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Quand l’aviation fonctionnera à l’Hydrogène

Les moteurs d’avion émettent principalement les composants polluants suivants : oxydes d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), hydrocarbures (HC)(ou composés organiques volatiles : COV), dioxyde de soufre (SO2) et particules solides ( SUIES). Ils émettent aussi du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d’eau.
Ce sont les émissions de NOx qui dominent relativement à régime élevé, donc au décollage et en montée. Environ 75 % des émissions se produisent à la vitesse de croisière dans la troposphère et la basse stratosphère (10-12 km). Au régime de ralenti et au roulage au sol, il se dégage peu de NOx mais relativement beaucoup de CO et de HC. Au décollage et en montée les émissions de NOx et de particules (SUIES) sont élevées, celles de CO et de HC relativement faibles.

Et si il y avait une solution : l’Hydrogène…

AeroVironment Inc., une société basée en Californie, avait annoncé en 2005 avoir réussi le vol d’essai d’un avion mû par l’hydrogène liquide. L’hydrogène liquide stocké à bord et l’oxygène extrait de l’air environnant sont combinés afin de produire l’électricité nécessaire aux huit propulseurs de l’avion.

L’avion, appelé Global Observer, ressemble à un planeur, mais la majeure partie de la technologie employée est maintenue secrète. « Nous transportons l’hydrogène liquide à bord à de très basses températures », indique Alex Hill, le directeur des opérations d’AeroVironment à Washington. « Aussi l’isolation du réservoir est-elle cruciale ».

AeroVironment pense que ce type d’avion pourrait être utilisé comme plateforme de télécommunications, se substituant ou complétant les satellites. L’avion à hydrogène pourrait contribuer à réduire les quantités de gaz à effet de serre générés par l’aviation d’aujourd’hui.

Le Global Observer est un avion ou Véhicule Aérien sans Equipage (Unmanned Aerial Vehicle), imaginé par le célèbre inventeur Paul MacCready et conçu par l’entreprise AeroVironment ; il a la particularité d’être autonome, mais aussi de fonctionner à l’hydrogène liquide.


Global Observer (15,24 mètres d’envergure).

Les utilisations :
– La défense au niveau national et international.
– Les réseaux de communication.
– Cartographie (pour GPS…).
– Repérer d’éventuelles catastrophes naturelles (tempêtes, cyclones…).


Global Observer en essai.

Schémas explicatifs :


Utilisation de deux Global Observer en rotation entre eux. Ainsi, la vision d’un relais de communication ininterrompue et de système d’exploration et optimale et permet de gagner en efficacité.


Utilisation à des fins militaires.

Capacités :
– Il peut opérer à une altitude allant jusqu’à 65 000 pieds, sur une période d’une semaine.
– Capacité d’emport : 453 kg

Tout ceci ressemble fortement à une nouvelle génération d’avions qui pourront voir le jour d’ici quelques années. La révolution technologique actuelle pointant vers des technologiques toujours plus propres, l’aviation du Kérosène devra forcément être remplacée dans notre futur.

sources : http://www.vieartificielle.com/ / http://www.techno-science.net/ / http://ufcna.com/

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