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Et si le Gulf Stream s’arrêtait ?

Le Gulf Stream, véritable fleuve marin apporte la vie et la chaleur. Il pourrait bientôt avoir quelques problèmes liés au réchauffement climatique.

Bien avant les conquistadores, les séminoles connaissaient l’existence de ce courant. Bien plus tard, l’infatigable Benjamin Franklin en fit une carte détaillée.
Le Gulf Stream est un véritable fleuve, large de 80 à 150 km, profond d’un kilomètre environ et coule à la vitesse de 9 kilomètres à l’heure.

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer son perpétuel mouvement allant de la Floride au Pôle :

Or le réchauffement climatique provoque la fonte de la banquise, et l’écoulement de millions de mètres cubes d’eau douce dans l’eau salée, modifiant ainsi la vitesse de circulation du Gulf Stream.

Mais il y a plus grave. Le taux de CO2 dans l’atmosphère varie avec les températures. On a constaté ainsi qu’il avait doublé en un million d’années, et qu’il devrait encore doubler en un siècle pour atteindre 700 ppmv en 2050.
La production de méthane augmente exponentiellement, elle est liée à l’activité humaine, et provoque le réchauffement planétaire et la libération des millions de mètres cube de méthane piégés dans le permafrost.
Il est a craindre que les « modèles » imaginés soient encore loin de la réalité qui nous attend.

D’après Richard Seager, climatologue de l’Université de Columbia, le Gulf Stream pourrait s’arrêter d’ici 20 ou 200 ans, selon les modèles.

Il est connu que la température a augmenté de 0,6% en un siècle, et qu’elle est en train de monter en puissance, or le réchauffement de l’eau provoque la montée du niveau des océans. Ceci s’ajoute à la fonte des glaciers continentaux, et des glaciers de l’arctique. Ces glaciers, libérant d’énormes quantité d’eau, douce refroidissent les courants. L’effet de serre contribue aussi à l’augmentation de la pluviométrie de l’Atlantique Nord.

Tous ces phénomènes conjugués pourraient provoquer l’arrêt pur et simple du Gulf Stream, puisqu’un important apport d’eau douce diminuerait d’autant la densité de l’eau entre l’océan arctique et la mer de Norvège.

Au mieux, le Gulf Stream ne dépasserait pas le niveau des Açores.

Le dernier refroidissement remonte à 8200 ans et il serait du, d’après l’étude sédimentaire, à un apport massif d’eau douce dans l’Atlantique Nord lequel aurait interrompu, ou ralenti la circulation des courants marins.

Or si le Gulf Stream ralentit, la mer absorbera moins de CO2, et cela augmentera la production de gaz a effet de serre, provoquant l’accélération de la fonte des glaciers, et un apport supplémentaire d’eau douce dans les eaux salées des océans.

C’est le syndrome du serpent qui se mord la queue.

Alors pendant que les nations hésitent à prendre toutes les mesures qui s’imposent, le réchauffement climatique prend de l’ampleur. Il y a là de quoi mal augurer de l’avenir.

Car comme disait un vieil ami africain :

« Si vous nagez dans le bonheur, soyez prudent, restez là ou vous avez pied ».

source : http://www.naturavox.fr/

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