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Refroidissement Thermique des Océans

Refroidissement Thermique actuel des Océans

On peut noter deux caractéristiques spéciales, par rapport à l’état des océans actuellement.

Tout d’abord, l’intensification du phénomène de la Nina, au-delà du niveau des prévisions émises au cours des derniers mois par les différents centres de calcul. Après l’intense Nina qui s’est terminée en Janvier 2008, nous nous attendons à une phase caractérisée par des températures équatoriales légèrement inférieure à la normale, mais qui va augmenter plus ou moins rapidement vers une nouvelle situation, selon un nouveau cycle de La Nina ou El Nino, qui s’alternent entre eux environ tous les 4-6 ans.

La poursuite de l’intensification de la Nina qui se déroulent ces jours-ci, a un peu «surpris les chercheurs ont désormais changé leurs prévisions en annonçant un refroidissement intense dans les eaux équatoriales du Pérou et cela continuera au moins jusqu’au début de l’été prochain.

Pour l’hiver 2009-10, cependant, il est prévu un retour de el Nino, mais pas très fort, mais à ce nivau, les estimations de ce phénomène peuvent aussi évoluer dans le temps. El Nino et La Nina sont responsables d’effets significatifs climatiques. Des études sont effectuées pour vérifier l’influence sur l’Europe et la Méditerranée.

Il y a eu en effet des hivers doux et des étés chauds dans les années 1983, 1998 et 2003, liée à l’influence probable de el Nino, et l’hiver, des épisodes de sécheresse dans le nord de l’Italie relative à la présence du phénomène inverse (comme, par exemple, en 1997).

Mais beaucoup plus important et, à certains égards, étonnamment, est la performance de l’AMO, qui est en négatif et il est parvenu à une valeur, en Février, de -0113, qui n’était plus arrivé depuis Novembre 1996. 

Cet indice, qui est le plus important pour notre pays et le continent Europeen, donne une indication de l’évolution des températures de l’Atlantique Nord.

En fait, une augmentation conjoncturelle des pluies tropicales provoque un ralentissement de la région du Gulf Stream, et la quantité de chaleur qu’il transporte vers le nord, selon un cycle de 20 à 40 ans (bien que, selon le graphique de l’évolution de cet indice de 1856, vous remarquerez des périodes de 50 ans).

Depuis le dernier « cycle froid » du Nord et qui s’est achevé en 1996, après avoir touché les années soixante et soixante-dix (décennies, caractérisées par une diminution de la chaleur de notre pays), le prochain cycle devait commencer au plus tôt à l’horizon de 2020 .

Ce refroidissement précoce sur une phase chaude qui a duré seulement 13 ans est très rare, et trouve peu d’éléments concrets dans le passé, au moins au cours des 150 dernières années.

On doit trouver une cause qui a conduit à cette avance négative de l’AMO, par exemple une augmentation des précipitations ou de la couverture nuageuse dans les régions tropicales, qui pourrait avoir réduit la température de surface ou bien la légère baisse et l’incidence causée par les radiations d’un très long minimum solaire qui est parfaitement actuel.

Inutile de dire que les variations et l’influence de l’AMO sont beaucoup plus importantes, en Europe, que les cycles de Nino-Nina. En effet, le cycle de l’AMO dure des décennies, contrairement au Nino-Nina qui est réglé sur des cycle de 2 à 5 ans.

Traduction et adaptation de la Terre du Futur

source : http://www.meteogiornale.it/

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