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Dossier Refroidissement 2

2) Le détournement ou l’arrêt du Gulf Stream

La revue anglaise Discovery, la revue américaine « science », Sir David King, Andrew Marshall et le pentagone expriment leurs opinions :

LA REVUE ANGLAISE « DISCOVERY »

Une des premières pistes qui indiquerait que quelque chose pourrait être différent de ce qui était dit auparavant (en particulier ici, aux Etats-Unis) a été publié en Septembre 2002 par la Revue « Discovery » avec l’annonce sur la page de garde : « Surprise : le réchauffement global, une nouvelle ère glaciaire », « Les océanographes ont découvert une immense rivière d’eau fraîche dans l’Atlantique formée par la fonte de la glace polaire. Ils préviennent qu’il est possible que le Gulf Stream s’arrête bientôt, ce qui plongerait l’Amérique du Nord et l’Europe dans des hivers glaciaux ».

C’était il y a deux ans, et personne ne l’a écouté. La vie a continué son cours sans tenir compte de l’incroyable danger qui approche.

 

L’ANGLETERRE ET SIR DAVID KING

En Janvier 2004 entre en scène Sir David King, Ministre des affaires scientifiques anglais. Sir King est allé voir M. Tony Blair et lui a fait part du danger imminent qui guette le monde et du besoin d’informer la population de ce qui est sur le point de survenir.

Tony Blair a dit à Sir David King de rester calme et de se taire. Mais Sir King a senti que ceci était trop important pour le garder en secret, et donc, ce même mois de Janvier, il est allé délibérément voir la revue américaine « Science », qui a publié ses informations.

Sir King dit dans cet article : « De mon point de vue, le changement climatique est le problème le plus important que nous ayons aujourd’hui, beaucoup plus sérieux que n’importe quelle menace de terrorisme ». Et il pense aussi que si on atteint le seuil critique de 550 parties par million de CO2.

on reviendrait à l?ère glaciaire, et on en est à 370 parties par million? Si on ne fait rien, ce sera inévitable?

L’Angleterre a placé un mandat de silence sur Sir David King et, maintenant, il n’a même plus le droit de discuter du sujet publiquement sous peine de détention.

L’AMERIQUE ET LE PENTAGONE

Un mois plus tard, en Février 2004, le Pentagone s’est impliqué dans l’affaire.

Le Pentagone avait fait des études sur le Réchauffement global pendant plusieurs années à cause des possibles problèmes associés à la sécurité nationale liés à ces changements climatiques.

Une étude spéciale avait été menée par un des Départements du Pentagone, le Bureau (Net Assessment), qui est dirigé par Andrew W. Marshall, qui a la responsabilité des menaces à long terme sur les Etats-Unis.

Sur une base de données américaine appelée « Réseau des Affaires Globales », M. Marshall a étudié les possibilités du Réchauffement Global sur la Sécurité Américaine. L’étude a été achevée en Octobre 2003 et diffusée au Pentagone, qui prenait ce problème du point de vue de ce qui pourrait arriver de pire. Elle s’intitulait : « Un scénario imminent du changement climatique et ses implications sur la Sécurité Nationale des Etats-Unis ». Les conclusions sont allé bien au-delà de ce à quoi s’attendaient la plupart des experts.

En réalisant les implications incroyables de cette étude, M. Marshall prit la décision d’informer officiellement le public américain. Et probablement à cause de la position bien négative du Président Bush sur le Réchauffement global, il décida d’aller voir le Président et il publia son étude dans la revue « Fortune » du 9 Février 2004.

Dans cet article de « Fortune », M. Marshall explique la fonte des Pôles Nord et Sud, et celle des glaciers autour de la planète qui sont composés d’eau fraîche et qui peut de ce fait être la source de l’imminence du désastre climatique mondial.

Le Gulf Stream – appelé scientifiquement le pourvoyeur thermohaline de l’Atlantique Nord – est un courant d’eau tiède qui vient du dessous de l’Equateur et qui coule à la surface de l’océan vers le nord. C’est cette eau tiède qui empêche l’Amérique du Nord et l’Europe Occidentale de geler et qui maintient également la plupart des climats du monde en adéquation.

Mais quand ce Gulf Stream se refroidit, il va vers le fond de l’océan et retourne, ainsi qu’une rivière, vers l’océan du sud où il se réchauffe à nouveau et remonte une nouvelle fois à sa surface, dans un courant continu convergent. Il dessine un huit géant en trois dimensions.

Le moteur qui fait couler cette eau tiède se trouve au nord où le Gulf Stream coule au fond de l’océan. C’est la densité du sel de l’océan qui fait que cette rivière coule et tire l’eau tiède du sud.

Aujourd’hui, les pôles fondent, l’eau fraîche coule dans l’Océan Atlantique, la densité du sel diminue, le Gulf Stream ne coule plus aussi loin et le courant ralentit. Le Gulf Stream n’a cessé de ralentir depuis 40 ans et de manière plus beaucoup plus importante depuis 10 ans et a donc en tout diminué de 20 %.

Alors que le Gulf Stream ralentit, le réchauffement n’arrive pas dans la région nord de l’Atlantique, et les schémas climatiques commencent à se modifier car ils dépendent de ce réchauffement pour se maintenir en équilibre.

