Kenya, quand la vallée du Rift se brise pour un futur océan
Le 2 avril 2018, la terre s’est ouverte dans la région de Narok, le long de la vallée du Rift, dans le sud-ouest du pays. La faille a commencé à s’ouvrir le 18 mars 2018.
AU KENYA, la terre s’est ouverte en deux, brisant les routes et les maisons dans la région de Narok, le long de la vallée du Rift, dans le sud-ouest du pays. La fracture s’est ouverte en peu de temps, racontent les médias locaux : les premiers signes sont apparus le 18 mars. Mais c’est le résultat d’un processus qui a pris naissance il y a des millions d’années et qui, selon les géologues, conduira à la séparation de la plaque somalienne de la plaque nubienne.
L’immense ligne de faille, qui mesure plus de 15 mètres de profondeur et environ 20 mètres de large, a divisé la route très fréquentée qui relie Mai Mahiu à Narok, au nord de Nairobi. Le phénomène s’étend en profondeur sur tout le continent sur plus de 3 400 kilomètres.
Selon les géologues, quatre pays de la Corne de l’Afrique – la Somalie et la moitié de l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie – devraient se séparer de l’Afrique pour former un nouveau continent et laissant place à un nouvel océan d’ici 50 millions d’années :
La fracture s’élargit à mesure que les deux plaques tectoniques, la Somalie à l’est et la plaque Nubienne à l’ouest, s’éloignent l’une de l’autre. C’est un processus qui a commencé il y a 25 millions d’années et qui a lieu à partir des profondeurs de la croûte terrestre. Le détachement définitif des plaques, selon les hypothèses des experts, pourrait avoir lieu dans les 50 millions d’années. Comme cela s’est déjà produit dans le passé avec Madagascar et la Nouvelle-Zélande.
Dans cette vallée considérée comme le «berceau de l’humanité», qui a sa propre histoire d’activité tectonique et volcanique, les solutions mises en place par les autorités ne sont que des mesures temporaires. Par exemple, remplir les fissures avec du ciment. Pendant ce temps, les familles vivant près de la faille ont commencé à quitter leurs maisons.
source : http://www.repubblica.it
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