur après une deuxième guerre mondiale qui a finit dans l’explosion nucléaire de Hiroshima et Nagasaki. Une course du nucléaire sans précédent a été lancée.

Ainsi de nombreux films Hollywoodiens peignait un avenir sombre et néfaste. L’an 2000 devenait une date fatidique, mais il n’en fut rien, le bloc de L’URSS s’est effondré sur lui même. Le bug informatique de l’an 2000 n’eut jamais lieu. L’apocalypse non plus !

Aujourd’hui une autre date travaille les esprits, l’an 2012 : la fin du calendrier maya marque cette date : Dans les calculs calendaires mayas, la date où la terre entra dans le 5ème Soleil est le 13 août 3113 av. JC, écrit en notation maya 13.0.0.0.0. C’est là que commence le compte long des mayas (leur année 0).

José Argüelles écrit dans « Time and the Technosphere » :

« La date du 13 août 3113 av. JC est très précise et très juste pour marquer le début de l’Histoire : la première dynastie égyptienne date d’environ 3100 av. JC ; la première « ville », Uruk en Mésopotamie, 3100 av. JC ; Le Kali Yuga hindou, 3102 av. JC ; et d’une façon très intéressante, la division du temps en 24 heures de 60 minutes – la division du cercle en 360°- est due aux Sumériens, aux alentours de 3100 av. JC. Si le début de l’Histoire a été si justement placé, alors la fin de l’histoire, 21 décembre 2012 doit aussi l’être.»

Au delà du terrorisme grandissant actuel, au delà de la poussée de nouvelles super puissances comme la Chine, l’Inde, le Pakistan et le Brésil. Au delà des problèmes climatiques actuels, l’Humanité n’a pas fini son chemin. L’Histoire apprend que les embuches passent, certaines personnes trépassent, mais les choses continuent. Ainsi le monde d’aujourd’hui est bien différent d’il y a 1000 ans, 500 ou même 100 ans. Dans 100 ans, il sera probablement très différent d’aujourd’hui. Avec les changements climatiques qui ont été les premiers facteurs de modifications majeures, des espèces ont disparu au profit de nouvelles espèces. La Vie a toujours été plus forte. Ceci est l’Histoire de la Terre.

Actuellement, nous vivons la 6eme extinction, des espèces par centaines disparaissent chaque jour à travers la planète et l’Homme qui est l’espèce qui a su le plus s’adapter sous toutes les latitudes saura s’adapter également aux modifications actuelles dans une société qui n’a d’autres choix que de répondre aux nouvelles questions qui se posent devant elle. La fin du pétrole semble annoncée, le monde continuera sans cette énergie et s’adaptera. Les modifications climatiques arrivent à l’aube du jour, et des solutions se profilent pour subvenir à ce nouvel enjeux. L’Histoire de l’Humanité a été battie sur de nombreuses embuches. C’est ainsi qu’il y a 74000 ans, le Volcan de toba a explosé en envoyant la planète Terre dans les ténèbres pendant des décennies mais l’Hommo Sapiens Sapiens de cette époque a survécu. La Fin du Monde n’est pas pour aujourd’hui, ni pour demain, mais une modification majeure de notre société par contre est bel et bien en court car c’est bien le destin de l’Humanité qui est discuté ici. Son destin est lié à lui même et il l’a mis dans les mains de mêre nature. L’Humanité a connu depuis 200000 ans de nombreuses glaciations et réchauffements et elle a toujours su s’adapter. Mais notre société le pourra t-elle ? Il ne faut pas confondre Humanité et Société. 2 termes différents qui auraient tendance à être amalgamé dans tous les esprits. L’Humanité peut très bien vivre dans une société extrèmement différente de celle d’aujourd’hui. Est ce que cela sera pour autant la Fin du Monde ? Certainement pas ! Mais plutot un changement de monde. Nous ne pourrons oublier les différentes époques qui ont construit l’Histoire, à chaque époque ce fut un monde différent. Ainsi bienvenue dans une nouvelle époque où l’on va encore imaginer une fin du monde totalement imaginaire.

sources : http://www.herodote.net/  / http://www.zetetique.ldh.org/  http://www.yrub.com/ /  http://perso.wanadoo.fr/jean-francois.mangin/

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