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La civilisation maya a disparu à cause d’une sécheresse

Le changement climatique, responsable d’une longue sécheresse catastrophique, a été fatal à la civilisation maya, selon des chercheurs.

Elle faisait partie des cultures les plus grandioses et avancées de son époque. Mais à l’aube du IXe siècle, la civilisation maya a brutalement disparu. Une étude scientifique de novembre 2012 a établi les raisons de cette mystérieuse extinction : il s’agirait d’une catastrophe écologique, précédée par d’énormes tensions sociétales.

 

 

« L’essor et l’effondrement des Mayas est l’exemple même d’une civilisation sophistiquée incapable de s’adapter au changement climatique », souligne James Baldini, chercheur à l’Université britannique de Durham, un des principaux co-auteurs de cette étude parue en novembre 2012 dans la revue américaine Science.


Un destin scellé par la nature

« Des périodes de pluviosité exceptionnelle ont tout d’abord accru la productivité des systèmes agricoles mayas, entraînant une forte expansion de la population et une surexploitation des ressources », poursuit le chercheur.

Ensuite, le climat est devenu de plus en plus sec, provoquant un épuisement des ressources, une déstabilisation du système politique et des guerres, explique James Baldini. Et « après des années de privation, une sécheresse, qui a duré près d’un siècle de 1020 à 1100, a définitivement scellé le destin de la civilisation maya. »


Le rôle du changement climatique dans la disparition de la civilisation classique maya avait déjà été avancé mais cette théorie était restée controversée en raison des incertitudes quant aux précédentes datations climatiques.

Tradition d’inscription dans la pierre

Pour cette nouvelle étude, les chercheurs sont parvenus à reconstituer les périodes de pluie et de sécheresse au cours des 2.000 dernières années dans la région où vivaient les Mayas, entre le Mexique, Belize, le Guatemala et le Honduras.

Pour cela, ils ont analysé la composition chimique de stalagmites provenant de la grotte de Yok Balum à Belize, située à 1,5 km du site maya de Uxbenká.

Comme les Mayas répertoriaient méticuleusement les événements politiques dans des récits qu’ils gravaient sur des monuments de pierre, les auteurs de l’étude ont pu comparer la reconstruction de l’histoire du climat dans la région et les changements dans la fréquence des conflits, et autres événements marquants.

source : http://www.bfmtv.com/


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