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Les Glaciers : La thèse condamnée

La thèse condamnée : « Le réchauffement global de la terre est une certitude : la preuve ?, les glaciers disparaissent ! ».

À notre sens, la glaciologie a trop souvent été exploitée – à tort – pour justifier les modèles climatiques établissant un rapport de cause à effet entre, d’une part le réchauffement global de notre planète terrestre et, d’autre part le développement des industries et des nuisances liées à l’essor de nos sociétés industrielles.

Dans ce court article, nous souhaitons prendre le contre-pied de ce discours dominant.

Nous serons guidés dans notre analyse et notre critique par les trois perspectives suivantes :
– en terme de statistique, les « moyennes » – dont on fait des gorges chaudes aujourd’hui (si la température moyenne s’élevait de 1 °C… ou de 6 degrés..) ne veulent rien dire, eu égard à la complexité du fonctionnement de notre planète ; elles ne peuvent par ailleurs tenir lieu d’arguments scientifiques solides ;
– en terme de vision géographique, la vie de notre planète terre est faite de contradictions et d’oppositions (tout cela commence au plan régional : l’enneigement des stations de sports d’hiver avec la fameuse opposition Alpes du Nord-Alpes du Sud, ou années sèches-années humides, ou encore années précoces-années tardives etc.)… Il n’y a pas de moyenne qui vaille à l’échelle mondiale ;
– en terme de modélisation, les « modèles » (qui expriment les points de vue et l’approche de leurs concepteurs) visualisent avec bonheur des hypothèses d’évolutions. Hypothèses seulement, pas certitudes !

Que l’on ne nous fasse pas dire ce que nous ne disons pas !

Ce point de vue ne discute pas les évidences de certaines preuves de réchauffement à la surface de la terre. Si nous avions un avis à formuler, nous ne nous élèverions que contre deux aspects : d’une part les généralisations abusives, et d’autre part les données utilisées, car elles sont prises le plus souvent dans des environnements urbains qui sont autant de « bulles thermiques ».
Nous ne discutons même pas les modèles climatiques. Ce n’est pas le sujet ici et, de plus, nous ne sommes ni climatologue, ni météorologue professionnel (nous avons bien sûr, là aussi, notre idée…).

En tant que glaciologue, nous voulons avant tout défendre une certaine rigueur scientifique que nous estimons bafouée à propos des glaciers… par le discours de certains glaciologues plus théoriciens que chercheurs de terrain, par celui de personnes qui ne sont pas des spécialistes (et donc peut-être excusables, elles, de colporter des contre-vérités ; il faut les convaincre qu’elles sont dans l’erreur) ou qui n’ont des glaciers qu’une vision :

– soit partielle : de la route nationale la plus proche (glacier des Bossons ou glacier du Rhône), du chemin de fer voisin (glacier de Morterasch), du petit train ou du téléphérique permettant de prendre pied aisément sur la glace (Mer de Glace, glacier du Gorner), etc.

– soit livresque, photographique par exemple. On peut faire dire ce que l’on veut aux images. Par exemple avec des « photos-choc » sur le recul de la langue (la partie visible de l’iceberg pour un glacier)… alors que tout ce qui est derrière, en altitude, et qui constitue l’essentiel du glacier, est le plus souvent méconnu : c’est en somme, renversant l’image, la partie immergée de l’iceberg.

On rencontre ce discours dominant :

  – dans l’audio-visuel : radios, télévisions… ;
– dans la presse quotidienne : « La fonte des glaciers des Alpes s’accélère »; « La débâcle des glaciers alpins », « Premières victimes du réchauffement climatique : les glaciers  » etc. ;
– dans les hebdomadaires ou les mensuels (dernièrement dans Alpes magazine : on peut être surpris par cette vue prospective de la Mer de Glace en 2050, déglacée jusqu’au niveau de Tré-la Porte… donc un recul de 5 km en 50 ans. Carrément impossible !) ;
– dans les manuels de vulgarisation ;
– dans certains ouvrages de synthèse ;
– dans la communauté scientifique ;
– dans le monde associatif ;
– dans les cercles politiques ;
– dans les discours des présidents (cf Rio de Janeiro, Kyoto) !

Les porteurs du fameux « discours dominant » sur le réchauffement global et ses causes anthropiques sont partout. En mal d’explications et d’arguments, certains caricaturent, au besoin en faisant des amalgames pour mieux convaincre. Ceux qui ne sont pas d’accord ne sont pas entendus. Difficile alors d’échapper au matraquage intellectuel.

C’est ça et pas autrement ! Il est quelquefois difficile et délicat de s’engager contre le discours établi ; certains l’apprennent à leurs dépens.
Avez-vous vu, par exemple, dans une récente émission de Arte (Conflits climatiques le jeudi 1er février 2001), la morgue de ce grand professeur qui, au cours d’une conférence internationale, écrasait de son mépris son jeune collègue danois Henrik Svensmark ? Le professeur n’était pas d’accord avec la théorie de Svensmark, basée sur le fait que le soleil protège la terre du rayonnement cosmique par le biais du vent solaire, lui-même dépendant de l’activité de l’astre solaire. Il le lui avait dit de façon obligeante avec arguments scientifiques, données satellitaires et données de terrain à l’appui. Eh ! bien maintenant, « tapez » (à titre indicatif et non pas statistique), Svensmark sur Internet et vous verrez la déferlante d’articles allant dans son sens (plusieurs centaines de références début mars 2001). Le grand professeur pris la main dans le sac par la caméra s’est, paraît -il, excusé. Tant mieux ! Nous reviendrons plus loin sur la théorie de Svensmark.

Nous prenons à dessein nos exemples dans les Alpes car les glaciers alpins sont souvent ceux que l’on utilise dans la presse de l’Europe occidentale pour évoquer cette « disparition annoncée » des glaciers. C’est à leur propos qu’a été publiée la thèse de certains glaciologues pessimistes (ou optimistes, c’est selon !) affirmant – à partir de modèles utilisant les bilans glaciaires – que les glaciers alpins dans leur globalité avaient perdu plus de 50 % de leur surface en un siècle… et que le prochain siècle pourrait leur être fatal !
Affirmations plutôt pessimistes on en conviendra, et « modèles » dont on commence à douter de la pertinence : ne dit-on pas déjà que les scénarios envisagés ont été surestimés d’un facteur 2 (C. Vincent – SHF 2001) !

Dans la deuxième partie du XXe siècle, les glaciers ont subi, pour beaucoup d’entre eux, des avancées sensibles (1970 -1995) limitant les effets de décrue, et ce sont les glaciers les plus grands et dont les bassins d’alimentation se trouvent à des altitudes élevées, qui ont la plus grande capacité de résistance à l’ablation.

source : http://virtedit.free.fr/

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