De plus, le sénat américain, les nations unies et la NASA se préparent :

LE SENAT AMERICAIN

En Mars 2004, le Sénat des E.U. fut mis au courant de l’étude du Pentagone et ils ont alloué un budget de 60 millions de dollars à l’étude sur LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ABRUPTS. Ceci permet d’espérer que bientôt le Sénat américain commencera à informer le monde de ces changements climatiques imminents.

LES NATIONS UNIES

Le 29 Juin 2004, une réunion s’est tenue au sein des Nations Unies pour discuter de ce qu’il faudrait faire à propos du Réchauffement de la planète et le Gulf Stream. Cent cinquante-quatre pays ont participé. La conclusion fut qu’il faut éliminer au plus vite l’utilisation du pétrole et de l’essence.

LA NASA

Le 13 Juillet 2004, la NASA a lancé un satellite, le premier d?une série de trois, dont le but principal est d’étudier le Réchauffement global. A part l’étude sur l’ozone, ces satellites vont s’occuper d’un autre énorme problème associé au Réchauffement global: il s’agit du contrôle de la température et de la salinité des océans. Sans doute serons-nous au moins capables de surveiller ces changements rapides et de prévoir ce qui va arriver.

3) Ce ralentissement du Gulf Stream a-t-il déjà vraiment commencé ?

A) Rouvrir le débat sur le Réchauffement global.

Pourtant, les preuves s’accumulent: non seulement de tels «basculements» peuvent avoir lieu, mais ils se sont déjà produits dans le passé. Ces données rendent plus urgente la réouverture d’un débat sur le réchauffement de la planète, qui a perdu beaucoup en vigueur ces dernières années.

Ci-dessous, on peut observer les changements de températures survenues au cours des derniers millénaires. Il y a 8 200 ans un refroidissement s?est produit, vraisemblablement par un arrêt du Gulf stream.

Au moyen Age, on a également noté un « petit âge glaciaire » du à un ralentissement du gulf stream et caractérisé par des hivers très rigoureux.

En matière de changement climatique, l’attention s’est en gros concentrée sur un seul point: la quantité croissante, dans l’atmosphère terrestre, de gaz à effet de serre (en particulier le dioxyde de carbone dégagé par la combustion des carburants fossiles, charbon, gaz, pétrole) retient toujours plus de chaleur solaire. D’immenses efforts ont été faits pour tenter de prédire la hausse de température que l’augmentation de ces gaz va provoquer sur la planète. Actuellement, les estimations les plus fiables l’évaluent à environ 1,5 degré Celsius au cours du prochain siècle.

Mais le rythme du changement ne paraît guère terrifiant: nous pourrons sûrement faire face à des évolutions étalées sur plusieurs générations. Ne l’avons-nous pas déjà fait? Ces arguments sont étayés par un autre qui semble exclure fermement tout changement rapide de climat: comme les océans ont une inertie thermique colossale, ils amortiraient sûrement un choc soudain. A égalité de poids, il faut 10 fois plus d’énergie pour chauffer de l’eau que du fer à l’état solide.

B) L’existence du «Tapis roulant» est menacée.

On est aujourd’hui largement convaincu que l’explication de Broecker est au c?ur des brusques changements climatiques du passé. L’inquiétant est qu’on prévoit que le réchauffement de la planète aura précisément sur les glaces de l’Arctique le type d’impact qui menace l’existence du Tapis roulant. Les projections informatiques des effets de la pollution sur les températures du globe laissent entrevoir un afflux d’eaux douces et froides dans l’Atlantique Nord, qui pourrait diluer suffisamment le Tapis pour le bloquer. Si cela se produisait, estime Wallace Broecker, les températures hivernales de l’Atlantique Nord chuteraient d’environ 10 degrés en 10 ans, donnant à une ville comme Dublin le climat du Spitzberg (400 kilomètres au nord du cercle polaire arctique). «Les conséquences seraient dévastatrices», dit-il.

Les informations que livrent les carottes de glace renforcent la crédibilité de ce scénario, estime le climatologue Kendrick Taylor, de l’Institut de recherche sur le désert de Reno (Nevada). De nombreuses carottes suggèrent qu’il y a environ 8 000 ans, s’est produit un soudain retour à une «mini-période glaciaire», qui a duré environ 400 ans.

Le déversement dans l’Atlantique d’eaux de fonte venues de lacs canadiens en est, selon Taylor, la cause la plus probable: elles ont interrompu le Tapis roulant qui transportait la chaleur. «L’accroissement des flux d’eau douce en direction des océans était important, mais pas si différent de celui que l’effet de serre pourrait provoquer, écrit-il dans un article récent de la revue American Scientist. Paradoxalement, le réchauffement de la planète pourrait refroidir brutalement l’Est de l’Amérique du Nord, l’Europe et la Scandinavie.»

Au moyen Age, on a également noté un « petit âge glaciaire » dû à un ralentissement du gulf stream dont on ne connaît pas l?origine et caractérisé par des hivers très rigoureux.

Alors, à quand un nouvel arrêt du Tapis roulant? Nous n’en savons rien. Les modèles informatisés n’ont toujours pas déterminé quel seuil critique de densité de l’eau de mer interromprait le Tapis, ni quelles concentrations de gaz à effet de serre seraient nécessaires pour libérer les quantités requises d’eau de fonte.

suite du dossier et les liens des sources dans l’Episode 3…

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