La météo, la climatologie et l’activité du cycle solaire
Entre 2000 et 2009 la vapeur d’eau a diminué dans la stratosphère d’environ 10 % et les températures ont légèrement baissé sur terre. Selon le chercheur Susan Solomon, de la NOAA américaine, co-président du rapport du GIEC 2007, une publication dans Science indique que la vapeur d’eau dans la haute atmosphère (16 km.) joue un rôle clé dans le changement climatique. Selon ce même rapport , le CO2 a baissé de 25%. En meme temps les nuages de basse altitude ont augmenté faisant comme une barrière pour la vapeur d’eau dans la stratosphère.
Cela nous interpelle et nous incite à montrer cette étude personnelle qui cherche à illustrer ce que nous observons depuis Albert Nodon au début du siècle dernier. La pluiviométrie serait étroitement liée avec l’apparition des groupes de taches solaires. Ainsi nous retrouvons la récurrence 1990 – 2000 période pendant laquelle la vapeur d’eau aurait été 10 % plus élevée et le CO2 25%. Nous remarquons également que cette période correspond à la courbe ascendante du maxium du cycle 23 alors que la décennie suivante est elle sur la phase descendante de ce même cycle.
Nous avions établi notre étude en comparant la pluviométrie pour Bordeaux avec la courbe de l’indice aa laquelle suit la courbe des taches solaires. Les minima et maxima de ces deux courbes se suivent hormis pour la décennie 80 où elles sont opposées – anomalie unique en cent ans d’observation d’après le climatologue Pierre Lantos (cf son ouvrage le Soleil collection PUF que sais-je dont le graphique 6-10 ci-dessous) – période à partir de laquelle l’anomalie des températures aurait été la plus importante. Nous nous référons aux propos du docteur Vincent Courtillot lors de son exposé en septembre 2009 à Strasbourg. Notre graphique ci-dessous nous conforte dans notre étude.
C’est après la date 1985-1986 (repérée comme anomalie dans la périodicité de la courbe de l’indice géomagnétique) que la courbe connaît une ascension fulgurante autour de 1990. Cette date correspond au début des relevés montrant une augmentation de 10% de la vapeur d’eau dans la stratosphère (et la hausse de températures sur Terre).
L’objet de notre article nous amène à repérer ce graphique de l’indice ao car il indique une tendance identique avec un début de renversement de tendance à partir de la période 1985-1986 suivi d’un même pic autour de 1990.
La courbe de tendance de la vapeur d’eau montre également une augmentation après 1990.
Ce dernier graphique montre une tendance identique à partir de la période 1985-1986 après la première annonce de vague de chaleur en 1975.
Le Soleil transporte non seulement des ondes mais aussi du magnétisme et des particules qui à leur manière interagissent chacune sur différentes composantes atmosphériques qui affectent le processus de la météo et du climat. Ce n’est donc pas un aspect du soleil qu’il faut étudier, mais tous les détails qui mettent la physique des fluides en mouvement. Et comme rien est linéaire dans un système aussi mobile, les éléments se combinant différemment peuvent faire varier sensiblement le mécanisme localement ou globalement.
Patricia Régnier
Source et liens : http://wattsupwiththat.com/2010/01/31/nodc-revises-ocean-heat-content-data/
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