Dernières Infos

Les fantômes de Fukushima

911106-rue-futaba-endommagee-seisme-frappe.jpg

911106-rue-futaba-endommagee-seisme-frappe.jpg(Naraha, Japon) Dans le no man’s land radioactif autour des ruines de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, on ne trouve que des villes fantômes, toujours évacuées trois ans et demi après le séisme et le tsunami meurtriers de mars 2011. La vie est suspendue pour plus de 100 000 habitants de la région, entassés dans de déprimants centres d’hébergement temporaires dans les villes avoisinantes. Notre journaliste a rencontré ces réfugiés nucléaires.

Ici documents photos de zones fantômes…


Les rues de Naraha sont désertes, sous le soleil intense de ce vendredi d’été. En y roulant, on ne croise pas âme qui vive. Les rideaux obscurcissent les fenêtres. Ailleurs, les vitres sont cassées: des pillards sont passés par là. De hautes herbes poussent dans les entrées d’auto, où il n’y a plus d’auto. Des maisons endommagées par le tremblement de terre de mars 2011 n’ont toujours pas été réparées; l’une d’elles menace de s’effondrer dans un ravin.

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Naraha est une ville fantôme, désertée par ses 7500 habitants. Seuls les employés des équipes de décontamination, vêtus de combinaisons et de masques blancs, hantent les lieux.

Nous sommes à 15 kilomètres de la centrale de Fukushima, dans la zone interdite, évacuée depuis trois ans et demi, après la plus importante cata-strophe nucléaire depuis Tchernobyl. Dans ce no man’s land radioactif, la vie n’a toujours pas repris son cours. Nous croisons de rares voitures: les gens ont la permission de se rendre à leur maison pendant quelques heures pour l’entretenir, mais il est interdit d’y passer la nuit.

Environ 160 000 personnes ont dû fuir la région à la suite de la catastrophe nucléaire en raison d’ordres d’évacuation des autorités, sans compter ceux qui sont partis volontairement, inquiets pour leur santé. Plus de 100 000 évacués n’ont toujours pas réintégré leur foyer, à cause des niveaux de radiation qui demeurent trop élevés.

Les images suivantes rappellent étrangement celles de Tchernobyl où les zones sont abandonnées depuis bientôt 30 ans. La nature reprend ses droits face à la folie des Hommes.

source : http://www.lapresse.ca/

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

Cliquer pour voir l'image en taille réelle

(143)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.