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Après un hiver particulièrement frais, un printemps pour l’heure très maussade, la France pourrait bien vivre un été morose. Les calculs de certains prévisionnistes envisagent en effet que les températures resteront anormalement froides pendant les trois mois de l’été (juin, juillet, août) et ce, avec des pluies régulières, rapporte « la chaîne Météo ». Pas des plus rassurants, surtout quand on apprend qu’un tel scénario noir est probable à 70%.

 

 

Ces données numériques sont également comparées à une analyse statistique afin d’apporter une meilleure fiabilité à ces prévisions : en regardant ce qui s’est passé lors des années où les printemps étaient maussades, on constate qu’à plus de 80%, ils étaient suivis d’été frais et humides. Dans les années 1960 puis à nouveau dans la décennie 2000, aucun printemps « pourri » n’a été suivi d’un réel bel été. Dans les décennies 1970, 80 et 90, on trouve trois exceptions notables : 1975, 1983 et 1995, où les étés furent très chauds mais aussi orageux. Seule l’année 1983 est l’exception qui confirme la règle, avec un mois comparable à celui que nous connaissons, suivi d’un mois de juillet caniculaire.

 

Modeste motif de satisfaction pour ceux qui passeront l’été en France : ils ne seront pas les seuls. Le phénomène d’un été frais et humide ne devrait pas toucher uniquement notre territoire mais l’ensemble de l’Europe de l’ouest.

Pour expliquer un tel scénario, les spécialistes rapportent que la conjonction d’un hiver long et tardif a entraîné un refroidissement des eaux des mers ainsi qu’une activité solaire bien faible. D’où des prévisions guère optimistes.

Mais les prévisionnistes préviennent : après l’anomalie froide estivale, le soleil devrait se rattraper en septembre et en octobre. On attend de voir…

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Source : http://actualite.lachainemeteo.com

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