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Interview d’Istvan Marko sur le climat

István Markó a quitté son laboratoire pour les feux de la rampe. Cet infatigable travailleur a pris la direction scientifique des « 15 vérités qui dérangent » pour dénoncer l’alarmisme climatique.

Comment êtes-vous devenu critique vis-à-vis des arguments avancés par le GIEC ?

Tout a commencé il y a plusieurs années de cela, d’une façon assez banale, par un cours vacant que l’on m’a demandé de donner avec un collègue. Je vous le donne en mille : « Chimie de l’environnement » ! Je vous jure que ce n’est pas une blague.

Bien. Comment fait-on pour donner un nouveau cours ? On le prépare, pardi ! Mon collègue et moi-même avons acheté plusieurs livres traitant du domaine, les avons lu et avons commencé à préparer nos notes de cours. Toutefois, au fur et à mesure de mon investissement dans cette matière, je me suis rendu compte qu’il y avait des points obscurs, des zones pas très claires, des affirmations pas toujours étayées de démonstrations convaincantes… Si vous voulez vraiment bien donner cours, vous devez absolument maîtriser la matière dans ses moindres détails. Je me suis donc plongé dans les articles originaux et, à ma grande surprise, plus je creusais, et plus apparaissaient des incohérences, des sélections arbitraires de données, des conclusions non étayées par les résultats, bref, de la science de plus en plus « douteuse », si j’ose dire.

J’ai fait part de ces observations à mon ami, le Pr. Robert B. Crichton, qui m’invita dans la foulée à participer à un café-débat avec mon collègue, le Pr. Jean-Pascal van Ypersele, à l’occasion de l’Année de la Chimie. J’y ai rencontré des gens formidables, dont Anne Debeil et Lars Myren et, plus tard, Alain Préat, Samuel Furfari, Ludovic Delory, Corentin de Salle, David Clarinval, Drieu Godefridi et Henri Masson. Ensemble, nous avons décidé de coucher sur le papier les incohérences scientifiques relatives à la thèse « réchauffiste » du GIEC. Il en a résulté ce livre, Climat, 15 vérités qui dérangent, que je vous conseille vivement de lire si vous voulez en savoir plus et vous forger une opinion informée sur le sujet. Il ne s’agit pas d’une opinion formatée par les médias qui ressassent sans cesse les mêmes mantras officiels et qui jouent sur votre peur de l’avenir et vos rêves d’une planète « propre » sur laquelle il fait bon vivre. La planète, j’y tiens autant que vous (j’aime mon jardin, les fleurs, les balades en forêt, les plages de sable fin et les mers aux eaux turquoises), mais pas au prix du mensonge scientifique, d’interprétations douteuses et de messages tronqués.

texte, extrait et source de http://www.contrepoints.org/

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